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Language:
Français
Stats:
Published:
2022-09-13
Words:
2,950
Chapters:
1/1
Kudos:
4
Hits:
119

i was getting kinda used to being someone you loved

Summary:

« Hm, Matt—»

« Foggy? » questionna-t-il, incapable de sentir son bras tout d’un coup. C’était comme s’il s’était volatilisé. « Foggy! Foggy, je t’en supplie, dis-moi ce qui se passe? » 

Mais il avait disparu. Complètement. Et Matt était misérable. 

 

[traduction française]

Work Text:

première année

Chaque fois qu’il pensait à ce jour, il se souvenait toujours des détails à la perfection. La façon que Foggy est arrivé à son appartement, fredonnant une chanson de Grease, en brandissant des cafés et croissants comme s’il s’agissait de trophées. La façon dont il discutait de leur dernière affaire en date alors que Matt souriait simplement en attrapant ses choses pour la journée. La façon qu’il profitait simplement de sa compagnie en mangeant leur petit-déjeuner et en buvant leur café. La façon dont il agrippait son bras, peut-être un peu trop fort, alors qu’ils marchaient en direction du bureau. La façon dont ils ont quitté le bureau pour le déjeuner. La façon dont il était tout simplement sincèrement heureux. 

Alors qu’ils quittaient le bureau, marchant ensemble, Matt tenant le bras de Foggy, certaines choses commencèrent à changer. Des cris, des collisions et des écrasements pouvaient se faire entendre au loin. Quelque chose n’allait pas. Matt s’arrêta net, retenant Foggy. 

« Foggy, il y a quelque chose qui se passe. Il faut que tu partes, maintenant. Rends-toi à mon appartement et restes y jusqu’à ce que je te rejoigne. »

« Mais, Matt—»

« S’il te plaît, » le supplia-t-il. 

« Je ne te laisserai pas seul ici après l’attaque de l’autre jour, d’accord? Si tu veux que j’y ailles, tu viens avec moi, » insista-t-il. 

« Foggy, s’il te plaît. » 

« Non. Ta vie compte tout autant que la mienne. Tu viens avec moi. » 

« D’accord, » accepta-t-il finalement, prêt à marcher aussi vite que possible jusqu’à son appartement. Peut-être n’était-ce pas l’idéal, mais au moins il pourrait s’assurer de le garder en sécurité. Du moins, c’était ce qu’il croyait. 

« Hm, Matt—»

« Foggy? » questionna-t-il, incapable de sentir son bras tout d’un coup. C’était comme s’il s’était volatilisé. « Foggy! Foggy, je t’en supplie, dis-moi ce qui se passe? » 

Mais il avait disparu. Complètement. Et Matt était misérable. 

Maintenant, un an avait passé. Matt ne pouvait toujours pas se figurer tout ce que cela signifiait. Il connaissait la base des événements qui s’étaient produits. Les Avengers avaient perdu et la moitié de l’univers s’était envolée en poussière, Foggy faisant partie de cette moitié.

Certaines nuits, il restait complètement éveillé, ce jour-là rejouant en boucle dans son esprit. Il se demandait si quelque chose avait été fait autrement, est-ce que Foggy serait toujours là? Ses pensées revenaient toujours à une chose. Il aurait souhaité que ce soit lui qui disparaisse. 

Parfois, lorsqu’il se sentait complètement seul et qu’il n’avait plus rien à quoi s’accrocher, Matt écoutait le message vocal, laissé sur son téléphone quelques jours avant la tragédie, par son meilleur ami.

« Hé Matty, c’est moi. J’imagine que tu es sorti pour ton travail du soir. Je me demandais si tu voulais venir prendre le brunch demain avec moi? J’étais supposé y aller avec Karen, mais elle m’abandonne. Apparemment, son rencard se passe super bien. Tant mieux pour elle, elle le mérite. Mais, du coup, elle passe la nuit avec elle et je me retrouve seul pour ma réservation de brunch demain. C’est pour onze heures. Je paye pour ton mimosa à volonté, si tu m’accompagne? S’il te plaît? Allez, envoie-moi un message pour me dire si tu viens. Et que tu vas bien! C’est toujours sympa de savoir que tu es rentré et en sécurité. On se voit peut-être demain. Bonne nuit, » sa voix coupa, terminant le message, et chaque fois Matt avait simplement envie de le réécouter de nouveau. 

La vie sans Foggy était difficile. Par contre, ce message, entendre sa voix, arrivait toujours à lui remonter un peu le moral.

Il suppliait Dieu de ne jamais oublier le son de sa voix.

 

deuxième année

C’était difficile de réaliser que c’était maintenant le monde dans lequel ils vivaient. Un monde avec seulement la moitié de la population. Un monde ayant perdu cette autre moitié. Un monde où ils ne reviendraient jamais. 

Quelques mois après le deuxième anniversaire de leur perte, Matt trouva enfin la force d’engager une nouvelle personne au cabinet. Il ne pouvait pas travailler seul, avec la charge de travail. Bien sûr, Karen était toujours là, Dieu merci, mais il avait besoin d’un autre avocat avec lui.

Il était strict. Il savait ce qu’il voulait et, surtout, ce qu’il ne voulait pas. Si Karen devait encore entendre une excuse idiote comme le fait que la personne respirait trop bruyamment, elle penserait sérieusement à frapper Matt. Mais, finalement, ils rencontrèrent la candidate parfaite. Ariana Rosales était née et avait grandi dans Hell’s Kitchen et venait tout juste de graduer de Columbia. Enfin, ils avaient quelqu’un à engager. 

Pour son premier jour à Nelson, Murdock & Page, Matt montra à Ariana le bureau, tout en lui parlant des affaires en cours. Une fois cela fait, il lui dit de les rejoindre, Karen et lui, dans la salle de conférence lorsqu’elle serait bien installée. 

« Parfait! Je vais déposer ça sur mon bureau, » lui dit-elle, en tournant les talons, prête à aller dans la mauvaise direction. Vers la porte de ce qui avait été le bureau de Foggy. 

« Ne va pas là, » dit-il, le ton froid. 

« Oh, je suis désolée, » balbutia-t-elle. « Je croyais que ce serait mon bureau. »

« Excuse-moi, ce n’était pas clair. Tu prendras mon ancien bureau. Je travaillerai majoritairement dans la salle de conférence à l’avenir. »

« Mais, Mr Murdock, pour le bureau– »

« Personne n’y entre, d’accord? » dit-il simplement. « Et, s’il te plaît, appelle-moi Matt. »

Tout était toujours intact dans l’ancien bureau de Foggy, à l’exception de la poussière s’accumulant sur les livres. Matt n’arrivait pas à se figurer qu’il devrait un jour avoir besoin de vider le bureau et d’y changer quoi que ce soit. Il ne voulait pas oublier à quoi ressemblait les choses quand Foggy était toujours là. Il ne voulait pas effacer ces petits détails qu’il restait de lui. 

C’était déjà assez difficile qu’il ait eu à vider son appartement, des mois plus tôt. La plupart des boîtes étaient toujours dans un coin de son appartement. Quand sa solitude lui pesait plus qu’à la normale, devant insupportable, il passait à travers ces boîtes, en souvenir de son ami. Par moment, il y trouvait des petites choses, comme des photos où d’autres souvenirs, qui ne lui étaient d’aucune utilité et il les envoyait à la mère de Foggy. 

Il était reconnaissant de l’avoir. Depuis l'université, les Nelson l’avait toujours traité comme faisant partie de la famille. Surtout Anna, qui voyait Matt comme un autre de ses fils. Même si Foggy n’était plus là, elle insistait qu’il passe les fêtes avec eux, insistant également qu’il amène Karen si elle n’avait pas d’autres plans.

Pour Thanksgiving de cette année-là, c’est exactement ce qu’il fit. Karen et Matt se rendirent chez les Nelson pour célébrer la fête. Il souriait sincèrement en entendant le son familier du chaos causé par les enfants s’amusant. Lorsque Anna ouvrit la porte, son visage s’illumina, heureuse de voir les amis de son fils.

« Je suis tellement heureuse de vous voir, » les accueillit-elle. Anna prit Karen dans ses bras avant de se tourner vers Matt. « Viens là mon garçon. Ça fait si longtemps que je ne t’ai pas vu. »

« Tu as bien reçu la photo que je t’ai envoyée la semaine dernière? » demanda-t-il alors qu’elle le serrait fort dans ses bras. 

« Oui, merci d'ailleurs. Ça compte beaucoup. »

« Ce n’est pas grand chose. Et je sais qu’elle te sera plus utile qu’à moi. »

« Comment va le travail? » demanda-t-elle alors qu’elle les faisait entrer. 

« Ça va très bien, en fait. On a engagé une deuxième avocate pour nous aider. Elle est jeune, tout juste sortie de Columbia, » lui expliqua Matt. 

« Je suis heureuse que tu aies décidé de garder le cabinet. C’est ce qu’il aurait voulu, » lui dit Anna et il entendit l’émotion dans sa voix.

C’était vrai. Il savait, au plus profond de lui, que Foggy n’aurait pas voulu qu’il laisse tout tomber. C’était leur cabinet, ce pourquoi ils avaient travaillé si fort. Il devait continuer. Si ce n’était pas pour lui, pour Foggy. 

Après Noël, il ouvrit enfin la porte de l’ancien bureau de Foggy, qui serait maintenant le sien. C’est ce que Foggy aurait voulu. 

 

troisième année 

Le jour du troisième anniversaire de la tragédie, Matt resta toute la journée assis par terre dans son bureau, celui qui était autrefois celui de son associé, son meilleur ami. Le monde se remettait tranquillement de ce génocide. Tous s’en remettaient tranquillement, passant à autre chose. Mais, voilà qu’il était là, assis au sol, incapable de bouger, tenant un pull qui ne sentait plus comme son ami. 

« Hé, » vint à ses oreilles la voix de Karen, après ce qui sembla être une éternité. « Je voulais juste te prévenir qu’il est passé dix-sept heures. »

« Merci Karen, » lui dit-il, croyant à peine que la journée entière avait passé sans qu’il ne bouge. 

« Ariana est partie, il ne reste que nous, » annonça-t-elle en avançant vers lui pour s’asseoir à ses côtés. « Tu veux parler de tout ça? »

“Tout ça”. Comme plusieurs tragédies tombant sur le monde, celle-ci était tombée dans celles dont on arrive à peine à en parler. “Tout ça”, c’était la mort de quatre milliards de personnes. “Tout ça”, c’était la mort de son meilleur ami et le fait qu’il n’arrivait pas à se remettre de cette perte. Il commençait doucement à aller mieux, mais, des jours comme celui-ci, le tout était insupportable. 

« Je suis désolé, la journée n’a pas été facile, » dit-il en sentant une larme couler le long de sa joue.

« C’est correct Matt, » rassura-t-elle, passant son bras autour de ses épaules pour le serrer contre elle. Il laissa sa tête se déposer sur son épaule. 

« Non, ce ne l’est pas. Je devrais être passé à autre chose. Ça fait trois ans! Pourquoi est-ce que je n’y arrive pas? »

« C’est difficile de s’en remettre quand on aime autant quelqu’un. »

Ça n’aurait pas dû être une révélation, mais ça le frappa soudainement que, peut-être, ce qu’il ressentait pour Foggy n’était pas simplement de l’amitié. Il avait besoin de s’y attarder un peu plus, de mieux comprendre tout ça. Mais, pour le moment, tout ce qu’il pouvait faire était pleurer alors que Karen le tenait dans ses bras. Il ne savait pas ce qu’il ferait sans elle. 

La semaine suivante, pour la première fois depuis des lustres, Matt se rendit à l’église. Assis à l’arrière, complètement seul, il espérait y trouver une certaine paix d’esprit. Sa foi avait autrefois été la seule chose qui arrivait à clarifier ses pensées. Toutefois, Matt avait de la difficulté à retrouver son chemin vers cela. Soeur Maggie – sa mère – avait également disparu ce jour fatidique. Cela l’avait poussé à se distancer de l’église. Il n’avait plus l’impression d’y avoir sa place, que cela pourrait l’aider. 

Peu importe la relation qu’il entretenait avec sa mère et à quel point celle-ci était compliquée, elle était quelqu’un en qui il pouvait confortablement se confier. Sans elle, il n’avait personne en qui il avait confiance pour le guider dans le bon chemin. Les autres Soeurs et le nouveau prêtre n’était pas suffisant. Maintenant, il devait trouver une façon de se guider lui-même peu importe combien cela pouvait être difficile. 

 

quatrième année

Quatre ans avaient passé. Comme plusieurs personnes aujourd’hui, Matt s’était rendu au monument commémoratif, exposant en gravure le nom de chaque personne disparue. C’était le milieu de la nuit et il était là, seul, dans son costume de Daredevil. Ses gants étaient tenus sous son bras alors qu’il passait ses doigts sur la gravure du nom “Franklin Nelson”. 

« Tu me manques, » souffla-t-il pour lui-même. 

Peu à peu, il commençait à aller mieux. Il se laissait être heureux, autant qu’il le pouvait. Il avait recommencé à fréquenter l’église chaque dimanche, comme avant le Snap. La plupart des jours, il ne ressentait plus le poids insupportable de son chagrin lui pesant sur les épaules. D’autres jours étaient plus difficiles, mais chaque fois il arrivait à s’en sortir. 

Il avait essayé de passer à autre chose. Essayé de rencontrer de nouvelles personnes. Essayé d’aller à des rendez-vous, même avec quelques hommes. Ça ne fonctionnait jamais. Le plus grand problème, il réalisait, était que, au bout du compte, il ne voulait pas être avec un homme . Il voulait Foggy .

Mais il commençait à aller mieux, et c’était tout ce qui comptait.

 

cinquième année

C’était le milieu de l’après-midi, un mardi comme un autre. Matt travaillait sur une nouvelle affaire, dans son bureau. Il sentait le café latté au caramel salé de Karen et entendait Ariana tapé sur le clavier de son ordinateur. Tout était parfaitement normal, comme n’importe quel autre jour. Jusqu’à ce que ce ne l’était plus. Tout d’un coup, tout devint incroyablement bruyant, comme si chaque son dans la rue était amplifié d’un mégaphone. Quelque chose n’allait pas. Quelque chose se passait. Il sentit son coeur faire un saut dans sa poitrine en se remémorant la dernière fois qu’il avait ressenti quelque chose de similaire, plus de cinq ans auparavant. 

Mais, au milieu de ce chaos et de la lourdeur de tout ce qui se déroulait autour de lui, devenant de plus en plus insupportable, il entendit la voix robotique de son téléphone clamer quelque chose qu’il pensait ne jamais plus entendre. “Foggy… Foggy… Foggy…” Matt fouilla pour le trouver, incapable de percevoir où était son téléphone avec ses sens, complètement submergé par tous ces sons autour de lui. 

« Allô? »

« Matt? » il entendit Foggy dire. Comment était-ce possible? « Merde, j’ai aucune idée de ce qui se passe. Où es-tu? »

« Bureau, » parvint-il difficilement à dire, sa voix tremblante. 

« D’accord. J’arrive. C’est une vraie jungle ici. Je serai là bientôt, d’accord? » Lorsque Matt marmonna une réponse, il raccrocha rapidement. 

Incapable de dire, faire ou penser quoi que ce soit, Matt resta simplement où il était, assis à son bureau. Pendant de nombreuses minutes, il se demanda s’il avait rêvé. S’il avait, peut-être, simplement perdu la tête. Il se demanda si tout ça était réel. Même lorsqu’il entendit ses collègues lui annoncer qu’elles sortaient pour voir ce qui se passait et essayer de comprendre la situation, il n’arriva pas à répondre ou bouger. Il n’était pas certain de ce qui se passait ou de combien de temps il attendit, mais la voix qu’il était si effrayé d’un jour oublié parvint enfin à lui.

« Matt! »

Incertain de comment il arriva à se lever, Matt vint à sa rencontre, ses mains le parcourant, touchant son visage, confirmant que tout ça était bien réel. « Tu es vraiment là. »

« Oui. J’ai entendu des personnes en parler. Certaines personnes étaient disparues pendant cinq ans, c’est bien ça? » demanda Foggy et Matt confirma d’un hochement de tête. « Merde. Une seconde on était sur le point de se rendre à ton appartement et je crois que j’étais en train de me changer en poussière, et la suivante tu n’étais plus là et c’était le chaos total dans les rues. Le fait que c’est un extraterrestre qui a causé ça ne m’a même pas l’air d’être la partie la plus folle, » continua-t-il, parlant rapidement, avant de s’arrêter en remarquant les larmes coulant sur le visage de Matt. « Hé, Matty, ça va aller? »

« Tu es là. Tu es vivant, » souffla-t-il, la voix tremblante. 

« Viens là, » dit-il simplement, offrant ses bras à Matt. Il se laissa presque tomber dans ses bras, surprenant Foggy. Le poids de son chagrin, de sa douleur et de sa solitude des dernières années semblait prêt à enfin le quitter doucement. Il se laissa aller, se permettant de pleurer.

« Tu m’as tellement manqué, » sanglota-t-il, son visage enfoui dans le cou de Foggy. 

C’était si rare que Matt se laisse être vulnérable et, à cause de cela, Foggy se sentit complètement impuissant. Il ne savait pas quoi faire, quoi dire. Il continua simplement de le serrer contre lui, le laissant évacuer tout ce qu’il avait besoin, aussi longtemps qu’il en avait besoin. 

Après un moment, Matt réussit à se calmer un peu, faisant de nouveau face à Foggy, mais n’arrivant pas à le lâcher entièrement. Une main enfouie dans ses doux cheveux et l’autre posée sur son cœur, il savait que c’était le moment de dire ce qui lui pesait sur l’esprit depuis ces dernières années. 

« Foggy, » commença-t-il. « Je t’aime. Je t’aime et je m’en fiche si tu ne ressens pas la même chose, ça n’a pas besoin de changer quoi que ce soit. J’ai juste besoin que tu le saches. Je t’aime. J’ai passé les cinq dernières années à le réaliser. Je croyais que je ne pourrais jamais te dire à quel point je t’aime. »

Il pouvait entendre le cœur de Foggy cogner dans sa poitrine et, si ce n’était pas qu’il doutait que ses jambes puisse le lui permettre, il se serait enfui. Au lieu de cela, Matt resta planté là, alors qu’un silence prit place entre eux. Il fallut un moment avant qu’il n’aille de réaction de la part de Foggy, mais il prit son visage entre ses mains tendrement avant d’écraser ses lèvres contre celles de Matt. C’était intense, passionné et rempli de désespoir causé par toutes ces années de sentiments refoulés. Le baiser les laissa tous les deux le souffle court, la respiration haletante, leur fronts l’un contre l’autre. 

« Je t’aime aussi, Matt, » admit Foggy. « Je croyais vraiment que tu le savais et que tu n’osais simplement pas le mentionner par politesse. »

« Comment est-ce que j’aurais pu le savoir? »   

« Oh, je sais pas Mr je-peux-entendre-les-battements-de-cœur, » plaisanta-t-il. « Ou peut-être toutes ces fois où je t’ai dit que tu étais canon. »

« T’as raison, j’aurais dû m’en douter, » avoua-t-il, en riant. 

« Je te pardonne, si tu me laisses t’embrasser à nouveau. »

« Comme si j’allais te dire non, » rigola Matt, en cherchant de nouveau ses lèvres.

Et, pour la première fois depuis si longtemps, tout allait parfaitement bien.