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Mademoiselle Rougemont était venue annoncer à Claire que ses cousines de France venaient passer quelques jours avec eux.
Claire était ravie d’apprendre cela, car elle ne les avait pas revu depuis plusieurs années. Heidi attendit que mademoiselle Rougemont soit sortie, pour poser une question à son amie.
- C’est où la France ?
- Attends, je vais te montrer.
Claire alla chercher son livre d’histoire, et l’ouvrit sur la carte du monde.
- Tu vois, nous on est ici, et elles habitent là.
- Ce n’est pas tout près.
- En effet; c’est pourquoi on ne se voit pas souvent.
- Elles sont gentilles ?
- Oui ne t’en fais pas. Sophie peut faire quelques bêtises et avoir un caractère de cochon, mais cela reste une gentille personne. Lui expliqua-t-elle avec un sourire.
- J’ai hâte de les rencontrer alors.
Les deux jeunes filles attendirent le début de l’après-midi avec impatience. Claire, était ravie de revoir des membres de sa famille, quant à Heidi, elle était toujours d’accord pour se faire des nouvelles amies.
Quand Sébastien frappa et laissa apparaître les cousines de Claire, Heidi ne put s’empêcher d’être émerveiller. Elles étaient jolies et bien habillées. Elles se saluèrent avec une révérence pour ensuite se précipiter vers Claire.
- Ma chère et tendre cousine ! Comment vas-tu depuis le temps ? Demanda Camille.
- Je vais très bien, et vous toutes ?
- Nous nous portons toutes très bien.
- C’est qui elle ? Demanda Marguerite.
- C’est Heidi, ma nouvelle amie. Elle habite avec moi.
- Comme elle est petite. S’exclama Sophie.
- Elle est à peine plus âgée que Marguerite, donc c’est normal.
Heidi n’osait pas dire un mot, elle ne faisait qu’écouter et observer. Elle devait bien avouer qu’elle commençait à avoir peur d’être à l’écart, mais ses craintes furent stoppées quand Madeleine s’approcha d’elle.
- Allons, viens avec nous, nous ne mordons pas.
- Je suis d’accord avec Madeleine. Je ne veux pas que cette enfant se retrouve seule, est-ce bien clair ? Demanda Madame de Fleurville.
- Oui ! Répondirent toutes les filles à l’unisson.
- Bien, nous serons dans le salon en train de prendre le thé si jamais vous avez besoin de nous. Expliqua Madame de Rosbourg.
Une fois qu’elles furent seules, Claire leur expliqua qu’Heidi n’était pas d’ici, mais qu’elle venait des Alpes. Elles furent toutes fascinées et voulaient en savoir plus.
Mais sans le savoir, Claire faisait mal à Heidi. Elle désirait tellement rentrer chez elle, revoir ses montagnes, que le simple fait d’en parler ou même d’y penser lui provoquait une douleur dans la poitrine. Mais Mademoiselle Rougemont lui avait interdit de le montrer et de le faire savoir.
Alors elle afficha un sourire, et commença à raconter ses aventures avec Pierre, les chèvres et tout un tas d’autres choses.
Après quelques minutes, quand le sujet changea, cela fit un peu de bien à Heidi, cela lui permettrait de se changer un peu les idées.
Les cousines de Claire allaient beaucoup aider également. Comme elles étaient très gentilles, Heidi reprit vite le sourire et la journée passa beaucoup trop vite.