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Le chancelier suprême Palpatine était un Sith ! Les Jedis n'en revenaient pas, mais l'enregistreur, qu'ils avaient installé sur un coup de tête dans le hangar abandonné où Quinlan Vos avait rencontré Dooku, avait clairement filmé la silhouette encapuchonnée du Maître Sith en compagnie du Comte, et surtout sa voix. La similitude avec celle de Palpatine était trop proche si on considérait le changement de ton approprié à ses deux fonctions. Et la morphologie correspondait tout-à-fait.

C'est pourquoi les meilleurs Jedis de l'Ordre - plusieurs membres éminents du conseil plus quelques valeureux guerriers - furent envoyés arrêter le chancelier au saut du lit. Visiblement, celui-ci ne s'y attendait pas et fut réveillé en sursaut lorsqu'ils débarquèrent dans sa suite. Cela ne l'empêcha pas de réagir promptement en faisant venir à lui un sabre laser. Et de se défendre vaillamment. Le conseil avait pensé être prudent en envoyant autant de monde. Il se trouva qu'ils étaient en fait quand même en difficulté face aux capacités de combat du soit-disant vieil homme. Les Jedis avaient déjà subis de nombreuses blessures lorsque Mace Windu réussi à porter un coup fatal... au sabre laser du Sith. La lame rouge disparut dans un bruit semblable à la rencontre fatale entre le mug de caf de Skywalker et l'un des datapads préférés de Mace.

Désarmé, le Sith ne s'en laissa pas compter pour autant, et balança dans leur direction des éclairs de Force. Cependant, le comploteur de l'extrême - sans doute encore un peu mal réveillé - avait oublié un détail. Sorti du lit par la tentative d'arrestation, il était encore en chemise de nuit. Pas que ça l'ait dérangé pour combattre, mais il était pieds nus. Et ne portait donc pas ses chaussures avec semelles isolantes de 10 centimètres. Il s'auto-électrifia donc en même temps que ses adversaires. Traversé de plein fouet par le courant, son cœur s'arrêta et il s'effondra. Avant d'exploser à cause du court-circuit que sa disparition provoqua dans la Force.

Entre ceux sonnés par la brève décharge électrique, ceux touchés par l'explosion et le plafond de l'appartement qui s'effondra sur eux, les Maîtres Jedi furent évacués dans un état préoccupant. Heureusement les bons soins des infirmières Jedi les remirent à peu près sur pieds, leur permettant de reprendre leurs importantes réunions pour guider l'Ordre Jedi sur le chemin de la sagesse. À l'ordre du jour aujourd'hui : les pour et les contres d'attaquer un Sith au saut du lit.

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Iroko

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Sidious avait récupéré son nouvel apprenti in-extremis. Mais dans quel état était-il ! Il se demandait s'il valait vraiment la peine d'être sauvé. Certes, son potentiel dans la Force était intact, mais à quel point pourrait-il le retaper physiquement ? Et puis maintenant que la quasi-totalité des Jedis étaient morts et que Sidious avait les pleins pouvoirs, avait-il vraiment besoin d'un apprenti aussi puissant et entrainé ? Certes, vu comme il devait être cassé par la perte de tous ses proches, il serait sûrement dépressif et malléable, mais il pouvait se reprendre et vouloir lui prendre sa place d'Empereur d'ici quelques années.

Après mûre réflexion, Sidious décida qu'il préférait plutôt élever un nouvel apprenti plus docile, comme le jeune Maul qui avait été totalement soumis et loyal à son Maître. Même si malheureusement il s'était trop souvent laissé distraire par le plaisir de la chasse, et que ça avait fini par lui être fatal. Il devrait être plus ferme sur la totale dévotion à l'efficacité cette fois.

Sidious n'avait pour autant pas envie de renoncer à l'extraordinaire pouvoir brut de Dark Vador. Heureusement il était parfaitement au courant d'un secret interdit qui avait été profondément enterré par les Jedis. Le taux de midichloriens dans le sang corrélait la puissance de l'accès à la Force. Donc si on transfusait une grande partie du sang d'un Jedi...

Il lui fallut un peu de temps pour trouver un enfant de 2-3 ans - il n'allait pas s'encombrer d'un bébé - avec le même groupe sanguin qu'Anakin et un minimum sensible à la force pour une meilleure compatibilité. Le remplacement total du sang par celui de l'Elu engendra quelques complications médicales, mais après quelques semaines en soin intensif, le corps sembla accepter le fluide étranger comme sien. Quelle chance de ne pas avoir de rejet pour le premier essai !

Sidious garda quand même Skywalker en stase par sécurité, mais après quelques années où le corps de son nouvel apprenti démontra qu'il s'était adapté au renouvellement du sang avec un taux de midichloriens comparable, il fit un trait sur l'Elu. De toute manière la prophétie disait que l'Elu devait ramener l'équilibre dans la Force et c'est ce qu'il avait fait. Pour faire face aux 2 Siths, seuls deux Jedis d'envergure manquaient encore à l'appel des exécutions : Yoda - qui devait se faire bien vieux - et le général Kenobi - qui était peut-être mort quelque part vu qu'il n'y avait aucune trace de lui dans les actions des factions rebelles.

Vador ne servait plus à rien. Et un Sith qui ne servait à rien était remplacé.

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Iroko

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Le combat au sabre-laser était une discipline très acrobatique. En effet, au contraire de l'escrime classique, il n'était pas possible de parer les coups de l'adversaire. Les lames de lumière se traversant, il fallait éviter chaque coup en l'esquivant sous peine de se faire découper en tranches. Comme personne n'avait envie de ressembler à un cake prêt à être servi, seuls les plus hardis et entraînés choisissaient d'user de cette arme.

Inutile de s'étonner dans ces conditions que seule une élite accédait au rang de chevalier Jedi. La plupart des gens sensés préféraient un bon blaster. L'efficacité primait sur la noblesse de l'arme pour le commun des mortels.

Pour les autres l'esquive était une discipline élevée au rang d'art suprême du combat, tout autant que la capacité à saisir les failles de l'adversaire pour lui asséner un coup fatal tout en évitant d'être touché lors de son attaque. Autant dire que les Jedis étaient des gymnastes acrobatiques d'exception, et qu'ils prenaient leur retraite dès que le physique ne suivait plus.

Pour le plus grand bonheur de leur public, les Jedis envoyés en mission étaient donc tous jeunes et vigoureux - en-dehors de Maître Yoda qui du "haut" de ses 900 ans continuait de faire honte aux plus vifs d'entre eux.

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Iroko

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Se battre avec un sabre-laser nécessitait d'estimer avec un minimum de précision à chaque instant la position invisible de la lame de son adversaire - tout en contrôlant la sienne. D'après l'angle du manche, on devinait le placement de la lame dans son prolongement.

Mais l'angle changeait à chaque mouvement de la main de l'adversaire et c'était une prouesse d'attention et de calcul mental de toujours savoir où était la lame, et surtout dans quelle direction elle pointait.

En effet, l'intensité lumineuse du sabre était-elle que, dussiez-vous vous retrouver en mesure de la voir du fait de l'alignement de votre regard avec sa direction de propagation, votre rétine ne s'en sortirait pas sans dommages.

Il n'était donc pas rare de croiser des Jedis borgnes, même si le grand public ignorait sans doute pourquoi. De toute manière ils ne portaient jamais de cache, pour ne pas signaler trop visiblement le point faible dans leur garde. Déjà que ça ne facilitait pas le calcul des trajectoires...

Aucun aveugle par contre. Du moins parmi les Jedi en activité. L'ordre avait beau révérer la Force et la lumière, trop de lumière rend aveugle et personne ne laisserait un aveugle le guider. Tout au plus avait-on un borgne au sein du conseil.

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Iroko

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Quand vous avez une station spatiale de la taille d'une lune, le ménage est une affaire de titan. Et comme le budget est déjà bien englouti par la construction de la base - secrète qui plus est, donc le budget doit venir d'une caisse noire pour ne pas se faire chopper par le sénat impérial - vous ne pouvez pas acheter une armée de droïdes ménagers.

Il reste les troupes réduites déjà en fonction pour sécuriser le site et se familiariser avec les commandes de l'engin. Mais même si les soldats de l'Empire sont encouragés à l'obéissance aux dépends de la réflexion, il semblerait qu'être temporairement reconvertis en hommes de ménage soit intolérable quand on s'est engagé pour combattre, intimider les populations et marcher en rangs. La grève n'avait pas fait long feu ceci-dit quand Dark Vador était arrivé pour régler le conflit. Après avoir nettoyé les éléments problématiques selon lui - à savoir les grévistes les plus virulents - le Sith avait pu se consacrer à sa véritable mission : vérifier que l'arme était bien sur le point d'être achevée.

Le branle-bas de combat pour le premier test vit donc complètement oublier le conflit sur le ménage. ... Et l'exécution de celui-ci. Aussi quand Vador se retrouva face à Obi-Wan Kenobi, leur duel se trouva grandement facilité par la visibilité très nette des lames de leurs sabres, avec toute la poussière qui voltigeait dans l'air à la suite de leurs mouvements de cape. Visiblement ce couloir ne faisait pas partie du service minimum d'entretien obligatoire.

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Iroko

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La salle du trône de l'Empereur Palpatine était plongée dans l'ombre, en-dehors de quelques éclairages au néon. Aussi quand Luke alluma son sabre pour tenter un imperatoricide, il fut surpris de voir clairement sa lame rayonner dans la pénombre.

D'ailleurs il découvrit à cette occasion qu'elle était verte, tandis que celle de Vador qui l'avait bloquée était rouge. On en apprenait tous les jours.

En attendant c'était bien pratique de les distinguer ainsi, c'était plus facile de parer les coups de son adversaire. Si son père croyait lui faire voir rouge, il en serait pour ses frais. Luke allait lui en faire voir des vertes et des pas mûres.

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Iroko

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Les combats au sabre-laser ne pouvaient avoir lieu que sur la terre ferme. Enfin plus exactement en étant sur une planète. En effet, le faisceau des sabres-laser se propageant en ligne droite jusqu'à rencontrer un obstacle, cela pouvait poser problème si le-dit obstacle n'était pas capable de le rendre ineffectif - en le réfléchissant ou en le réfractant par exemple.

L'atmosphère d'une planète jouait très bien ce rôle, il fallait juste faire attention dans quelle direction vous pointiez votre arme pour ne pas transformer le verger voisin en petit-bois pour le feu.

Par contre il fallait éviter À TOUT PRIX d'allumer son sabre quand on avait embarqué à bord d'un vaisseau spatial. Autrement la lame perforait le plafond, puis la cloison d'après, jusqu'à découper la coque externe et inviter le froid de l'espace à s'insinuer dans le vaisseau pour y répandre la mort... si vous n'aviez pas détruit un équipement qui s'en chargerait avant.

C'est pourquoi les Maîtres Jedi confisquaient souvent le sabre laser de leurs jeunes Padawans le temps des voyages intersidéraux. Prudence est mère de sûreté, et il était si facile d'oublier où l'on se trouvait face à une menace. Pour diminuer encore les risques, les Jedis préféraient utiliser des vaisseaux individuels pour traverser le vide de l'espace. Seul une mission de protection ou une nécessité extrême les amenaient à se risquer dans un transport en commun. Où ils n'avaient plus que la Force pour se défendre - même si certains préféraient emprunter un blaster.

Avec toutes ces précautions, il n'y avait pas eu d'accident depuis longtemps. Enfin pour ce qu'on en savait. En cas d'explosion totale d'un aéronef, difficile de découvrir si l'avarie était dûe à un mince trou rectiligne, surtout si la désintégration avait atteint le niveau microscopique.

Apprenant que Skywalker avait encore crashé un speeder en poursuivant un criminel, Mace se demanda si Obi-Wan continuait à garder le sabre laser de son Padawan lors des transferts inter-planètes, malgré son âge avancé. Avec sa tendance à agir avant de réfléchir, le jour - malheureusement proche - où l'Elu serait chevalier et partirait seul en mission, Mace ne se poserait pas trop de questions si son vaisseau venait à avoir un problème sans avoir subi d'attaque.

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Iroko

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Un sabre-laser avait une longueur plus ou moins courte, selon la distance où le combattant préférait avoir le point focal où le laser convergeait pour être utilisable, avant de diverger de manière inoffensive.

Ou presque.

Car un faisceau divergent pouvait être refocalisé par une surface concave. Le pire étant si elle était aussi réflectrice. C'est pourquoi on répétait aux initiés Jedi de toujours faire attention à leur environnement, et de ne jamais combattre dans une galerie des glaces.

Malheureusement, Anakin Skywalker avait tendance à foncer sans trop réfléchir et le malfrat qu'il poursuivait devait être plutôt instruit et rusé - ou alors très chanceux.

Le Jedi pénétra à la suite de sa cible dans le baraquement où elle s'était réfugiée, sabre allumé au poing pour parer les tirs de blaster. Le faisceau de la lame fut refocalisé par le miroir grossissant juste après l'entrée et alla endommager ce qui se trouvait devant le miroir.

Anakin se retrouva avec deux jambes et un bras en moins avant d'avoir saisi la situation et éteint son sabre en catastrophe. Le malfrat en profita pour disparaître, laissant l'orgueilleux Jedi réduit à appeler de l'aide avec son comlick pour être ramassé.

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Iroko

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Les Jedi - et les Sith - avaient toujours tendance à protéger leur dos avant tout. Et pour mieux le faire, à travailler par paire. En effet, si le sabre-laser était une arme fort pratique, il nécessitait une telle quantité d'énergie qu'il était impossible d'utiliser une batterie et qu'on devait recourir à une mini-réacteur nucléaire portatif. Être capable de courir en portant cet attirail sur le dos et veiller à sa protection et à celles des sangles le maintenant était la priorité de tout utilisateur de sabre laser.

Mais comme tout le monde était au courant de ce point faible, il n'était pas rare que les criminels finissent par faire mouche en concentrant leurs tirs en supériorité numérique et que leur malheureuse cible périsse dans l'explosion de la mini-centrale nucléaire. Ce qui avait donné naissance au dicton "Ne jamais se trouver près d'un Jedi sur le point de mourir".

Les affrontements entre Jedi et Sith étaient d'autant plus délicats, surtout qu'on était à bout portant et qu'on n'avait pas toujours le temps de s'écarter quand on provoquait une réaction fatale dans le réacteur de l'adversaire. Parfois cela se résumait juste à une destruction mutuelle assumée.

Pour ça que certains Sith préféraient se reposer sur d'autres armes, et notamment la foudre Sith qui puisait son énergie dans le côté obscur de la Force. Les Jedi eux, préféraient rester fidèles à l'emblème de leur Ordre - surtout que bien maîtrisé ça restait l'une des meilleures défenses contre la foudre Sith.

Après comme la foudre Sith nécessitait d'emmagasiner en soi un concentré de Force de foudre, si la mort survenait avant l'utilisation de toute l'énergie, le corps explosait lorsque l'esprit n'était plus là pour la contenir. Ce qui pouvait amener à un nouveau round perdant-perdant comme la mort du Sith par sabre laser menait à une explosion qui blessait plus ou moins mortellement son adversaire, et risquait aussi d'endommager assez le réacteur du Jedi pour une deuxième explosion.

Pour le commun des mortels, les Jedi et les Sith étaient donc avant tout des bombes sur pattes. À éviter de côtoyer de près. Et à éviter de tenter d'assassiner près d'un centre de contrôle, sauf si c'est celui de votre ennemi.

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Iroko

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La construction d'un sabre-laser demandait une grande précision. Ce n'est pas pour rien que cela faisait partie des épreuves de tout apprenti Jedi.

L'énergie stockée était énorme pour pouvoir assurer le fonctionnement de la lame d'une manière utile et sur un temps assez long.

La conversion de cette énergie en lumière laser de manière parfaite était un équilibre délicat - mais absolument nécessaire ! - à atteindre. Le moindre surplus non converti se dissiperait sous forme de chaleur dans le manche du sabre-laser.

Une chaleur qui pouvait atteindre les 10 000°C !

En pareil cas le manche ne pouvait que fondre, quel que soit sa composition.

Et la main qui le tenait avec.

Évidemment, même avec un sabre-laser bien calibré, on pouvait obtenir le même résultat lors d'un combat, si l'adversaire réussissait à endommager le manche.

Il n'était donc pas rare de voir des Jedi avec des mains mécaniques, suite à un accident de fonctionnement de leur sabre-laser.

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Iroko

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Le sabre laser était une arme très utile et très puissante. Une puissance difficile à obtenir par des moyens technologiques.

Heureusement les Jedi avaient réussi à trouver comment alimenter la lame à partir de l'énergie de la Force.

Ce qui était pratique mais avait aussi de nombreux inconvénients.

On ne risquait pas de tomber en panne d'énergie, mais on se fatiguait à la fournir.

Les enfants de la crèche ne risquaient pas de se blesser avec le sabre laser de leurs gardiens, comme il fallait avoir un minimum de formation dans le maniement de la Force. Mais certains initiés avaient beaucoup de mal à maîtriser la technique nécessaire pour devenir chevalier Jedi.

Comme il fallait un minimum de concentration pour puiser dans la Force, cela posait pouvait poser problème en mission si un Jedi se retrouvait sonné ou drogué. Ou parfois juste blessé, comme tout ce qui altérait la concentration pouvait briser le lien avec la Force.

Ce n'est pas pour rien que les Jedi prônaient le contrôle de leurs émotions et réprouvaient les attachements. Le sabre laser était leur plus grande défense, une défense qui pouvait s'effondrer sous le coup d'émotions mal contenues.

Alors Obi-Wan ne comprenait vraiment pas pourquoi le conseil Jedi avait trouvé que servir de garde du corps à la sénatrice Amidala serait une première mission solo adaptée pour Anakin.

Ils ne s'étaient pas rendu compte de son stupide béguin d'adolescent ? Certes c'était juste le jeu des hormones et ça se tasserait, mais la vie de la sénatrice était mise à prix ! Ce n'était pas le moment de lui refourguer un garde du corps qui risquait de ne pas pouvoir se servir de son arme pour la protéger.

Espérons que le plan de les faire passer pour des réfugiés marche et qu'ils n'aient à affronter qu'une retraite paisible pendant qu'Obi-Wan se taperait tout le boulot tout seul.

Maintenant il ferait mieux de méditer pour ne pas que son exaspération lui fasse perdre la maîtrise de son propre sabre-laser.

Heureusement, être le Padawan de Qui-Gon Jinn lui avait donné beaucoup d'entrainement en la matière.

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Iroko

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Bail jura alors que son garde du corps Jedi s'effondrait à ses côtés, perdant finalement la lutte contre l'inconscience suite à des blessures conséquentes.

Ce fichu terroriste était redoutable et bien armé.

Pas comme Bail qui venait de tirer sa dernière charge. Au moins il était maintenant à l'abri des tirs et l'assassin devrait venir au contact s'il voulait l'avoir.

Saisissant le sabre laser de feu son protecteur - après tout, au corps à corps ce n'était pas si différent d'une épée, non ? - Bail appuya sur le bouton d'allumage.

Rien ne se passa, à part un léger buzz constant.

Pourtant il marchait encore il y a une minute avant que le Jedi ne le lâche !?

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Iroko

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Les Jedi était un ordre millénaire, financé par la République pour former les fonctionnaires de la paix par la Force. Les Sith de leur côté était un ordre privé presque aussi ancien, s'auto-finançant par des moyens divers et opportunistes, dans le but assumé de conquérir le pouvoir personnel ultime à n'importe quel coût - même la réduction drastique de leurs rangs à deux personnes pour limiter la concurrence interne.

La difficulté de mener de front la conquête du monde de manière détournée et indétectable, et l'acquisition des fonds pour la financer, expliquait que les Sith aient parfois tendance à l'économie. Là où les Jedi s'assuraient que leurs membres soient tous équipés de sabre-laser avec un plasma à haute température - ce qui permettait par exemple de l'utiliser comme ouvre-porte blindée - à la technologie de confinement coûteuse, les Sith se contentaient du minimum avec un plasma rouge, déjà bien suffisant pour tuer, renvoyer des tirs et découper pas mal de matériaux.

Cette particularité était peu connue du grand public, comme un plasma rouge était déjà à 2 000°C, une température largement supérieure ne faisait pas une grande différence dans la plupart des situations. Surtout que les Jedi avaient tendance à mettre en avant la résolution pacifique des conflits par la parole, et à privilégier l'arrêt rapide des combats avec des dégâts humains et matériels réduits au minimum.

Mais si la plupart des gens ignoraient le pourquoi, au moins cela avait l'avantage de permettre de reconnaître un Sith d'un Jedi dès qu'il allumait son sabre-laser. D'un autre côté, si un Sith allumait son sabre-laser, vous étiez déjà en très mauvaise posture, à moins d'être un Jedi. Et encore, certains Sith avaient tendance à privilégier quasi-exclusivement l'apprentissage de l'art du combat, négligeant la culture générale et l'art de la négociation - qu'ils appelaient plutôt manipulation - quand bien même à deux contre des milliers de Jedi ça limitait grandement leur panel d'actions en dehors de la survie et du job lucratif d'assassin.

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Iroko

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L'alimentation des sabres-plasma nécessitait un générateur d'énergie, dont la taille restait raisonnable, et une alimentation de plusieurs dizaines de litres d'air par minute d'utilisation. Autant dire qu'il était peu recommandé de combattre dans un lieu clos au risque de s'asphyxier très rapidement.

C'est pourquoi le Temple Jedi avait des salles d'entrainement à l'air libre et des masques à oxygène dans chaque couloir en cas de bêtise des initiés. Et c'est aussi pourquoi l'utilisation dans l'espace confiné d'un vaisseau spatial était interdite. Ce qui n'était guère pratique quand votre transport se faisait arraisonner par des pirates de l'espace et que vous vous retrouviez face à une rangée de blasters.

- Dans votre intérêt, je vous recommande de cesser cet assaut et de regagner votre vaisseau.

- Alors qu'on est en supériorité numérique ? Tu ne manques pas d'air, Jedi !

- Malheureusement si. Autrement je vous aurais déjà arrêtés. Mais si vous continuez à être déraisonnable, je pourrais m'y risquer. Même si ça mettrais en danger la vie de tout le monde ici, si je rate le timing.

Car Quinlan serait autant concerné que les autres par la perte de conscience dû au manque d'oxygène, et s'il s'évanouissait avant d'avoir éteint son sabre ou si personne ne venait à leur secours avant qu'ils aient consommé le reste d'oxygène... Ce n'est pas vraiment le genre d'épitaphe qu'on voudrait mettre sur la fin de sa carrière : a stoppé un assaut de pirates en provoquant la mort de tous les assaillants et passagers, lui-même compris.

Quinlan était peut-être l'enfant terrible de l'Ordre Jedi, mais il y avait des limites aux mouvements téméraires. Même si c'était tentant de réduire au silence cette bande de malfrats en quelques secondes. Et plus facile. Mais il allait devoir trouver un plan alternatif pour s'en sortir. Même s'il gardait quand même l'option dans un coin de sa tête.

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Iroko

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Enfin Tag et Bink allaient avoir de vrais sabres laser ! Les sabres d'entrainement c'était bien, mais ça ne valait pas la puissance et la personnalisation de la véritable arme d'une futur chevalier Jedi, conçu et construit par lui-même.

Tag avait choisi un design assez classique mais avait gravé des maximes de Yoda en petit le long de la garde - fayot. Bink avait préféré partir sur un modèle peu usité mais tellement classe - à ce qu'il savait seul le Maître Jedi Dooku en avait un semblable.

Une fois l'assemblage fini - Tag avait dû revoir le branchement de la cellule énergétique - ils décidèrent d'étrenner leurs armes par un petit duel amical.

C'est avec un sérieux et un décorum fortement exagérés qu'ils se firent face et se saluèrent... avant de se jeter l'un sur l'autre frontalement avec un grand sourire.

Le grésillement des lames l'une contre l'autre les ravit. Mais ils déchantèrent rapidement quand ils se révélèrent incapables de détacher les lames l'une de l'autre pour continuer le combat.

Jocasta Nu soupira en leur rappelant que tous les sabres laser devaient avoir la même polarité - définitivement choisie et fixée bien avant que Yoda ne naisse - pour éviter ce genre de chose, et que Maître Dooku ne serait certainement pas impressionné par une mauvaise réplique avec une polarité inversée.

Mace Windu soupira en apprenant la dernière étourderie du duo incompétent. Vivement qu'ils aient treize ans qu'il puisse les envoyer à l'Agricorps. En espérant que s'occuper de plantes ne soit pas aussi au-dessus de leurs moyens.

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Iroko

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Après avoir massacré sans trop de difficulté tout le temple Jedi - faut dire que les meilleurs combattants étaient dispersés dans toute la galaxie - Dark Vador s'attendait à un véritable challenge en affrontant son ancien Maître.

Ce qu'il n'avait pas prévu c'est que le massacre de l'Ordre entier, jusqu'aux jeunes initiés, aurait un tel effet d'horreur sur Obi-Wan Kenobi qu'il en oublierait ses valeurs de combat à la loyale.

Alors qu'il défiait le Maître Jedi en duel, il fut complètement pris par surprise quand l'homme effondré moralement lui balança soudain une volée de composants qu'il para instinctivement avec la lame de son sabre-plasma, s'apercevant trop tard qu'il s'agissait d'aimants ! Le confinement du plasma par les électroaimants intégrés à la poignée de son sabre fut brisé, et il se retrouva cuit par l'effet de libération.

C'est en ayant l'impression d'être allongé sur un lit de lave qu'un Vador aussi impuissant qu'un homard dans une marmite vit s'éloigner le seul Jedi qu'il n'avait pas pu vaincre. Il aurait dû suivre l'exemple de Palpatine et préférer l'utilisation de la foudre de Force à la technologie élitiste douteuse de l'Ordre Jedi.

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Iroko

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La Force aidait à percevoir la trajectoire d'un tir de blaster pour mieux l'intercepter - et si vous étiez bon en calcul de trajectoire, la renvoyer où vous vouliez - avec votre sabre-laser - ou si vous étiez vraiment bon, avec la Force seule.

Encore fallait-il réagir instantanément et avoir le temps de bouger pour contrer des tirs pas tellement plus lents que la vitesse de la lumière.

Quand c'était des tirs à longue portée, encore... mais il était difficile d'intercepter un tir à 2 mètres de vous, sauf pour ceux doués de prescience.

C'est pas pour rien qu'on disait que le meilleur moyen d'abattre un Jedi était de se mettre à plusieurs contre lui, assez loin pour ne pas être à portée de son sabre laser, assez prêt pour le couvrir de nombreux tirs de blaster qu'il aurait du mal à contrer.

Mais comme les joueurs de gâchette de Nal Hutta s'en rendirent compte, cette technique peut quand même s'avérer impuissante à stopper un Jedi, même amnésique et sans sabre-laser.

En bref, le blaster c'est pratique, mais ça a ses limites contre un Jedi, surtout plus ils sont vieux et habiles. Sans compter qu'il peut vous être arraché des mains d'un simple claquement de doigts.

Donc un conseil, si vous vous retrouvez face à un Jedi, balancez-lui des grenades et déguerpissez. À moins de vous être assuré qu'il s'agit d'un jeunot pas au point pour l'interception de tir ou qu'il a déjà été assez amoché pour que sa concentration lui fasse défaut. À vos risques et périls, c'est pas pour rien que la guilde des chasseurs de primes n'accepte aucun contrat sur Jedi.

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Iroko

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L'Étoile de la mort avait été nommée ainsi, non pas parce qu'elle ressemblait à une étoile - de loin on aurait plutôt dit une lune et de près sa nature de station de combat ne faisait plus aucun doute - mais parce qu'elle contenait une véritable étoile au cœur de sa structure.

Cela n'avait pas été facile d'intégrer un tel corps céleste au sein d'une mécanique effective et sécurisée, mais il fallait bien la puissance de rayonnement d'un étoile pour la dernière lubie de destruction planétaire de l'Empereur.

Les ingénieurs et les constructeurs étaient plutôt fiers du résultat, dont les premiers essais mineurs semblaient annoncer une future opérationnalité complète satisfaisante.

Jusqu'à ce que leur petite étoile qui s'était montrée bien tranquille jusqu'à présent, ne décide soudainement de pousser une petite irruption solaire.

Enfin petite... de courte durée serait plus juste.

Parce que niveau intensité...

Même si on laisse de côté le secteur qui avait été atteint par un panache annelé de plasma ionisé, les particules émises avec avaient court-circuité la totalité des équipements électriques du reste de la station.

Que ce soit réparable ou non n'était pas la question. Une station de combat qui pouvait se saboter toute seule sans crier gare en plein milieu d'une mission et se transformer en cible fixe et inerte n'avait plus aucun intérêt.

La station ne fut pas la seule victime d'un court-circuit, comme les ingénieurs restés sur Coruscant durent faire face à une éruption électrique de l'Empereur - un peu moins surprise pour le coup même s'il était moins soupe au lait que Vador - quand la nouvelle lui parvint.

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Iroko

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La destruction d'Alderande avait été lente, mais cela avait permis de savourer plus longtemps la détresse anticipée puis réelle de la princesse. Un délicieux nectar pour un Sith.

Par contre, quand ils eurent enfin trouvé la base principale rebelle grâce au mouchard sur le vaisseau des évadés, les longues minutes avant l'effectivité de la frappe et les heures qu'il fallut pour que la planète se disloque, laissèrent largement le temps aux rebelles d'évacuer.

Et à Vador d'étrangler plusieurs malheureux ingénieurs. Pourquoi les concepteurs n'avaient-il pas prévu une puissance quintuplée pour anéantir avec célérité leur cible ? Ça servait à quoi si la moitié d'une planète visée avait le temps de prendre le large maintenant qu'ils ne pourraient plus prendre les gens par surprise ?

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Iroko

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La génération et le stockage de l'énergie nécessaire à mouvoir l'Étoile de la mort et à lui permettre de détruire une planète était une véritable prouesse du Génie Impérial.

L'Empire n'était pas fort seulement de son armée, mais aussi d'une ingénierie sans cesse à la recherche de progrès scientifique, pour le bien de l'Empire !

Et tout l'univers ne pouvait que s'agenouiller devant le chef d'œuvre quasi miraculeux que représentait l'Étoile de la mort...

...avant de se rouler par terre de rire en apprenant que le petit point faible de la première édition - qui nécessitait quand même d'arriver à tirer à angle droit avec des torpilles à proton dans un conduit d'à peine 2 mètres, à pleine vitesse à cause des chasseurs qui essayaient de vous descendre - avait été remplacé par un grand couloir où un vaisseau rebelle pouvait à son aise voler jusqu'au générateur principal - qui formait une cible assez grande pour qu'un humain de 8 ans n'ayant jamais appris à viser la touche.

Sans compter que le bouclier qui était censé empêcher d'y accéder avait été désactivé parce que la garnison au sol s'était fait dégommer par des oursons.

Alors certes, ils étaient intelligents, ingénieux et belliqueux, mais il ne viendrait à l'idée de personne de donner vainqueur une peluche armée d'une pique et d'un lance-pierre contre un soldat en armure avec un blaster.

Cette fois-ci le doute n'était plus permis, les stormtroopers avaient véritablement un entrainement pitoyable, et le Génie Impérial n'avait pas dû se pencher sur l'armure de base vu comme elle ne semblait pas réussir à les protéger même contre des armes primitives - déjà que contre les blasters rebelles le résultat n'était pas fameux.

L'Empire se prit donc une triple débâcle avec la destruction de sa nouvelle super arme, la mort de l'Empereur et la perte de toute crédibilité - et les créditeurs du Trésor Impérial se jurèrent de ne plus jamais prêter de l'argent pour construire ce genre d'arme.

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Iroko

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L'Étoile de la mort était la station de combat la plus élaborée de tout l'Empire, avec une puissance de feu capable d'anéantir une planète ! Être assigné à son bord était un honneur.

Même si ça rendait un peu nerveux avec ces milliards de réacteurs nucléaires nécessaires à l'alimentation générale et au chargement de l'arme principale.

Mais l'Empire était un spécialiste de l'ordre. Tout était soigneusement contrôlé et sécurisé.

Évidemment on n'avait pas prévu le cas d'une évasion de prisonnier. Heureusement les dégâts qu'ils firent restèrent confinés à des couloirs de services et à un générateur de rayon tracteur.

Mais quand quelques X-wings rebelles réussirent à se faufiler à travers les boucliers protecteurs...

Nul besoin de trouver de faille dans la structure de la station quand il suffisait de faire un carton sur l'un des réacteur nucléaire pour provoquer une réaction en chaine.

Le personnel qui réussit à gagner l'espace ne le fit pas suffisamment vite pour échapper aux radiations nucléaires.

Et comme les tie-fighter n'avaient pas d'ordinateur hyperspaciaux, la seule unité médicale du coin devait être sur la lune qu'ils avaient manquée de détruire. Au sein de la base rebelle.

Vador fut heureux que son vaisseau soit un tie avancé avec l'option vol en hyperespace, il avait déjà été assez ridiculisé dans cette affaire. Il devait déjà reporter la perte de l'arsenal le plus puissant de l'Empire, inutile de rajouter sa capture au tableau.

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Iroko

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Quand les ingénieurs étudièrent le problème de l'arme demandée par l'Empereur, la seule solution qu'ils trouvèrent fut de mettre une étoile au cœur du projet.

C'était le seul moyen d'obtenir l'énergie nécessaire à la puissance de feu exigée.

Petit problème - en plus de la difficulté de l'entreprise et du travail délicat pour ajuster la mécanique sans droit à l'erreur (on jouait quand même avec un GRAND feu) - il fallait une étoile d'une masse très importante pour atteindre les objectifs.

Donc construire une coque d'autant plus gigantesque pour l'englober à une distance de sécurité suffisante.

Mais l'Empereur semblait décidé à obtenir son caprice coûte que coûte et l'entreprise fut lancée malgré le risque de mener l'Empire à la ruine.

Quelques années plus tard, les plans secrets du projet furent volés par des rebelles.

Dark Vador traqua sans pitié la princesse d'Alderande dont le vaisseau consulaire avait intercepté la transmission secret défense. Même si aucune trace des plans ne fut trouvée et que la jeune sénatrice niait toute implication.

Rien de ce qu'il lui infligea ne put la faire parler, et ils n'avaient aucun moyen de faire pression sur elle, comme il fallait prétendre respecter un minimum les lois de protection des planètes de l'Empire - tant que l'arme de destruction massive ne serait pas terminée pour assurer le pouvoir sans concessions à l'Empereur.

Quelques jours plus tard, la flotte rebelle attaquait le chantier de l'Étoile de la mort, détruisant l'arme de mort - loin d'être opérationnelle - et les quartiers d'équipage attenants - dont à peine un dixième de la surface prévue était achevé - ne laissant que l'étoile briller.

L'Empereur tempêta - au point qu'on dû remplacer son trône qu'il avait court-circuité - mais il dût accepter qu'il ne pouvait pas avoir tout ce qu'il voulait - en tout cas pas avec une opposition armée sur le qui-vive, exterminez-les Vador !

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Iroko

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Le meilleur moyen pour obtenir une grande puissance de destruction, c'est de faire se rencontrer une masse de matière avec l'équivalent en antimatière.

La production d'antimatière était une gageure qui avait longtemps relevé de l'utopie. Mais le Génie Impérial, et surtout l'Empereur, avaient su réaliser ce tour de Force.

L'ennui c'est que tout reposait sur le Seigneur Vador. Lui seul pouvait assurer avec la Force le parfait confinement de l'antimatière créée - histoire de ne pas faire sauter l'Étoile de la mort - et son acheminement vers la cible voulue.

Pour éviter les incidents, il fallait que rien ne vienne perturber la concentration du Sith - surtout qu'il avait une légère tendance à s'emporter. Du coup, impossible d'établir de stock à l'avance, et on évitait si possible le voyage en hyperespace.

Une fois arrivé dans le système de Yavin où elle avait traqué la princesse Leia Organa, l'armée impériale lança donc la production d'une quantité d'anti-matière équivalente à la 4e lune où les rebelles avaient visiblement installé leur quartier général.

Le temps nécessaire à la production était légèrement ennuyeux, mais il ne devrait pas dépasser une heure, et l'armada impériale pouvait bien empêcher les rebelles de fuir pendant se temps là.

Sauf qu'il n'avait pas été prévu que les rebelles partent à l'assaut de l'Étoile de la mort, manœuvre qu'on jugea complètement stupide et sans menace autre que la perte de quelques canons et quartiers de surface... jusqu'à ce que leur cible apparaisse comme un conduit malencontreusement placé.

Certes, le tir était quasiment impossible à réaliser, entre l'angle, la vitesse de passage et la nécessité d'utiliser des torpilles à proton si on voulait faire un carton.

Certes, un coup au but ne ferait qu'ébranler la structure de la station sans l'endommager durablement.

Mais quand le dernier x-wing non encore descendu réussit son tir au but, le tremblement d'Étoile de la mort réalisa les pires craintes de l'État-major Impérial.

Dark Vador fut violemment sorti de sa méditation, et il perdit le contrôle avant de réaliser dans quelle situation il était.

L'empereur perdit donc sa station et son bras droit au même moment, pour avoir voulu jouer avec la matière de l'univers.

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Iroko

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L'Étoile de la mort tirait son énergie du rayonnement d'un trou noir qui se trouvait en son centre.

Seulement la masse du trou noir diminuait en proportion de son rayonnement.

Il fallait donc régulièrement lui faire absorber de la matière pour compenser la perte et éviter un grave accident de fonctionnement.

Heureusement, les déchets ne manquaient pas sur une station de la taille d'une lune.

Et le service d'entretien et les laboratoires de recherches avaient été absolument ravis d'avoir une poubelle sans fond où ils pouvaient jeter tous leurs déchets, même les plus toxiques, sans s'embêter à les trier et les traiter.

Les organisations écologistes auraient encore trouvé à redire sur le fait qu'ils détruisaient certains composants qui auraient pu être recyclés, mais ils n'allaient pas se plaindre, pour une fois que l'Empire ne rejetait pas ses déchets polluants dans le vide spatial ! On pouvait difficilement faire plus propre - bon on ne parlerait pas des déchets produits sur les sites d'approvisionnements en composants qui ne faisaient pas partie des livraisons au chantier.

Une autre utilisation économique était l'exécution de prisonniers. Pas besoin de gaspiller des munitions, du poison ou même du courant pour une électrocution. On balançait le condamné à mort sans même l'anesthésier dans le rayon d'attraction du trou noir et vogue le TIE.

Pour une fois que ces damnés rebelles servaient à quelque chose, c'était bon pour le moral des troupes de les voir réduits à du combustible.

Par contre les stormtroopers n'étaient pas aussi à l'aise de voir passer le cadavre de leurs officiers supérieurs - ou de simples collègues - qui avaient eu le malheur de décevoir Lord Vador pour la dernière fois.

Etait-ce une dernière humiliation du Sith de leur refuser un service mortuaire, ou s'évitait-il de possibles remontrances de l'Empereur suite à des plaintes de familles influentes en ne laissant aucun corps à autopsier ?

Personne n'oserait lui poser la question en tout cas.

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Iroko

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Pour maintenir le trou noir en l'état, on le nourrissait de déchets. Et pour récupérer de l'énergie, on se servait des bennes contenant lesdits déchets.

Envoyée selon une trajectoire précise, la benne à ordures passait au large du trou noir, son contenu non arrimé était attiré au sein du puits gravitationnel tandis que la benne finissait par échapper à l'attraction de celui-ci avec une énergie accrue qu'on récupérait en même temps que la benne.

C'était une tâche monotone mais dont le calibrage devait rester précis, sans quoi on pouvait louper le service ou perdre la benne à ordures !

Et Tarkin avait autre chose à faire que de commander de nouvelles bennes à ordure pour sa station hors de prix.

Sans compter que les stormtroopers n'avaient pas envie de faire l'objet d'un licenciement-déchet pour compenser le prix de la nouvelle benne. Du coup ils regardaient à deux fois les réglages quand ils étaient affectés au service. Voire trois, surtout après avoir chargé une benne avec un collègue qui avait eu la malchance de déplaire au Seigneur Vador.

Tout marchait donc sur des aéroglisseurs au service maintenance du trou noir.

Ben était légèrement ennuyé. Il avait réussi à désactiver le rayon tracteur, mais vu la simplicité de la manœuvre pour le réenclencher, il doutait que le Faucon millénium ait le te temps de passer en vitesse lumière même si l'Empire ne s'apercevait du défaut qu'au décollage du tas de ferraille. Avec toutes les patrouilles postées à proximité, un stormtrooper aurait tôt fait de régler la panne. À moins d'être complètement incompétent, mais l'académie impériale ne pouvait pas être à ce point défectueuse, si ?

Une distraction s'imposait. Et quoi de mieux pour distraire avec efficacité les troupes qu'un dysfonctionnement au niveau du trou noir ? On ne plaisantait jamais avec ces choses-là. Mais Ben allait se permettre de s'amuser avec.

En effet, si le trou noir était trop nourri, il deviendrait trop grand et endommagerait la station. Vus les quantités nécessaires, il n'y avait pas de risque que les stormtroopers y arrivent, même s'ils s'écartaient du protocole de sécurité.

Sauf qu'un cristal kyber dégageait une énergie inouïe. Tant pis si le sabre laser de Ben ne marchait plus s'il se retrouvait face à Vador. De toute manière, tout le monde serait bien trop occupé à évacuer la station.

Ben ferma bien la benne pour que le cristal ne se perde pas, et il dérégla la visée pour faire un tir au but simple.

La Force aida ses doigts tremblants - c'est moche de vieillir - à appuyer avec la solennité qui s'imposait sur le bouton d'éjection.

Et c'est un magnifique tir de Ben ! Youhou !

Maintenant, par ici la sortie, il ne faut pas traîner dans les parages.

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Iroko

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L'empereur n'était pas du genre à accepter les limites imposées aux simples mortels. Quand il voulait quelque chose, il s'ingéniait à plier l'univers à sa volonté.

Aussi quand les scientifiques lui firent timidement remarquer qu'il était impossible de maintenir un trou noir au centre d'une station et qu'ils ne voyaient pas comment contrebalancer l'effet du champ de gravité irrésistible d'un trou noir, Palpatine leur fit son plus beau sourire machiavélique.

Là où la technologie faisait défaut, la Force régnait toujours en Maître.

Tous les acolytes et les inquisiteurs furent réquisitionnés pour la tâche - de toute manière ils étaient presque au chômage vu que les Jedi tenaient plus de la légende ces dernières années, et ça éviterait que Vador soit tenté de les mettre à la retraite définitive.

Les adeptes du côté obscur se retrouvèrent donc consignés dans leur nouveau temple de l'ombre, voués à maintenir le trou noir en son centre pour que celui-ci ne les engloutisse pas.

Vador loua l'ingéniosité de son Maître, en se félicitant d'être encore assez utile pour ne pas être relégué à cette tâche ingrate.

À moins que connaissant son manque de patience et ses difficultés à se concentrer pour effectuer un travail délicat, Sidious ait simplement voulu éviter qu'il ne lui casse son nouveau jouet.

Est-ce que la joie malsaine de son Maître, suite à la mise en service de sa station chérie, suffirait à le rendre plus indulgent face aux dégâts considérables qu'avait subit son Star Destroyer amiral - après que Vador ait ordonné de le faire pénétrer dans un champ d'astéroïdes pour poursuivre un vaisseau rebelle ?

Ah, c'est vrai, indulgence ne faisait pas parti du vocabulaire Sith.

Kriff.

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Iroko

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Le Premier Ordre s'enorgueillit de sa prouesse technique à détruire 5 planètes d'un seul coup, sans même avoir à se déplacer près des cibles.

Sa puissance de feu dépassait de loin celle qu'avait eut l'Empire, et fort du carburant des milliards d'étoiles de la Galaxie, nul ne s'opposerait plus à eux !

C'est alors que les alertes de proximité retentirent.

Un immense astéroïde fonçait sur eux !

Comment est-ce que les astronavigateurs ne l'avaient pas vu venir ?

L'ordinateur répondit qu'il était encore en train de recalculer l'orbite de tous les corps stellaires du secteur, compte tenu de ce qu'il pouvait récupérer de leur trajectoire et vitesse aux derniers instants de l'étoile absorbée. Libérés du champ de gravité, ils étaient à présent relâchés à travers l'espace, jusqu'à ce qu'un autre champ de gravité les freinent assez pour les incorporer à son système. Ou pas.

L'étoile qu'ils avaient choisi était assez solitaire, mais elle avait quand même quelques corps minimes sous son emprise, sans compter les voisins qui combattaient d'habitude sa gravité. Cela suffisait à produire un sacré bordel et des calculs très lourds - et donc très longs à exécuter - pour les pauvres ordinateurs de bord.

On ne pouvait pas sauter en hyperespace en deux minutes dans un univers stable, sans risque de se faire happer par un puits gravitationnel sur notre trajectoire.

On pouvait difficilement survivre dans un champ d'astéroïdes où les collisions changeaient les trajectoires des trois quarts d'entre eux à chaque instant.

Et maintenant on allait devoir évoluer dans un univers instable pour quelques parsecs.

Avant de court-circuiter à cause des dégâts causés par l'astéroïde qui n'avait pu être complètement évité, l'ordinateur eut le temps d'émettre une mise en garde quant à une petite lune, qui avait évolué à la limite de l'emprise de l'étoile défunte, et qui fonçait à présent un peu trop droit vers la planète qui abritait le principal centre de formation du Premier Ordre.

Le tableau de chasse de Starkiller risquait de ne pas se limiter aux 5 cibles désignées.

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Les ingénieur du Premier Ordre s'étaient assuré que la base Starkiller puisse emmagasiner la puissance d'une étoile sans être détruite. Et effectivement le premier test en conditions réelles vit l'absorption d'énergie se dérouler sans encombres.

Par contre la masse absorbée de l'étoile vint augmenter celle de la base, et si le matériel avait des chances de résister, le personnel subit avec plus de dégâts la multiplication extrême de la gravité, s'écrasant de plus en plus au sol au rythme de l'exploit scientifique.

La vitesse d'exécution empêcha que le personnel aux commandes puisse interrompre l'opération avant d'être déjà cloué au sol. Dommage que personne n'ait pensé à une commande vocale - mais il aurait encore fallu réussir à décrocher la mâchoire du sol.

L'étincelle de vie de l'étoile écrasa celle de ses nouveaux maîtres, éclairant ce qui était désormais leur tombeau.

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L'absorption de l'énergie de l'étoile se déroula sans trop de problème, minus quelques corrections et ajustements.

Le triomphe était proche !

Puis vint le moment du tir...

La puissance extrême s'envola vers sa destination fatale... volatilisant l'atmosphère de la base-planète au passage.

Pour prix de sa première action militaire, le Premier Ordre perdit tout le personnel non équipé de combinaison respiratoire.

Personne n'avait pensé à mettre des cloisons d'isolation atmosphérique, après tout c'était une planète, pas une station spatiale.

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Pouvoir tirer à un bout de la galaxie sur une cible située à l'autre bout, le rêve des attaques surprises !

Personne ne pourrait voir leur tir arriver, et tous se rendraient face à la perspective d'être annihilé sans signe précurseur.

La puissance du Premier Ordre avait surpassé celle de l'Empire, leur règne serait incontestable !

Et maintenant était venu le temps de l'inauguration. Cinq planètes parmi les plus influentes et puissantes, allaient être réduites en astéroïdes pour démontrer la puissance de Premier Ordre.

Les tirs s'étirèrent dans l'espace, fonçant vers leur cible sur des distances interstellaires.

Des vaisseaux caméra avaient été installés dans les systèmes pour être aux premières loges, et enregistrer la preuve de leur fait d'arme.

Au final, cela servit surtout à enregistrer leurs erreurs de calculs.

L'un des tirs n'arriva jamais. Les autres frôlèrent pour la plupart leur cible - l'un d'assez près pour qu'une partie de l'atmosphère soit volatilisée, ce qui amènerait peut-être au résultat escompté mais en beaucoup moins spectaculaire - à l'exception du dernier qui mis dans le mile. Dommage qu'une lune ait aussi été alignée et prenne le coup de plein fouet, protégeant sa planète en la dotant d'un nouveau champ d'astéroïdes.

A quoi servait le plus gros canon de l'univers, si les artilleurs ne ciblaient pas correctement ? A moins qu'il soit réellement impossible de garder un faisceau collimaté sur de telles distances.

Mais allez dire ça à un Sith.