Work Text:
« Merlin ! » Le serviteur se précipite vers la chambre de son roi, inquiet par le ton de sa voix. Il entre dans la chambre, trouvant son roi allongé sur son lit, faisant visiblement la tête.
« Arthur, qu’est-ce qui se passe ?
-Je m’ennuie. »
Merlin soupir de soulagement, il s’attendait à bien pire.
« Courage, mon amour, ça va aller.
-Quand ? Dans des heures, des jours, des années ?
-Tu as un rhume, Arthur, ça va aller.
-J’ai des milliers de choses à faire.
-Absolument pas. Leon s’occupe des affaires du royaume pendant que tu te reposes. Toi, tu dois dormir. »
Il soupire, une expression absolument adorable sur le visage. Merlin remonte la couverture sur lui, déposant un rapide baiser sur son front.
«Embrasse-moi, Merlin.
-Gaius a dit que tu étais contagieux. »
Il fait de nouveau la tête et Merlin change d’avis, venant l’embrasser doucement.
« Embrasse-moi encore…
-Je dois faire ta lessive, Arthur.
-Tu travailles trop.
-Mais à qui le dis-tu ?»
Arthur lui prend la main, se décalant pour lui laisser de la place.
« Reste avec moi, je n’ai pas envie d’être seul.
-Et si je tombe aussi malade ?
-Je prendrais soin de toi.
-Et la lessive ?
-J’ai d’autres serviteurs justement pour te libérer du temps quand j’ai envie d’être avec toi. »
Ces mots suffisent à convaincre le serviteur qui vient se glisser dans le lit à côté de lui, l’embrassant doucement. Arthur soupire de contentement, l’attirant dans ses bras. ¸
« Je me sens déjà mieux, murmure le roi en l’attirant dans un autre baiser. »
Ils sont interrompus par la porte de la chambre s’ouvrant sur Gaius qui regarde Merlin d’un air de reproche, croisant les bras.
« Merlin… Qu’est-ce que je t’ai dit Merlin sur la contagion du rhume ?
-Quelque chose qui sonne comme… n’embrasse pas Arthur quand il est malade ? »
Gaius soupire en donnant son remède au roi.
« Je vais en faire d’autres, je sens que nous aurons un autre malade demain. »
Merlin sourit, posant sa tête sur son torse.
« Je suis toujours aux côtés de mon roi. »
Arthur embrasse doucement son front, le serrant contre lui.
« C’est un serviteur fidèle. »
Merlin remarque le regard attendrit et reste confortablement dans les bras de son roi. Il sera sûrement malade demain, mais ce n’est pas grave…
