Chapter 1: Je suis sûr
Chapter Text
Je suis sûr :
En prenant la fuite en ce funeste jour, Gellert Grindelwald avait été convaincu d’avoir pris la bonne décision. Abandonner Albus avait été un calvaire mais avec la mort d’Ariana, le sorcier avait été persuadé que l’homme qu’il aimait ne voudrait plus jamais le voir. Il avait préféré partir plutôt que découvrir le regard empli de colère et de dégoût d’Albus posé sur lui. Il s’était alors lancé dans sa quête des Reliques de la Mort. Il avait volé la Baguette de Sureau à Gregorovitch et il avait commencé ce que lui et Albus avaient prévu : changer le monde.
Le Pacte de Sang qu’il portait autour du cou lui rappelait chaque jour pourquoi il tentait de briser le Secret Magique et pour qui il voulait transformer le monde des sorciers. Seulement au fil des années, l’amour qu’il vouait à Albus Dumbledore se métamorphosa en haine. Albus avait trahi ce en quoi ils avaient toujours cru. Les idées qu’ils s’étaient échangées dans cette grange venaient en partie d’Albus et que faisait ce dernier ? Rien. Il restait terré dans son château à la noix. Les Moldus détruisait leur communauté, ils préparaient des guerres et Albus se cachait à Poudlard. Leur amour, leurs convictions, tout cela ne voulait-il rien dire aux yeux de Dumbledore ? Où était le garçon qui souhaitait parcourir le monde ? Où était ce jeune homme avec des rêves plein la tête et qui souhaitait vivre au grand jour et ne plus subir la rage des Non-Magiques ? Où était ce garçon timide avec lequel Gellert était tombé amoureux ? Était-il mort en même temps que sa sœur ? Avait-il disparu au moment où Grindelwald s’était enfui ? Aurait-il dû rester auprès de lui ?
Toutes ces questions se bousculaient depuis si longtemps dans l’esprit du mage noir. Si bien qu’à présent, tandis qu’il fixait une photographie d’Albus qui souriait au-dessus d’un article dans la Gazette du Sorcier, Gellert Grindelwald n’était plus aussi sûr d’avoir pris la bonne décision.
Chapter 2: Rêve/Cauchemar
Summary:
Gellert a eu une vision.
Notes:
Hello ! Aujourd'hui pour le thème Rêve/Cauchemar, je demande à ceux qui n'ont pas vu le troisième film de ne pas lire mon texte parce que ça spoile. Pour les autres, je vous souhaite une bonne lecture, nagez bien dans le drama et l'angst. (Et pour ceux qui ont la référence, je pense qu'il serait judicieux d'envoyer le Livre La Drague pour les Nuls à Gellert).
Je vous dis à demain !
Chapter Text
Rêve/Cauchemar :
Gellert avait eu une vision. Tout concordait avec ce phénomène qu’il connaissait si bien mais au fond de lui, il espérait que toutes ces images, qui venaient à présent le hantaient dès qu’il fermait les yeux, n’étaient qu’un simple cauchemar. Depuis, il n’arrivait pas à éradiquer ce qu’il avait vu de son esprit, les nuits qui suivirent ce rêve furent passées à fixer le plafond. Des cernes étaient apparues sous ses yeux et Vinda recommençait à le materner.
Ce n’était plus possible.
Il fallait qu’il le voit.
Il fallait qu’il s’assure qu’il était encore en vie et en bonne santé.
C’était risqué et peut-être qu’il refuserait de rencontrer Gellert mais le mage noir devait en être absolument sûr.
Une petite chouette blanche se posa sur le bureau d’Albus Dumbledore à Poudlard, apportant avec elle un petit rouleau de parchemin.
Rendez-vous à ton restaurant préféré à quatorze heures, ce jeudi.
GG
Gellert… Que pouvait-il bien lui vouloir ? Après tout ce qu’il s’était passé entre eux, pourquoi voulait-il subitement le revoir ? Voulait-il reprendre le Pacte de Sang ? Devait-il aller à ce rendez-vous ?
Cela faisait si longtemps qu’il n’avait pas vu son amant autrement que dans les journaux ou dans les villages où son visage était placardé un peu partout. Gellert était le sorcier le plus recherché dans le monde. Sa tête avait été mise à prix et pourtant personne n’arrivait à mettre la main dessus depuis presque plus de six ans. Même si Albus tentait de se convaincre que ses sentiments envers ce mage noir n’avaient plus rien à voir avec ce profond amour qu’il avait ressenti pour lui, une petit voix dans son esprit lui chuchotait que rien n’avait changé. Il était toujours amoureux de cet homme. Gellert était sa faiblesse. Une part de lui avait envie envie de le rejoindre, de laisser une seconde chance à cet amour et de ne jamais briser leur Pacte de Sang. Il était tiraillé entre son cœur et sa conscience.
Deux jours durant, Albus Dumbledore se tortura l’esprit. Si jamais il était vu en présence de Gellert, tout serait fichu, tous penseraient qu’il avait rejoint son ancien amant. Mais en même temps, il était curieux. Curieux de savoir ce que Grindelwald lui voulait. Et peut-être aussi parce qu’il avait envie de voir l’homme qu’il avait aimé.
Quand vint l’heure du rendez-vous, Gellert Grindelwald s’arrêta devant ce restaurant moldu qu’Albus aimait tant. Il ne comprenait pas cet engouement que Dumbledore avait pour ces vermines. Gellert avait Vu l’avenir et tout ce qu’il y avait n’était que mort et destruction. Une deuxième guerre était là, causée par ces êtres dénués de magie et personne n’essayait de les arrêter. Des sorciers y laisseraient leur peau, certains seraient déportés et mouraient dans d’abominables conditions, leurs armes seraient plus destructrices que durant la première guerre. Et pourtant Albus était là, assis à une table entouré de ces Non-Maj, buvant un thé, et lui, lui qui essayait de changer le monde était considéré comme un criminel, un assassin, un meurtrier, un homme dont l’esprit était si corrompu par la magie noire qu’il pouvait vous tuer d’un seul regard. C’était ridicule. Pourquoi personne ne voulait croire en ses visions et en sa cause ? Tout ce qu’il voulait, c’était sauver le monde des sorciers.
Soupirant, Gellert reporta son attention sur la silhouette d’Albus. Il ne pouvait apercevoir le visage de son ancien amant et soudain, les images de son rêves l’assaillirent à nouveau.
Albus, affalé contre un pilier.
Albus, vieux, le teint pâle, sans baguette, suppliant un homme, une main noircie par un maléfice.
Un éclair vert.
Albus chutant dans le vide.
Une tombe blanche où reposait le corps de ce grand sorcier.
Il fallait qu’il voit son visage. C’était crucial.
Disparaissant sans un bruit, Gellert réapparut dans un coin sombre du restaurant avant de s’approcher de la table d’Albus. Il était bien là, vivant. Lorsque ses yeux bleus se posèrent sur lui, un petit sourire vint étirer les lèvres du professeur. Le cœur du mage noir s’emballa contre son gré dans sa poitrine et son regard s’adoucit. Albus était magnifique… et il allait bien. Un poids disparut des épaules de Grindelwald et il en vint à la conclusion qu’il n’était peut-être pas encore prêt à voir Albus mourir.
Chapter 3: Pouvoir
Summary:
Gellert a été renvoyé de Dumstrang.
Notes:
Hello ! Aujourd'hui pour Pouvoir, nous allons plonger dans la jeunesse de Gellert. J'espère que ça vous plaira !
Je vous souhaite une bonne lecture et à demain !
Chapter Text
Pouvoir :
Gellert avait été renvoyé de Dumstrang pour soi-disant usage excessif de magie noire. Quel ramassis de bouse de dragon. Comme si la magie noire était interdite dans cette école. La bibliothèque regorgeait de livres dangereux qui n’auraient jamais dû se trouver dans un lieu empli d’adolescents et on l’accusait de s’en servir. Quelle bande d’hypocrites. Tous autant qu’ils étaient.
De toute façon, il n’avait pas besoin d’être scolarisé. Il apprenait très bien tout seul et sans se vanter, il était au-dessus de tous ces pignoufs de septième année. Il était un petit génie qui s’ennuyait comme un rat mort en classe. L’école était une perte de temps pour lui. Il voulait voyager, découvrir le monde, le remodeler et plus encore. Il avait soif de connaissance et de pouvoir. Il avait des rêves plein la tête. Seulement voilà, il n’était pas majeur et la trace lui collait à la peau.
Déscolarisé et ayant nulle part où aller, Gellert fut accueilli chez sa grand-tante en Angleterre. Godric’s Hollow était un petit village où tout le monde semblait se connaître. Il n’y avait pas grand-chose à faire et pas grand-chose à voir mais Gellert était heureux de passer un peu de temps avec Bathilda. Seulement, cette dernière ne cessait de le tanner pour qu’il rencontre un certain Albus Dumbledore, soi-disant un grand sorcier avec qui il pourrait merveilleusement bien s’entendre. En toute franchise, l’adolescent n’était pas vraiment emballé par l’idée. Il n’était pas venu ici pour se faire des amis. Il était très bien tout seul et puis, il n’avait pas le temps. Il avait récemment découvert la tombe d’Ignotus Peverell, un des détenteurs des Reliques de la Mort ! Alors, non Gellert n’avait pas le loisir de rencontrer de nouvelles personnes car depuis cette trouvaille, le jeune homme s’était plongé dans l’histoire des trois frères et de Godric’s Hollow. Lui qui avait toujours été fasciné par ce conte venait de trouver une pépite dans ce village perdu.
Mais Bathilda n’était pas facilement découragée et elle décida d’inviter Albus Dumbledore à dîner. Quelle vieille chouette malfaisante !
Il ne voulait pas rencontrer ce garçon insignifiant. Gellert aimait sa grand-tante mais elle avait tendance à mettre son nez dans les affaires qui ne la regardaient pas.
Au pied du mur, Grindelwald se vit contraint et forcé de faire connaissance avec ce Dumbledore de pacotille. Pour ne rien arranger, Bathilda lui demanda d’accueillir le jeune homme car, comme par hasard, elle était très occupée en cuisine. For-mi-da-ble. Cette soirée s’annonçait des plus merveilleuses… Qu’avait-il fait à Merlin pour mériter cela ?
Cependant, lorsqu’il alla ouvrir la porte, il ne s’attendait pas à tomber sur un garçon aux yeux d’un bleu si pur qu’ils lui rappelaient la couleur du ciel en un beau jour d’été ou l’eau claire des lacs ensoleillés de son pays natal. Ses cheveux auburn lui tombaient sur les épaules et encadraient son beau visage. Il était… splendide et à couper le souffle.
- Euh… Bonsoir. Tu… tu dois être Gellert ?
Cette voix fit chavirer le cœur de Gellert Grindelwald et brusquement tout son génie disparut. Il se sentit comme un parfait idiot à ouvrir et fermer la bouche sans qu’aucun son n’en sorte comme un poisson hors de l’eau. On disait que la première impression était importante et bien la sienne était à vomir.
- Gellert, vas-tu enfin laisser Albus entrer ?
- Euh oui pardon tante Bathilda. Je t’en prie, entre, Albus Dumbledore.
Refermant la porte derrière ce beau jeune homme, Gellert souffla un bon coup. Bathilda avait eu une brillante idée et cette soirée allait être merveilleuse.
Chapter 4: Chance
Summary:
Un match de Quidditch oppose Gryffondor à Serpentard.
Notes:
Hello aujourd'hui pour Chance, je vous propose un petit texte humoristique (enfin j'espère qu'il est un peu drôle xD). Je suis pas super satisfaite mais bon c'est pas grave. Je vous souhaite une bonne lecture et à demain !
Chapter Text
Chance :
- Je pensais que tu détestais le Quidditch.
- C’est le cas, mais voir Serpentard battre Gryffondor, c’est un évènement que je ne raterai pour rien au monde.
Un son outré quitta la gorge du professeur Dumbledore qui manqua de trébucher face une affirmation aussi grotesque. Gryffondor être battu ? Impossible.
Les deux hommes marchaient en direction du stade de Quidditch où la finale opposait les deux maisons rivales, Serpentard et Gryffondor. La plupart des élèves et professeurs étaient déjà installés dans les tribunes et les derniers retardataires arrivaient tout doucement. Cependant, malgré l’impatience des autres, il y en avait qui prenaient leur temps comme ces deux professeurs qui se disputaient le dénouement du match.
- Qu’est-ce qui te fait croire que Serpentard va gagner ?!
- Et bien, ils se sont entraînés dur. Ils sont arrivés en final. Ils ont donc toutes leurs chances de gagner.
- Mais je te signale que Gryffondor aussi à toutes ses chances de gagner !
- Faisons un pari. Celui qui gagne aura le droit… à tout ce qu’il veut pendant une semaine. Murmura Grindelwald d’une voix sulfureuse.
- Dîtes donc professeur Grindelwald, je ne vous pense pas comme ça…
- Et vous n’avez encore rien vu professeur Dumbledore…
Les deux hommes s’étaient arrêtés sur le chemin et sans s’en rendre compte, leurs corps se rapprochèrent. Leurs regards s’étaient fait brûlant et l’air autour d’eux semblait crépiter. À cet instant, ils auraient sans doute souhaité se retrouver dans leurs appartement et au diable le match, il y avait plus urgent à faire, comme s’embrasser, se déshabiller et parcourir le corps de l’autre de sa lang…
- Hem !
Un raclement de gorge les obligea à s’éloigner. Si Albus devint aussi rouge que son écharpe – enfin l’écharpe qu’il avait subrepticement volé à son amant – Gellert lui, afficha un petit rictus amusé.
- Nos excuses, Vinda.
Vinda Rosier, une vieille amie de Grindelwald, qui était venue assister au match sur invitation de ce dernier, se tenait derrière eux, les mains sur les hanches.
- Je suis venue assister un match de Quidditch, pas un match du regard le plus brûlant du monde. Ma parole, prenez une chambre tous les deux.
Un grognement s’éleva d’Albus qui cacha son visage cramoisi dans ses mains.
- Et vous, Dumbledore, vous ne devriez pas parier avec lui.
Sur ces bonnes paroles, Vinda les laissa au milieu du chemin et fila s’asseoir dans les tribunes.
Bien évidemment, Albus décida de parier et bien évidemment, il perdit son pari.
- Tu as eu de la chance voilà tout. Dit-il après le match.
- La chance n’a rien à voir là-dedans Liebling.
- Tu as triché ?!
Gellert ne répondit pas mais son petit air satisfait en disait long.
- Je n’y crois pas ! Tu n’es qu’un sale tricheur !
- Je vous avez prévenu Dumbledore. Renifla Vinda.
Chapter 5: Rire
Summary:
Albus et Gellert ont un rendez-vous en amoureux.
Notes:
Hello ! Bienvenue sur le texte Rire, préparez-vous à une bonne dose de fluff !
Chapter Text
Rire :
Albus attendait, assis sur un banc dans le Parc Victoria, à Londres. La neige tombait en petits flocons et une fine pellicule blanche commençait à recouvrir les arbres et la pelouse.
Le nez enfoui dans son écharpe, Albus observait le monde autour de lui.
Dans la nuit tombante en ce jour de décembre, des enfants tentaient d’attraper la neige et leurs rires s’élevaient dans les airs. Des couples se baladaient main dans la main, des chiens couraient dans tous les sens et un petit écureuil contemplait toute cette agitation du haut de son arbre. Mais ce qui retint particulièrement l’attention du professeur fut les couples qui déambulaient librement ou qui s’embrassaient à la vue de tous sans craindre le jugement des autres. Albus aurait aimé pouvoir se promener bras dessus, bras dessous avec Gellert. Il aurait aimé pouvoir l’embrasser devant d’autres personnes sans avoir à craindre les regards de dégoût, les insultes et parfois même, dans les cas les plus extrêmes, les coups. Aimer quelqu’un du même sexe était une aberration et une abomination chez les Moldus comme chez les sorciers. Pourtant Albus espérait qu’un jour le monde change et qu’il puisse enfin montrer au grand jour son amour pour Gellert.
Cependant, aujourd’hui, ils devaient toujours se cacher, regarder par-dessus leur épaule avant d’exprimer leur tendresse. C’était fatiguant d’être toujours à l’affût des moindres oreilles et yeux qui traînaient.
Albus soupira, laissant ses rêves d’un monde meilleur retourner dans leur boîte au fond de son esprit. Ce soir, il avait rendez-vous avec son amant et ses sombres pensées n’avaient pas le droit de venir gâcher cette soirée. Ils devaient se rendre dans un restaurant, dîner en amoureux et se retrouver dans une chambre avec si possible une excellente bouteille de champagne. Un délicieux frisson qui n’avait rien à voir avec le froid lui parcourut l’échine. Il avait hâte que Gellert arrive.
Celui-ci apparut d’ailleurs au milieu du parc et ses yeux sondèrent la foule et ne mirent que quelques secondes avant de se poser sur Albus. Un sourire tendre vint étirer ses lèvres et son regard habituellement aussi froid que les hivers scandinaves, s’adoucit immédiatement. D’un pas assuré et incroyablement… sexy – par Merlin, Albus avait bien envie qu’ils sautent la case restaurant pour aller directement à l’hôtel – Gellert s’avança vers son compagnon.
Leurs mains avaient envie de se toucher, leurs doigts de s’entrelacer et leurs bouches de s’embrasser mais ils se contentèrent d’un sourire et d’un regard lourd de sens.
- Albus.
- Gellert.
- Y allons-nous ?
- Avec joie.
Gellert emmena Albus dans un restaurant où les personnes comme eux n’avaient pas à se cacher. Dumbledore n’en revenait pas. Pourquoi découvrait-il cet endroit seulement maintenant ? C’était… magique. Voir toutes ces personnes dîner avec leur compagnon du même sexe lui redonnait espoir.
Mais pour l’heure, son attention fut retenu par son Gellert venait de retirer son long manteau noir pour révéler un smoking impeccable. L’estomac du professeur se mit à faire de drôles de petits soubresauts. Par la barbe de Merlin, comment allait-il pouvoir attendre la fin du dîner alors qu’il avait déjà une folle envie de lui sauter dessus ?
Gellert dût capter son regard brûlant de désir car un petit rire s’échappa de ses lèvres et il vint lui chuchoter à l’oreille :
- Patience Mein Liebe. Chaque chose en son temps.
Chapter 6: Ivresse
Summary:
Albus souhaite que son frère et son amant cessent de se faire la guerre.
Notes:
Hello ! Pour Ivresse, je vous propose un peu d'angst, de l'humour et du fluff !
Je vous souhaite une bonne lecture et je vous dis à demain pour du drama.
Chapter Text
Ivresse :
Albus avait décidé qu’il était temps de mettre les vieilles querelles de côté et d’aller de l’avant. C’est pour cela que ce soir-là, il décida d’aller boire un verre à la Tête de Sanglier avec Gellert. Abelforth et son amant devaient enterrer la hache de guerre pour sa santé mentale.
Albus savait que réconcilier les deux sorciers n’allait pas être du gâteau. Abe et Grindelwald s’étaient toujours haïs et depuis la mort d’Ariana… Enfin, c’était du passé maintenant et l’heure était venue de tourner la page. De l’eau avait coulé sous les ponts et les hostilités devaient cesser. Gellert leur avait permis de retrouver Aurelius et de lui offrir une vie confortable malgré la maladie. Alors pour le bien de leur famille, ils devaient essayer de s’entendre.
- Je pense que c’est une très mauvaise idée.
- Sois optimiste.
- Nous nous détestons, Albus. Je ne vois pas pourquoi cela changerait brusquement.
- Parce que je ne veux pas être à nouveau déchiré entre ma famille et mon amant et qu’aujourd’hui nous sommes des adultes responsables.
- J’admire ton optimisme Liebling.
Les deux hommes passèrent la porte du bar et immédiatement un silence de plomb s’abattit sur la salle. Les regards des clients se tournèrent vers Abelforth qui s’était arrêté d’essuyer son verre au bar et les nouveaux venus, debout dans l’entrée.
- Qu’est-ce qu’il fait ici ? Gronda le barman.
- C’était une mauvaise idée, Albus… Allons-nous-en… Chuchota Gellert.
- Non, nous restons.
- Oh je ne crois pas non. Lui, il ne reste pas.
- Ne commence pas Abe. S’il te plaît.
Les clients continuaient de les observer avec une curiosité non dissimulée, attendant avec impatience de savoir lequel de ces trois sorciers allait tirer sa baguette en premier.
- Nous voulons juste boire un verre… Je t’en prie, Abe…
Abelforth grogna une réponse qu’Albus prit pour un « d’accord » et avec Gellert ils se trouvèrent une table à l’écart des autres. Sachant pertinemment que son frère ne viendrait pas prendre leur commande, le professeur de métamorphose alla au comptoir et il fut accueilli par un regard noir et assassin.
- Tu es gonflé de venir ici avec lui ! Après tout ce qu’il a fait, tout ce qu’il fait subir à notre famille !
- Abe…
- Tu t’attendais à quoi au juste ? C’était quoi ton plan, génie ? Qu’on se tombe dans les bras et qu’on devienne les meilleurs amis du monde ? Que je devienne un grand admirateur du sorcier le plus puissant qui a tué notre sœur ? Je suis désolé Albus, mais ça n’arrivera pas.
Albus soupira. Peut-être que son amant et Abe avaient raison. Peut-être qu’il leur était impossible de s’entendre. Peut-être que les blessures étaient impossible à guérir mais Albus avait tant espéré.
Soudain le regard d’Abelforth se durcit encore plus et Gellert apparut à la droite d’Albus.
- Casse-toi de mon bar Grindelwald.
- Non. Tu me détestes. Je te déteste. Là-dessus, nous sommes d’accord. Mais pour Albus, je te propose une trêve. Pas d’hostilité, d’insultes, pas de sorts, juste la tolérance. Tu me tolères, je te tolère et ça s’arrête là.
Albus dévisageait son amant, les larmes aux yeux. C’était la plus belle preuve d’amour de Gellert.
Abelforth, quant à lui, continuait de lancer des œillades meurtrières à son pire ennemi et puis, il finit par lâcher :
- Très bien Grindelwald. Mais que les choses soient claires, à la moindre incartade, au moindre faux pas, je te tue.
« Rêve toujours » voulut répliquer Gellert mais il décida de se contenter d’un simple hochement de tête.
Le reste de la soirée fut passée à boire et Albus sentit rapidement l’alcool lui monter à la tête.
- Tu sais que t’es beau towa… Dit-il en dévisageant amoureusement Gellert.
- Oh pitié dîtes-moi qu’je rêve.
- Albus Mein Liebe, je crois que tu as trop bu.
- Noooooon !
- Pour une fois je suis bien d’accord avec l’autre abruti… Soupira Abelforth.
- Eh ! On avait dit pas d’in… d’intulses… d’insutes…
- D’insultes.
- Ouaaaaaais.
- Je crois qu’il est l’heure de rentrer Liebling.
- Quowaaa ?! Mais il n’est même pas taaaaard !
- Oui mais tu as assez bu comme ça.
- J’ai une chambre de libre à l’étage. Grogna Abelforth.
- Merci.
- Hmph.
Gellert essaya tant bien que mal de traîner un Albus totalement ivre à l’étage mais la tâche s’avérait ardue.
- Albus aide-moi un peu s’il te plaît… !
- Je t’aime towa.
- Oui moi aussi je t’aime mais là il faut que tu montes les marches… !
- Aaaaaah !
Et lorsqu’enfin Gellert réussit à mettre son compagnon au lit, celui-ci ronflait comme un sonneur.
- Tu ne tiens vraiment pas l’alcool.
Chapter 7: Collision
Summary:
Le Pacte de Sang se détruit.
Notes:
Hello ! Pour le texte sur Collision, je vais demander à ceux qui n'ont pas vu le troisième film de ne pas lire car ça spoile une scène très importante du film. Pour les autres, sortez les mouchoirs et bonne lecture !
Chapter Text
Collision :
Albus.
Encore et toujours Albus.
Le Qilin s’était incliné face à Dumbledore comme si le destin prenait un malin plaisir à prouver à Grindelwald qu’Albus Dumbledore était bien mieux que lui.
Qu’y avait-il de pur dans un être qui se terrait dans son école tandis qu’une guerre risquait de tout détruire ? Gellert tentait de faire bouger les choses, d’ouvrir les yeux au monde. Sa cause n’était-elle pas noble ? Pourquoi personne ne voulait croire à ses visions ? Pourquoi les sorciers qui avaient rejoint sa cause se détournaient-ils de lui ? D’abord Albus, Queenie et maintenant Aurelius.
Aurelius qui aurait dû accomplie sa tâche.
Aurelius qui aurait dû éliminer Dumbledore.
Aurelius qui se trouvait à présent devant lui, bloquant l’image d’Albus.
Aurelius.
Une rage monstrueuse envahit le corps de Gellert Grindelwald. Comment avait-il pu le trahir ? Lui qui lui avait offert un foyer, un espoir, un avenir. Aveuglé par la colère, le mage noir leva sa baguette et la pointa sur ce jeune homme qui avait osé le défier.
Avada Kedavra.
C’était un acte désespéré et irréfléchi mais il était trop tard, le sort quittait la baguette de Sureau, éclairant son visage de vert.
Mais encore une fois, Albus était là pour réduire ses plans à néant. Albus et son imbécile de frère. Quelle douce ironie. Les Dumbledore réunis pour sauver un jeune homme atteint du même fléau que leur sœur, cette même sœur qui par le passé les avait séparés.
Trois sortilèges entrèrent en collision. Un de mort et deux de protection.
Cependant, quelque chose attira l’attention de Grindelwald.
Le Pacte de Sang.
La preuve de l’amour qui existait entre Albus et Gellert.
Ce totem était en train de se désagréger petit à petit.
Albus le remarqua également et lorsque leurs regards se croisèrent, le choc, la colère et peut-être un brin de curiosité se reflétèrent dans leurs prunelles.
Au fond de son cœur, Gellert pouvait sentir le lien qui l’unissait à Albus se briser et un froid glacial commença peu à peu à l’envahir. C’était impossible. Leur pacte ne pouvait pas être détruit aussi facilement ! Il était fait pour durer au-delà des épreuves. Et pourtant, la chaîne qui avait si souvent reposé autour du cou du mage noir et qui retenait la petite fiole au poignet d’Albus, partait en fumée.
Le temps sembla s’arrêter. Le monde autour d’eux disparu. Il ne restait plus que deux amants au destin tragique, condamnés à être dans deux camps opposés et à s’affronter. Leur pacte s’était figé au-dessus du sol, résistant tant bien que mal à son inévitable destruction.
Tu as eu ce que tu voulais, Dumbledore. Que sommes-vous à présent ?
Mais aucun son ne sortit de la bouche de Grindelwald. Au lieu de ça, sa rage explosa à travers un sort.
Plus jeunes, pendant ce fameux été où leur amour était né, ils avaient aimé se défier. Leurs duels les avaient toujours amusés, chacun découvrant la puissance de l’autre. Mais aujourd’hui, il n’y avait plus rien d’amusant, il n’y avait plus qu’une explosion de colère. Les sortilèges qui fusaient des baguettes étaient fait pour infliger de la douleur. Cet amour qui les avait unis s’était transformé. Ils n’étaient plus amants, ils n’étaient plus que deux ennemis qui s’affrontaient.
Chacun de leur mouvement les rapprochait un peu plus. Perdus dans leur danse effrénée, ils se rendirent compte de leur proximité qu’au moment où leurs bras s’entrecroisèrent. Dans un même geste, ils se libérèrent et pointèrent leur baguette sur le visage de l’autre, un sort sur le bout de la langue, prêt à être lancé.
Mais quelque chose les en empêcha.
Sous la paume de Gellert, le cœur d’Albus battait à la chamade. Il ne se souvenait pas d’avoir posé sa main sur la poitrine de son ennemi et à en croire le regard que lui lança Albus, lui non plus, ne s’était pas attendu à ce que sa main ne se pose sur le torse de Grindelwald.
Sens-tu mon cœur qui bat pour toi, Liebling ?
Mais au final, aucun de ses mots ne quitta les lèvres du mage noir et Albus finit par se détourner. La panique submergea Gellert, s’insinuant dans ses veines comme un poison. Il n’allait pas l’abandonner comme ça, si ? Il ne pouvait pas l’abandonner ! Ils étaient liés tous les deux et ce à jamais ! Albus n’avait pas le droit de le laisser seul ! Il ne voulait pas être seul, il ne voulait pas perdre Albus !
Alors dans un dernier acte désespéré, espérant obtenir une réaction chez Albus, Gellert s’écria :
- Qui va t’aimer maintenant Dumbledore ?!
Chapter 8: Adieu
Summary:
Gellert reçoit une visite dans sa cellule.
Notes:
Hello ! Pour Adieu je vous propose de pleurer un bon coup haha. J'ai repris la scène d'Harry Potter et Les Reliques de la Mort où Gellert reçoit une certaine personne dans sa cellule.
Je vous souhaite une bonne lecture et à demain !
Chapter Text
Adieu :
Albus était mort.
Au fond de sa cellule de Nurmengard, Gellert Grindelwald avait senti une partie de son cœur s’envoler au même instant où le sort avait frappé la poitrine du professeur Albus Dumbledore. Néanmoins, l’ancien mage noir n’était pas triste. Il savait que bientôt il dirait adieu à ce monde et qu’il rejoindrait cet homme qui l’avait enfermé ici et qu’il aimait toujours malgré toutes les années qui avaient passées. Peut-être que dans l’au-delà, ils pourraient tous les deux repartir à zéro et être heureux. Avant sa mort, Albus avait repris contact avec lui et lui avait envoyé des lettres. Il lui avait parlé de Poudlard, de la montée au pouvoir d’un certain Lord Voldemort et de sa chasse aux horcruxes. Gellert n’avait pas pu lui répondre mais recevoir toutes ces lettres lui avait redonné espoir. Après plus de cinquante ans passées derrière les barreaux avec pour seules compagnies sa conscience et ses visions, Gellert revivait. Albus pensait toujours à lui.
C’est pourquoi, lorsque Lord Voldemort se présenta dans sa cellule, Gellert sourit. Il avait Vu cet instant. Voldemort voulait la baguette de Sureau. Ha ! Quel mage noir pathétique. Il était si effrayé par la mort qu’il avait séparé son âme en plusieurs morceaux. Lâche !
- Vous voici donc. Je me doutais que vous viendriez… un jour.
Il voyait l’espoir au fond des prunelles rouges et inhumaines de ce sorcier. Comme si il allait lui révéler où se trouver la baguette. Il pouvait toujours courir. Il était hors de question que cette chose ne viole la tombe de son Albus.
- Mais votre voyage aura été vain. Je ne l’ai jamais eue.
- Tu mens !
Un rire dément s’échappa de sa gorge face à la colère de cet imbécile.
Désespéré à ce point ?
Mais Gellert se contenta de sourire. Il voulait rejoindre Albus. C’était tout ce qui comptait maintenant. Ce Voldemort l’ennuyait et sa présence l’agaçait. Ce sorcier qui se prenait pour Dieu et se croyait être un grand mage alors qu’en réalité, il n’était rien. Albus Dumbledore avait été un grand sorcier. Tom Jedusor n’était qu’un moins que rien, un menteur, un escroc, un meurtrier.
- Tuez-moi donc Voldemort, la mort sera la bienvenue ! Mais elle ne vous apportera pas ce que vous cherchiez. Il y a tant de choses que vous ne comprenez pas…
Comme l’amour… Cette face de serpent n’avait jamais aimé de sa vie et il ne gagnerait pas cette guerre. L’amour gagnait toujours.
- Tuez-moi maintenant ! Vous ne vaincrez pas, vous ne pouvez pas vaincre ! La baguette ne sera jamais, jamais, à vous…
Et enfin, enfin le sortilège de mort le frappa.
Ah Albus, j’espère te voir à mon arrivée dans l’au-delà, Liebling.
Chapter 9: Parfum
Summary:
Gellert a perdu son écharpe rouge.
Notes:
Hello ! Pour Parfum je vous propose un peu d'humour et un peu de fluff. Normalement ce chapitre ne spoile rien du troisième film mais pour ceux qui ne l'ont pas vu, je vous demanderai quand même de ne pas le lire, on ne sait jamais, je ne voudrais pas vous spoiler sans le faire exprès.
Pour les autres je vous souhaite une bonne lecture et à demain !
Chapter Text
Parfum :
Gellert avait perdu son écharpe.
Il avait beau l’avoir cherché partout, il lui fut impossible de remettre la main dessus. Il en était même venu à demander à Vinda si elle ne l’avait pas vue et apparemment, elle était belle et bien perdue.
C’était tout de même embêtant. Il vivait dans les Alpes autrichiennes où le froid et la neige régnaient tout au long de l’année alors autant dire qu’une écharpe était de rigueur si on ne voulait pas tomber malade. Et puis c’était sa préférée tout de même, il la portait dès qu’il en avait l’occasion.
Peut-être l’avait-il égarée à Buthan pendant son duel avec Dumbledore ou quand il s’était jeté dans le vide pour prendre la fuite. Dans tous les cas, il était bon pour en racheter une. Quelle poisse ! Décidément en ce moment tout lui filait entre les doigts. D’abord les élections, ensuite le Pacte de Sang, Albus et maintenant son écharpe rouge. Il avait peut-être besoin de vacances… au soleil, dans un pays chaud où il pourrait se reposer. Oui des vacances étaient ce qu’il lui fallait…
- Monsieur, Anton Vogel voudrait vous voir.
Grindelwald soupira et se retint de laisser tomber sa tête contre la table. Les vacances allaient devoir attendre…
A Poudlard, un homme se baladait dans le parc de l’école. Le monde l’avait acclamé en héro pour avoir déjoué les plans de Grindelwald et pour sa bravoure qui l’avait poussé à défier le mage noir. Cet homme se promenait, une écharpe rouge autour du cou. Le nez enfoui dans le doux tissus, il respirait le parfum du sorcier le plus recherché au monde. Albus Dumbledore avait récupéré ce vêtement sur le pavé à Buthan et depuis, il ne s’en séparait plus.
Chapter 10: Tendresse
Summary:
Albus se réveille aux côtés de Gellert.
Notes:
Bonjour bonjour, pour le texte sur Tendresse, je voudrai d'abord remercier ma Willette qui m'a aidé à trouver une idée. ❤️
Ensuite, encore une fois je suis désolée pour ceux qui n'ont pas vu le dernier film, mais je vous demanderai de ne pas lire le texte si vous n'avez pas vu les Animaux Fantastiques 3, ça spoile tout.
Pour les autres, je vous souhaite une bonne lecture !
(See the end of the chapter for more notes.)
Chapter Text
Tendresse :
Quand Albus Dumbledore ouvrit les yeux, la première chose qu’il vit, fut le visage paisible et endormi du terrible Gellert Grindelwald.
Dans leur jeunesse, Gellert avait toujours été le premier à se réveiller le matin. Albus, gros dormeur, s’était d’ailleurs souvent demandé comment son petit-ami faisait pour se réveiller aussi tôt sans être fatigué en sachant qu’ils se couchaient, la plupart du temps, à pas d’heure. Gellert était une anomalie du sommeil, il n’y avait pas d’autre explication.
Mais aujourd’hui, après tout ce qu’il s’était passé et après la nuit qu’ils venaient d’avoir, son amant dormait encore profondément. Peut-être était-ce cela de vieillir. On devenait moins résistant face à la fatigue et on avait besoin de plus de repos.
Après Buthan, la tentative de putsch, la défaite cuisante de Gellert, leur duel et la destruction du Pacte de Sang, Grindelwald avait compris que le prix à payer pour sa guerre était trop élevé. Perdre Albus avait été un choc pour lui et si il s’était senti prêt à le voir disparaître définitivement de cette terre par le biais d’Aurelius, se retrouver face au professeur et au pacte brisé, gisant sur le sol, cela avait eu l’effet d’une douche froide. Albus faisait partie intégrante de son cœur et de son âme. Il ne pouvait pas le voir mourir ou le voir quitter sa vie pour toujours.
Il s’était donc tourné vers son ancien compagnon. Il l’avait trouvé seul, déambulant sous la neige dans les rues de New York et Gellert avait fait une chose qu’il n’aurait cru faire. Il supplia Albus à genoux. C’était contre-nature, mais pour son ami de toujours, pour l’homme qu’il aimait, il s’abaissa à cet acte dégradant et humiliant. Le cœur battant à la chamade, il avait attendu le verdict et Albus avait accepté de l’aider. Il ne le méritait pas, il le savait et cette réalisation l’avait obligé à courber l’échine. Le poids de ses crimes, des horreurs qu’il avait commises et de la tentative d’assassinat sur cet extraordinaire sorcier l’avaient attiré vers le sol. C’était si lourd à porter, si oppressant. Mais encore une fois, Albus était là. Encre une fois, Albus fit preuve de bonté. Que pouvait-il bien voir en lui ? Gellert n’en savait rien.
Alors ensemble, ils travaillèrent main dans la main pour la rédemption de Gellert et de certains de ses acolytes. C’était une route difficile, sinueuse et semée d’embûches. Plusieurs fois, Grindelwald manqua d’être assassiné par des Aurors ou des anciens partisans qui acceptaient mal à la trahison de leur chef. Mais Albus était convaincu qu’ensemble, ils réussiraient à blanchir le nom de Gellert Grindelwald.
Et c’est tout naturellement qu’ils finirent par partager à nouveau un lit… et pas que.
C’est pourquoi aujourd’hui, Albus avait le privilège de contempler le visage endormi de son compagnon et de pouvoir tendrement caresser ses flancs. C’était paisible…
- Aller debout ! Nous avons du pain sur la planche aujourd’hui. Bonjour Professeur.
Gellert se réveilla en sursaut, les cheveux en bataille et la trace de l’oreiller sur la joue.
- Was… ? Was ist los ?! Angriff ?
- Non monsieur, aucune attaque. Mais si vous souhaitez laver nos noms, il faudrait éviter de se lever à midi.
- Vinda… ? Albus… ?
Les réveils en douceur n’étaient pas vraiment au programme de tous les jours...
Notes:
Et voilà, j'espère que vous avez aimé ! Bon autant vous dire que je ne connais pas un mot d'allemand, donc j'ai google traduction ce dont j'avais besoin : "Was… ? Was ist los ?! Angriff ?" signifie : "Qu'est-ce que... ? Qu'y a-t-il ? Une attaque?!"
Chapter 11: Drague
Summary:
Le soir du dîner des candidats, tout ne se passe pas comme prévu.
Notes:
Hello ! Pour Drague j'ai voulu utiliser une des scènes du troisième film où Gellert apparaît totalement débraillé. Encore une fois, je suis navrée pour ceux qui n'ont pas vu le dernier film.
Chapter Text
Drague :
Vinda Rosier détestait Albus Dumbledore.
Non pas parce qu’il s’opposait à son ami et mentor, après tout chacun ses convictions, mais parce qu’il avait brisé le cœur de ce dernier. Vinda n’était pas idiote. Elle était une grande sorcière et elle avait un grand sens de l’observation. Elle remarquait tous les petits détails dont la plupart des gens ne souciaient guère. Alors au fil des ans, elle avait récolté les indices et les avait mis bout à bout. Le Pacte de Sang autour du cou de Gellert, sa colère envers Dumbledore, son incapacité à le tuer de ses propres mains alors qu’habituellement il ne rechignait pas à la tâche, son obsession avec le professeur et ce petit rendez-vous au restaurant qui avait mis Grindelwald dans une rage noire à son retour.
Gellert Grindelwald et Albus Dumbledore avaient été amants. Ils s’étaient aimé et peut-être s’aimaient-ils encore. Quelque chose s’était passé entre eux qui les avait séparés. Vinda en était donc venu à la conclusion qu’Albus Dumbledore était le principal fautif.
Voilà pourquoi, elle n’appréciait guère leur ennemi.
Cependant, même si elle comprenait la rancœur qui animait Grindelwald, il était hors de question qu’il se lance dans des aventures d’un soir aux toilettes avec des hommes qui ressemblaient un tant soit peu à son ancien amant. Il y avait tout de même un minimum de respect envers le sorcier avec qui on partageait un Pacte de Sang, même si celui-ci s’était comporté comme un parfait troll. Alors quand Vinda vit son ami qui suivait un homme vers une alcôve sombre, la sorcière les prit en chasse.
Déjà qu’il avait quitté la voiture pour faire un bain de foule malgré le danger, voilà que maintenant il laissait parler ce qu’il avait dans le pantalon. Il avait un repas auquel assister et un meurtre à commettre. Ils n’avaient pas le temps de fricoter avec le premier venu aux cheveux auburn. Vinda était plutôt une femme patiente, mais à cet instant, elle avait l’impression d’être la maman au bout du rouleau qui devait s’occuper de son enfant turbulent. Entre Gellert qui pensait que s’envoyer en l’air allait résoudre ses problèmes de cœur et Abernathy qui trichait au UNO, Vinda en avait par-dessus la jambe.
Elle trouva son mentor le nez enfoui dans le cou d’un homme qui ressemblait vaguement au professeur Dumbledore et sa main enfoncé dans le pantalon de ce dernier.
- Monsieur. Messieurs devrais-je dire.
Les deux hommes se séparèrent brusquement et si l’inconnu eut la décence d’avoir l’air embarrassé, Grindelwald, lui, eut le culot d’offrir à Vinda un petit rictus narquois.
- Vinda.
- Si Monsieur veut bien se rhabiller. Nous sommes attendus et déjà bien en retard.
- Dans quelques ins…
- Non Monsieur. Je me permets d’insister. Nous n’avons pas le temps pour ces choses-là. Alors boutonnez votre pantalon, ajustez votre nœud papillon et allons-y. Vous vous enverrez en l’air après si vous en avez toujours l’envie. Pour l’heure nous avons une tâche à accomplir.
Vraiment Vinda avait l’impression de rouspéter après un enfant. Et c’est contrit que Grindelwald ajusta sa tenue et suivit son acolyte dans la salle de réception. Les cheveux en bataille et le nœud papillon défait, il représentait parfaitement le symbole de la débauche et pourtant, lorsqu’ils entèrent, tous se turent et Gellert se tint droit et fier devant ces sorciers et sorcières qui se gavaient de mets sans se douter qu’un meurtre allait être commis.
Chapter 12: Demande en mariage
Summary:
Jacob a fait sa demande en mariage.
Notes:
Hello bienvenue sur Demande en mariage. Préparez-vous à du grand n'importe quoi !
Chapter Text
Demande en mariage :
Jacob Kowalski avait demandé Queenie Goldstein en mariage. Un fichu moldu avait eu le courage de demander la main de sa bien-aimée et lui, le grand Gellert Grindelwald, se trouvait dans l’incapacité de franchir ce cap. Ce n’était pourtant pas l’envie qui lui manquait. Il le voulait, de tout son cœur. Mais même si Albus avait fini par le rejoindre, leurs interactions restaient tendues. Leur passé les hantait et s’immisçait entre eux, empêchant le mage noir de mettre un genou à terre.
Gellert avait dû faire de nombreuses concessions pour que Dumbledore accepte de rejoindre l’Alliance. Plus de violence envers les moldus, plus de meurtres, plus de coups d’état, plus de destruction de villages et il avait dû présenter ses excuses au Sans-Ch… à Monsieur Kowalski. Bref Gellert avait accepté la méthode ennuyeuse pour changer le monde. Seulement malgré tous les efforts qu’il faisait, Albus restait distant avec lui. Certes il avait encore quelques prisonniers dans les donjons qu’il torturait de temps en temps mais bon, c’était pour la bonne cause. Et puis pourquoi devrait-il abandonner, toutes, absolument toutes, ses anciennes méthodes ? Vinda et Queenie lui avaient conseillé de relâcher les détenus si il voulait qu’Albus lui fasse confiance.
Si même Vinda s’y mettait…
Seul Abernathy semblait être de son côté.
Cependant, la gente féminine était d’avis qu’il ne fallait pas écouter quelqu’un qui trichait au UNO. Gellert ne voyait pas vraiment le rapport entre tricher au UNO et torturer des diplomates mais il devait sûrement y en avoir un.
Autant dire qu’il n’était pas plus avancé. Devait-il jouer au UNO avec Albus ou avec les diplomates ?
Ces histoires de jeux de société étaient bien trop compliquées.
Mais il s’égarait. Devait-il attendre le mariage de Queenie et Jacob pour faire sa demande ? Après tout ça serait romantique. A condition qu’Albus dise oui. Et si il disait non ?
- Vous vous inquiétez beaucoup trop.
La voix douce et rassurante de Queenie retentit derrière lui.
- Il vous dira oui. Il vous suffit de lui demander. Il vous aime toujours mais il ne sait pas comment communiquer avec vous. L’adolescent que vous étiez lui manque et qui vous êtes aujourd’hui l’effraie.
- Mais je suis toujours le même…
- Alors prouvez-le-lui.
Chapter 13: Surnom mignon
Summary:
Gellert recueille un Niffleur.
Notes:
Hello ! Bienvenue sur Surnom Mignon ! Avant toute chose, je remercie ma Willette qui m'a donnée cette idée.
Ensuite, il y a quelques détails qui spoilent le troisième film.
Et enfin, je tiens à vous prévenir, ce texte est absolument ridicule et bourré de n'importe quoi. J'espère qu'il vous fera bien rire et je vous dis à demain pour du fluff !
Chapter Text
Surnom mignon :
Gellert avait trouvé un Niffleur près des portes de Nurmengard.
La pauvre bête avait été blessée, sûrement par des moldus qui avaient tenté de le tuer en lui jetant des cailloux. L’animal avait dû ramper jusqu’aux portes de la forteresse et s’était échoué sur un rocher attendant son heure. Mais heureusement pour ce Niffleur, un sorcier était passé par-là et l’avait sauvé de son funeste destin. Et pas n’importe quel sorcier. Gellert Grindelwald en personne. Le mage noir plus si mage noir l’avait recueilli, soigné et nourri sous l’œil attendri et dubitatif de Vinda Rosier. Abernathy, lui, avait totalement craqué devant la petite boule de poil toute mignonne et des sons étranges étaient sortis de sa bouche et un air de parfait idiot s’était peint sur son visage.
Vinda se demandait si son mentor avait fini par tomber en dépression. Peut-être que leur échec à Buthan avait été le coup de grâce pour Gellert. Certains des disciples qui avaient accepté de rester et de collaborer avec Albus Dumbledore se posaient les mêmes questions et s’inquiétaient pour la santé mentale de leur chef. Comment un homme qui avait pu tuer de sang froid un bébé Qilin pouvait à présent décider de s’occuper d’un Niffleur blessé ? C’était incompréhensible.
Quoi qu’il en soit, la bestiole avait été nommée Francis et Vinda constatait que chaque jour ses bijoux disparaissaient un peu plus. Il n’y avait d’ailleurs pas que les bijoux qui disparaissaient, il y avait aussi les pions du Monopoly qui s’étaient mystérieusement volatilisés. Francis avait été accusé mais Gellert avait refusé de croire que son petit prodige puisse faire une chose pareille et au final, Abernathy fut celui qui porta le chapeau puisque de toute façon, il trichait toujours aux jeux de société.
Tout ça pour dire que Francis menait Grindelwald par le bout du nez. Vinda avait même surpris son ami en train de parler au petit voleur avec une voix ridicule et il avait aussi fini par donner un surnom au chapardeur. Mein kleiner Dieb. C’était absurde.
Évidemment certains à Nurmengard trouvait cela adorable comme Queenie et Jacob… Vinda attendait mieux de Queenie… et d’autres, comme Albus, enfin surtout Albus… bon juste Albus, qui était jaloux de ne pas avoir de petit surnom mignon comme Francis. Vinda l’avait surpris, se plaignant à son amant après avoir boudé toute une journée. Immanquablement, Gellert lui avait trouvé un petit nom, Bumblebee et inévitablement, ils avaient fini au lit et Vinda s’était empressé de rejoindre les autres pour ne rien entendre. Ces deux-là étaient incorrigibles…
Chapter 14: Maison
Summary:
Albus voulait une maison.
Notes:
Hello! Voilà le texte sur Maison que je devais poster hier mais je n'ai pas eu le temps. C'est petit et fluffy, trop petit à mon goût mais bon. Je vous souhaite une bonne lecture et à bientôt
Chapter Text
Maison :
Albus avait voulu que Gellert et lui aient une petite maison sur la côte. Un havre de paix où ils pourraient se rendre lors des vacances scolaires ou lorsque l’envie de s’isoler du reste du monde devenait trop forte. Ce n’était pas grand-chose, un simple cottage près de la mer mais c’était leur paradis sur terre.
Ils pouvaient faire de longues balades sur la plage, admirer les couchés de soleil, assis sur le sable ou tout simplement s’allonger au soleil et profiter du calme. Ils faisaient la cuisine et s’attardaient au lit le matin. Ils s’asseyaient près de la cheminée où ronflait un feu avec un bon livre et une tassé de chocolat fumante quand la pluie s’invitait. Ils faisaient des siestes et jouaient aux échecs. Albus jardinait et Gellert le regardait, assis sur les marches du perron.
C’était leur quotidien quand ils se rendaient dans leur maisonnette.
Poudlard était leur seconde maison mais ils n’étaient pas libres là-bas. Ils ne pouvaient pas être totalement eux-même. Ici, dans ce coin reculé d’Écosse, ils pouvaient s’aimer ouvertement, sans limite et sans crainte. Ils n’avaient pas à se cacher ou à prétendre d’être célibataire ou à trouver des excuses pour pouvoir se voir dans leurs appartements. Ici, ils étaient Albus et Gellert, deux sorciers qui s’aimaient librement.
Chapter 15: Blessure
Summary:
L'Obscurial a encore frappé.
Notes:
Hello ! Voilà le thème Blessure. Un peu d'angst, un peu de Boulet Gellert et un peu de fluff. J'espère que ça vous plaira!
Chapter Text
Blessure :
Un Obscurial parcourait les rues de New York et Gellert Grindelwald cherchait à tout prix à le retrouver avant ces crétins d’Aurors. En cela, avoir l’apparence du directeur de la Sécurité Magique était un atout majeur. Gellert se félicitait d’avoir eu cette idée brillante, sans quoi, il n’aurait jamais pu disposer des moyens actuels pour retrouver la créature. Cependant, malgré le chaos qu’il semait derrière lui et les nombreuses victimes qu’il faisait, l’Obscurial n’avait toujours pas été arrêté. Mettre la main sur lui n’était pas une mince affaire.
La puissance de cette chose dépassait l’entendement. Même Ariana n’avait pas été aussi forte et pourtant son Obscurus avait causé des dégâts considérables. Gellert n’avait encore jamais vu ça. Des immeubles entiers étaient dévastés, éventrés, les routes furent détruites. C’était à la fois fascinant et terrifiant.
Et puis, un jour, il se retrouva face à face avec la créature. Jusqu’à présent, il n’avait pu que constater après coup les ravages et enquêter. Mais aujourd’hui, la bête sortit de nulle part, détruisant la route, envoyant les automobiles s’écraser contre les bâtiments et effrayant les chevaux qui tiraient les diligences. Des passants hurlèrent et s’enfuirent à toutes jambes, d’autres restèrent paralysés devant ce monstre. Les vitrines des magasins volèrent en éclat, répandant du verre sur les trottoirs et blessant les personnes qui se trouvaient devant. Le chaos s’était invité dans cette rue si joyeuse quelques instants plus tôt. Cette masse noire et colérique claquait et craquait. Des grondements s’élevaient d’elle, sa fumée semblait pulser comme pour communiquer. C’était comme si un enfant tentait de parler à l’intérieur de cet amas monstrueux mais qu’il ne savait plus comment faire. Cette violence était le fruit des années de brimades, des coups, des insultes, des moqueries. C’était le résultat du Secret Magique. Cet enfant avait forcé sa magie à disparaître, à se cacher à l’intérieur de lui et il en avait fait un parasite mais aujourd’hui, il n’était plus capable de contrôler cette entité.
Gellert se sentait infiniment petit face à ce déchaînement de puissance. Tous ces sons, tous ces mouvements, c’était magnifique. Il y avait quelque chose d’hypnotisant à fixer ce tourbillon noir.
Une voix au fond de sa tête – sa conscience peut-être ou du moins ce qu’il en restait – le poussa à agir. Il voulait aider cette âme en peine, pas simplement pour s’en servir par la suite mais peut-être aussi parce qu’une partie de lui pensait réellement pouvoir sauver cet Obscurial. Ils étaient des êtres incompris, des victimes des gouvernements magiques et des moldus. Ils étaient chassés à cause de leur colère alors qu’ils n’étaient que de simples enfants cherchant désespérément à être entendus.
- Je peux t’aider ! Laisse-moi t’aider ! S’écria Gellert par-dessus le brouhaha.
Mais l’Obscurial était aveuglé par sa rage et les appels de Gellert restèrent sans réponse. Le sorcier se retrouva projeté dans les airs, à plusieurs mètres du sol, son corps tournoyant continuellement. Celle-là, il ne l’avait pas Vu venir. Il essaya par tous les moyens de s’orienter et de lancer un sort pour ralentir sa chute mais en vain. Il allait s’écraser au sol, se briser les os, se fracasser possiblement le crâne et mourir, seul dans une rue dévastée. Ses membres ne lui répondaient plus. Il était un pantin à qui on aurait coupé les fils, tourbillonnant dans les airs. C’était la fin et étonnement la perspective de mourir ne l’effrayait pas plus que ça.
- ARRESTO MOMENTUM !
Gellert sentit brusquement son corps ralentir et quand il toucha le sol, aucun os ne se brisa, aucune vertèbre ne se fractura et son crâne resta intact.
- Monsieur Graves !
Albus…
- Monsieur Graves tout va bien ? Vous n’avez rien ?
- Al… Professeur Dumbledore ?
Des mains vinrent l’aider à se relever et Gellert croisa le regard bleu et inquiet d’Albus Dumbledore. Ces yeux avaient toujours fait battre son cœur un peu plus vite et même après tant d’années à essayer d’haïr cet homme, Grindelwald était surpris de constater que les papillons dans son ventre étaient toujours présents, surtout lorsque les doigts d’Albus le tâtèrent à la recherche d’une quelconque blessure. Il ne pouvait que rester là, à le fixer, l’air hagard et stupide.
- Je passais dans le coin. Disait Dumbledore. Pour me rendre à la convention de métamorphose quand j’ai entendu des explosions. J’ai vu cet Obscurial disparaître à l’horizon et quand j’ai levé les yeux, je vous ai vu. Vous avez eu beaucoup de chance Monsieur Graves. Vous êtes pâle, vous êtes sûr que vous allez bien ?
Dis quelque chose Gellert ! N’importe quoi mais dis quelque chose !
- Je… Je vais bien. Grâce à vous. Je vous remercie, Professeur.
Par Merlin, il ne s’était pas attendu à trouver Albus ici !
- Laissez-moi vous offrir quelque chose à boire.
Non. Voulut-il répondre, cependant sa traîtresse de bouche en décida autrement.
- Avec plaisir, Monsieur Dumbledore.
Chapter 16: Conte de fée
Summary:
Gellert écoute Albus lire le conte des Trois Frères.
Notes:
Hello pour Conte de Fée, je remercie ma Willette pour l'idée ! J'espère que ça vous plaira !
Chapter Text
Conte de fée :
En cette belle après-midi de juillet, à l’ombre d’un peuplier aux abords de Godric’s Hollow, deux adolescents profitaient de la fraîcheur que leur offrait cet arbre majestueux. Allongé dans l’herbe, Gellert écoutait Albus lire le conte des Trois Frères.
- Après avoir longtemps cheminé, ils atteignirent une rivière trop profonde pour la traverser à gué et trop dangereuse pour la franchir à la nage. Les trois frères, cependant, connaissaient bien l’art de la magie. Aussi, d’un simple mouvement de baguette, ils firent apparaître un pont qui enjambait les eaux redoutables de la rivière. Il étaient arrivés au milieu du pont lorsqu’une silhouette encapuchonnée se dressa devant eux en leur interdisant le passage.
La voix douce de son ami lui parvenait aux oreilles et Gellert aurait souhaité pouvoir se concentrer sur les paroles mais son esprit se focalisait sur les tonalités, sur la douceur et la beauté de la voix d’Albus.
- C’était la mort et elle leur parla. Elle était furieuse d’avoir été privée de trois victimes car, d’habitude, les voyageurs se noyaient dans la rivière. Mais elle était rusée. Elle fit semblant de féliciter les trois frères pour leurs talents de magiciens et leur annonça que chacun d’eux avait droit à une récompense pour s’être montré si habile à lui échapper.
Il avait une si jolie voix. Gellert pouvait écouter Albus parler pendant des heures sans se lasser.
- Le plus âgé des frères, qui aimait les combats, lui demanda une baguette magique plus puissante que toutes les autres, une baguette qui garantirait toujours la victoire à son propriétaire, dans tous les duels qu’il livrerait, une baguette digne d’un sorcier qui avait vaincu la Mort! La Mort traversa alors le pont et s’approcha d’un sureau, sur la berge de la rivière. Elle fabriqua une baguette avec l’une des branches et en fit don à l’aîné.
Elle lui rappelait le flux tranquille d’un petit ruisseau s’écoulant paisiblement dans les montagnes. La douceur d’une cuillère de miel. La chaleur d’un rayon de soleil, un matin de printemps. Elle avait le don de calmer ses angoisses et d’apaiser sa colère contre le monde. Elle chassait ses soucis et guérissait son âme.
- Le deuxième frère, qui était un homme arrogant, décida d’humilier la Mort un peu plus et demanda qu’elle lui donne le pouvoir de rappeler les morts à la vie. La Mort ramassa alors une pierre sur la rive et la donna au deuxième frère en lui disant que cette pierre aurait le pouvoir de ressusciter les morts. Elle demanda ensuite au plus jeune des trois frères ce qu’il désirait. C’était le plus jeune mais aussi le plus humble et le plus sage des trois, et la Mort ne lui inspirait pas confiance. Aussi demanda-t-il quelque chose qui lui permettrait de quitter cet endroit sans qu’elle puisse le suivre. À contrecœur, la Mort lui tendit alors sa propre cape d’invisibilité.
Gellert savait qu’il aimait Albus. Depuis le premier jour où ses yeux s’étaient posés sur lui, son cœur lui avait appartenu. Il battait pour ce jeune homme aux cheveux auburn et aux iris d’un bleu si pur. Le problème était qu’il ne connaissait pas la nature des sentiments d’Albus à son égard. Ils étaient amis, peut-être même meilleurs amis mais pour Gellert, ce n’était pas assez. Il en voulait plus. Il voulait embrasser ce garçon timide et gentil, il voulait lui dire à quel point il était fou de lui, il voulait le couvrir d’or et de gloire, il voulait lui offrir la lune, les étoiles, l’univers tout entier.
- Puis elle s’écarta et autorisa les trois frères à poursuivre leur chemin, ce qu’ils firent, s’émerveillant de l’aventure qu’ils venaient de vivre et admirant les présents que la Mort leur avait offerts. Au bout d’un certain temps, les trois frères se séparèrent, chacun se dirigeant vers sa propre destination. L’aîné continua de voyager pendant plus d’une semaine et arriva dans un lointain village. Il venait y chercher un sorcier avec lequel il avait eu une querelle. À présent, bien sûr, grâce à la Baguette de Sureau, il ne pouvait manquer de remporter le duel qui s’ensuivit. Laissant son ennemi mort sur le sol, l’aîné se rendit dans une auberge où il se vanta haut et fort de posséder la puissante baguette qu’il avait arrachée à la Mort en personne, une baguette qui le rendait invincible, affirma-t-il.
Seulement, il ne pouvait rien offrir de tout cela à Albus. L’homosexualité était considéré comme un fléau, une maladie, une abomination. Les personnes dans son genre étaient insultées, enfermées, frappées, tuées, condamnées. Aimer quelqu’un du même sexe était une aberration qui devait être éradiquée. Gellert souhaitait changer cela, il souhaitait pouvoir vivre au grand jour avec l’homme qu’il aimait à ses côtés, libre de l’embrasser devant tout le monde, libre de lui dire « je t’aime » sans craindre la violence des autres.
- Cette même nuit, un autre sorcier s’approcha silencieusement du frère aîné qui dormait dans son lit, abruti par le vin, le voleur s’empara de la baguette et, pour faire bonne mesure, trancha la gorge du frère aîné. Ainsi la mort prit-elle le premier des trois frères.
Quelques hurluberlus comme sa tante Bathilda acceptait cette déviance qui faisait grincer tant de dents mais qu’en était-il d’Albus ? Ils n’avaient jamais parlé de cela auparavant. Ils avaient discuté des reliques, de leur vision du monde, de leur soif d’aventure mais jamais de leur sexualité. Albus aimait-il les hommes ? Aimait-il les femmes ? Et si il aimait les femmes, était-il comme tous ces sorciers qui condamnaient l’homosexualité ? Gellert n’en savait rien.
- Pendant ce temps, le deuxième frère rentra chez lui où il vivait seul. Là, il sortit la pierre qui avait le pouvoir de ramener les morts et la tourna trois fois dans sa main. À son grand étonnement et pour sa plus grande joie, la silhouette de la jeune fille qu’il avait un jour espéré épouser, avant qu’elle ne meure prématurément, apparut aussitôt devant ses yeux.
Alors il se taisait. Il ne voulait pas perdre cette amitié si précieuse à cause de son… problème. Il profitait de chaque instant avec Albus.
- Mais elle restait silencieuse et froide, séparée de lui comme par un voile. Bien qu’elle fût revenue parmi les vivants, elle n’appartenait pas à leur monde et souffrait de ce retour. Alors, le deuxième frère, rendu fou par un désir sans espoir, finit par se tuer pour pouvoir enfin la rejoindre véritablement.
Qui sait, peut-être qu’un jour, ou dans une autre vie, comme ce frère Peverell, il pourrait aimer Albus comme il le voulait et être aimé de lui en retour. En attendant, il chérissait son ami, il l’écoutait raconter ce conte, il l’observait du coin de l’oeil et il se sentait déjà chanceux de pouvoir partager la vie d’Albus Dumbledore.
- Pendant de nombreuses années, la mort chercha le troisième frère et ne put jamais le retrouver. Ce fut seulement lorsqu’il eut atteint un grand âge que le plus jeune des trois frères enleva sa Cape d’Invisibilité et la donna à son fils. Puis il accueillit la mort comme une vieille amie qu’il suivit avec joie et, tels des égaux, ils quittèrent ensemble cette vie.
Chapter 17: Victoire
Summary:
Un jour de repos à l'Arc-en-ciel Maléfique.
Notes:
Hello ! Bienvenue sur Victoire ! J'ai beaucoup de choses à vous dire pour que vous compreniez le délire qu'est ce texte. Première chose, pour ceux qui voulaient du sérieux, je suis désolée mais ça ne sera pas pour aujourd'hui. Aujourd'hui on est dans du n'importe quoi !
Ensuite, dans un de mes crossover avec Les Animaux Fantastiques, un personnage sauve deux Nifffleurs, vous avez déjà le premier, Francis, mais il y a par la suite un bébé Niffleur qui arrive du nom de Alice. Alice a donc été ramenée dans cette histoire parce que les bébés Niffleurs c'est beaucoup trop chou! (Et que ça fait craquer Willette)
Egalement, certains doivent se dire quelle est cette obsession avec le UNO? Tout simple j'ai mis en place dans mon crossover un tricheur au UNO, Abernathy et depuis j'aime l'utiliser. On m'a réclamée un texte où je développais un peu plus cette tricherie, ce texte est arrivé.
Enfin, à cause de mon crossover, l'Alliance est devenue l'Arc-en-ciel Maléfique parce que Gellert accepte tous les LGBT dans son groupe et qu'ils sont devenus ses "enfants". Un délire est donc né où l'Alliance aurait été renommé Arc-en-ciel Maléfique.
Voilà, je crois que j'ai fait le tour. Je vous souhaite donc une bonne lecture !
Chapter Text
Victoire :
Aujourd’hui était un jour de repos au quartier général de l’Arc-en-ciel Maléfique, plus connu sous le nom de l’Alliance. La neige tombait dru sur Nurmengard, recouvrant les montagnes et la forteresse d’une épaisse couche blanche et le vent balayait la poudreuse, formant de grosses congères.
A l’intérieur, des feux ronflaient dans les cheminées et les sorciers et sorcières se pressaient devant pour se réchauffer le dos et les mains. De lourds manteaux étaient accrochés dans l’entrée, témoignant du froid et de la tempête qui sévissait au-dehors. Une douce odeur de cookies flottait dans l’air.
Queenie s’activait en cuisine pour préparer le goûter. Vinda, Abernathy et Jacob jouaient au UNO dans un coin du salon. Gellert et Albus lisaient un bon livre dans le canapé, du moins ils essayaient car la mauvaise foi et les disputes allaient bon train pour les joueurs de jeux de société. Aurelius et sa compagne, Nagini, étaient absents, ayant décidé d’aller donner un coup de main à Abelforth à la Tête de Sanglier en début de semaine. Les deux veinards n’avaient pas à subir les cris et le blizzard. Norbert était reparti parcourir le monde à la recherche de nouvelles créatures à sauver. Il avait d’ailleurs remercier Grindelwald pour avoir sauvé Francis et Albus avait glissé à son amant que cette action le faisait remonter dans l’estime du magizoologiste. Gellert ne savait pas trop ce qu’il devait faire de cette remarque. Après tout, il n’en avait que faire d’être bien vu des autres, du moment qu’Albus continuait de l’aimer.
Francis avait donc rencontré Teddy et Alice, un bébé Niffleur que Dragonneau avait secouru. Celle-ci était à présent la nouvelle recrue de l’Alliance et Francis était plus que ravi de lui apprendre tout ce qu’il y avait à savoir sur l’art de voler tout en ayant l’air innocent. Elle était actuellement perchée sur l’épaule de Jacob et semblait captivée par les cartes. Le pauvre moldu se demandait si c’était réellement les cartes ou plutôt son alliance qu’il portait au doigt qui obnubilait tant la petit boule de poils.
Bathilda Tourdesac qui avait décidé de faire une surprise à son petit-neveu et à son Dumbledore préféré avait fait le voyage. Ce matin-là, avant que la tempête ne commence, la vieille femme s’était présentée aux portes de Nurmengard et la stupéfaction de tous, Gellert avait eu le droit au check-up de sa grand-tante.
- Tu es maigre comme un clou ! Avait-elle dit. Il faudrait que tu manges plus !
- Je n’arrête pas de lui dire. Avait ajouté Vinda qui avait alors reçu un regard noir de son ami.
Le protégé de l’historienne avait bien grandi et même si sa soif de pouvoir l’avait perdu en chemin, jamais Bathilda n’avait cessé d’aimer Gellert et durant toute sa compagne, elle s’était rongée les sangs, de peur qu’il ne soit tué. A présent tout était rentré dans l’ordre et la sorcière était installée dans un fauteuil, lisant la Gazette du Sorcier. Elle jetait de temps à autre des regards attendris à tous ceux présents dans la pièce. Ils étaient la nouvelle famille de son Gellert. Chacun veillait les uns sur les autres, il n’y avait aucun doute là-dessus.
- UNO !
- Abernathy t'as encore triché !
- C'est même pas vrai !
Gellert commençait à s'habituer à entendre ce genre de disputes dans Nurmengard. Parfois ses disciplines, qui se comportaient comme des enfants, jouaient calmement aux jeux de société et d'autres fois, comme aujourd'hui, Abernathy était encore accusé d'avoir triché au UNO. Cependant certains dans la pièce n’étaient toujours pas habitués à ces effusions de colère et inéluctablement, ils sursautaient à chaque éclat de voix.
- Admettez tout de même que vos cartes disparaissent rapidement.
- Le moldu il se tait.
- Abernathy !
- Quoi ?
- Je vous préviens, si vous continuez comme ça, je vous confisque le jeu. Et Abernathy, on reste gentil avec Monsieur Kowalski.
- Oui Monsieur Grindelwald…
- Excuse-toi.
- Pardon Jacob…
Étonnement, Jacob Kowalski s’était facilement intégré au groupe. Il pensait comme un sorcier, il ne craignait pas la magie, il en était absolument émerveillé et il encourageait même les plus jeunes qui avaient rejoint le groupe et qui avaient quelques difficultés lors des entraînements. Il était gentil, drôle et il pâtissait à merveille. En somme, Jacob était le Sans-Charme parfait. Mais parfois, les petites insultes fusaient. Il n’y avait rien de méchant, c’était bien souvent lorsque la mauvaise foi refaisait surface mais Gellert et Albus faisaient la loi. Jacob était un membre à part entière de l’Alliance et personne n’avait le droit de contester cela. Si Gellert devait être gentil avec Kowalski, alors les autres n’échappaient pas à la règle.
- Et Abernathy, cesse de tricher, ce n’est pas correct.
- Mais j’ai même pas triché !
- Jacob a vu les cartes disparaître de ta main, crétin.
- Vinda, pas d’insultes.
- Veuillez m’excuser Monsieur.
- Vous jouez calmement.
Abernathy, Vinda et Jacob rentamèrent une partie et cette fois, la victoire revint à Jacob. Queenie arriva juste à temps avec un plateau de cookies tout chauds pour voir son mari poser sa dernière carte, fier comme Artaban.
- Jacob chéri ! Tu as gagné !
- Et oui, appelle-moi le roi du UNO.
Gellert vit Vinda lever les yeux au ciel mais un petit sourire trahissait son amusement. C’était comme ça maintenant, depuis qu’Albus avait rejoint leur rang, on jouait au UNO, au Mille Bornes et au Monopoly quand les pions réapparaissaient et on tentait de changer le monde sans violence. Gellert n’aurait jamais cru l’avouer un jour, mais cette méthode était celle qui rendait tout le monde heureux.
Chapter 18: Ensemble
Summary:
Albus ne pensait pas revoir Gellert de si tôt.
Notes:
Hello! Aujourd'hui, pour Ensemble, je vous propose de pleurer.
Petit rappel à ceux qui n'ont pas vu le troisième film, ne lisez pas ce texte.
Pour les autres, je vous conseille d'écouter Heaven de Gregory Porter pour pleurer un peu plus.
Chapter Text
Ensemble :
Albus observait de loin le mariage de Queenie et Jacob. Ils avaient l’air si heureux, si amoureux. Assis à l’arrêt de bus, le professeur contempla cette petite bulle de bonheur avant de se lever et partir. Il était heureux pour eux mais au fond de lui, il ne pouvait pas s’empêcher de ressentir une pointe de rancœur. Lui aussi aurait voulu être avec la personne qu’il aimait. Il aurait voulu lui tenir la main, lui sourire et assister au mariage. Ils auraient ri, dansé, enfin il aurait marché sur les pieds de son amant tout du long, ils se seraient embrassés et ils se seraient dit « je t’aime ».
Mais Albus était seul dans le froid mordant de New York.
Des flocons tombaient du ciel et le vent venait lui piquer les yeux. Du moins c’est l’excuse qu’il se donna tandis que des larmes commençaient à rouler sur ses joues. Il se sentait plus seul que jamais. Il n’y avait plus ce lien qui l’unissait à Gellert et si au début de cette guerre, il avait souhaité plus que tout détruire le Pacte de Sang, aujourd’hui, il regrettait qu’il se soit brisé. Son cœur était si vide à présent. Gellert ne faisait plus partie de lui et la chaleur de son âme ne réchauffait plus celle d’Albus.
Il avait si froid…
Il était si seul…
Pourquoi s’était-il lancé dans cette aventure ? Pourquoi n’avait-il pas laissé les autres s’occuper de Grindelwald ? Pourquoi avait-il fallu qu’il s’en mêle ?
Le poids du chagrin l’obligea à s’arrêter un instant. Courbé, Albus laissa échapper un sanglot puis deux et soudain, il ne put plus s’arrêter de pleurer. Les passants le regardaient étrangement mais il ne s’en rendit pas compte. L’image de Gellert fixant avec horreur le Pacte le hantait et sa voix retentissait dans ses oreilles.
Qui va t’aimer maintenant Dumbledore ?!
- Gellert…
La silhouette secouée par les pleurs et les yeux clos, Albus n’entendit pas l’apparition d’un sorcier.
- Albus… ?
Le professeur inspira soudainement à l’entente de son nom, semblant reprendre sa respiration après une éternité, comme si il avait été sous l’eau pendant un temps infini et qu’il remontait enfin à la surface.
- Albus.
Vacillant, il se tourna vers la voix qui ne cessait de l’appeler. Il était là, sous la neige, les épaules voûtées, les yeux rouges, les mains tremblantes. L’homme fier et invincible avait disparu, seul restait un garçon perdu et brisé.
- Gellert ?
En quelques enjambées, son ancien amant le rejoignit mais il n’osa pas toucher Albus, de peur peut-être que celui-ci ne s’en aille à son contact.
- Je suis désolé Albus…
Sous ses yeux ébahis, Gellert se laissa tomber sur les genoux et il leva vers Albus, un regard suppliant.
- S’il te plaît Albus… Je… je veux rentrer à la maison… je veux rentrer avec toi… J’ai si froid sans toi… Je ne te sens plus…
La main sur le cœur, Gellert ferma un instant les yeux comme si il cherchait la présence de son amant au fond de son âme.
- Je cherche mais… tu n’es plus là… Je… je ne voulais pas te perdre Albus… Je voulais t’offrir le monde… Je voulais que nous soyons libres… Je n’ai jamais voulu te perdre ou te faire souffrir… Je… je t’aime Albus. Je t’ai toujours aimé même quand… même quand j’ai demandé à Aurelius… Je… je pensais que ça serait plus facile d’accomplir ma tâche si tu n’étais plus là mais j’avais tort. Je ne peux pas continuer sans toi… Je n’en ai plus la force… Je suis si fatigué de me battre contre toi… je veux juste… rentrer à la maison…
Albus n’y croyait pas. Après tout ce qu’il avait fait, après tout ce qu’ils avaient vécu, tout ce qu’ils s’étaient infligés, Gellert le suppliait. Était-ce réel ou son esprit avait-il conjuré cette vision ?
- Si c’est… si c’est un autre de tes plans…
- Non… non ce n’est pas… Albus, je… je suis sincère… je te le jure. Je ne veux pas continuer sans toi.
Le professeur ne savait pas quoi penser ni quoi répondre. Son esprit lui criait de partir, de laisser Grindelwald là, à genoux dans la neige et de ne jamais se retourner mais son cœur lui hurlait de prendre cet homme brisé dans ses bras, de le serrer contre lui et de lui promettre que tout irait bien.
- Albus…
Dumbledore détourna les yeux. Il n’arrivait pas à supporter l’image de Gellert, pleurant et suppliant. L’agonie qu’il percevait dans la voix de son ancien amant fractura encore un peu plus son cœur si fragile. Il était si en colère contre Gellert pour l’avoir obligé à briser le Pacte, pour l’avoir abandonné et pour l’avoir forcé à prendre part à sa guerre. Mais en même temps, il était soulagé de voir son amour de toujours revenir vers lui.
- S’il te plaît…
- Tais-toi… Tais-toi je t’en prie…
Du coin de l’œil, il vit les épaules de Gellert s’affaisser encore un peu plus, ses doigts agrippèrent la neige et s’écorchèrent sur le bitume en dessous, salissant de rouge la petite couche blanche de poudreuse. Qui aurait pu croire que la personne qui se tenait devant lui était Gellert Grindelwald, le plus grand mage noir que le monde n’ait jamais connu.
- Qu’est-ce que tu attends de moi au juste Gellert… Après tout ce qu’il s’est passé… Qu’est-ce que tu veux de moi ?
- Toi… simplement toi…
- Et le monde ? La domination des moldus ? Les Reliques ? Le pouvoir ? Qu’est-ce que tu fais de tout cela ?
- Rien… je ne veux rien de tout ça si tu n’es pas à mes côtés… je ferai n’importe quoi pour… pour que tu sois avec moi… je laisserai la violence de côté, je serai même prêt à abandonner ma magie… Je t’en prie Albus… J’ai besoin de toi…
Albus aurait dû résister. Il aurait dû partir. Il aurait dû tourner les talons. Mais il se surprit à s’agenouiller face à Gellert et à prendre ses mains dans les siennes. Son regard croisa celui de son ancien amant et il n’y vit que de la surprise, de la peur, de la dévastation et un brin d’espoir. Aucun mensonge, aucune manipulation. Gellert était… sincère.
- Tu me promets que tu laisseras la violence et les meurtres au passé ?
- Je te le promets… Je te le promets… je...
- Ok.
- Ok ?
- J’accepte de te rejoindre. Nous travaillerons ensemble pour un monde meilleur et pour laver ton nom.
De nouvelles larmes roulèrent sur les joues de Gellert et lorsqu’il bascula en avant, perdu dans son chagrin, Albus le réceptionna contre lui et le serra dans ses bras.
- Ça va aller, Gellert. On va s’en sortir.
Chapter 19: Magie
Summary:
Gellert n'a pas le moral.
Notes:
Hello ! Ce texte a été écrit pour le thème Magie mais aussi pour ma Willette qui n'avait pas le moral !
C'est une sorte de hurt/comfort avec du fluff, j'espère que ça vous plaira !
Chapter Text
Magie :
Gellert n’avait pas franchement le moral ce soir-là. Albus était de surveillance des heures de colle et le professeur de divination se sentait affreusement seul dans ses appartements. Ils avaient beau travailler dans la même école, se voir à chaque repas et se croiser dans les couloirs et dans la salle des professeurs, Gellert avait l’impression qu’Albus s’éloignait de lui. Son amant lui manquait et il voulait passer au moins une nuit dans ses bras, sentir sa peau contre la sienne et s’endormir tout blotti contre lui. Seulement voilà, à Poudlard, ce genre de chose n’était pas vraiment possible. Et puis son mari passait beaucoup de temps en compagnie de cette Minerva… Minnie. Gellert n’était absolument pas jaloux de cette femme. Albus était son maître de métamorphose, elle était en quelque sorte son élève, alors oui, ils passaient énormément de temps ensemble, mais tout de même, il y avait des limites.
Ah comme Gellert souhaitait partir en vacances dans leur petit cottage, rien que tous les deux. Là ils pourraient se ressourcer, se retrouver et s’aimer librement.
L’esprit ailleurs, Grindelwald caressa paresseusement la fourrure d’Arthur, le bébé Qilin que Norbert leur avait confié tandis que ses yeux observait Alice qui apprenait à voler une chaînette de lampe de bureau. Francis prenait son rôle de papa Niffleur à cœur et il montrait à Alice comment piquer tout ce qu’il brillait sans se fatiguer.
Soupirant, Grindelwlad leva le regard au plafond.
- A votre avis les enfants, que fait votre Papa ? Demanda-t-il aux animaux.
Arthur posa sa tête sur sa cuisse et posa son regard intelligent sur Gellert tandis que les gestes de Francis se mirent en pause, son attention happée par la morosité de l’humain. Peut-être que lui offrir un peu de qui-brille allait lui remonter le moral ? Alice lança un coup d’oeil dans la direction de Gellert et elle aussi se dit que du qui-brille l’aidait toujours à aller mieux. Volant la chaînette qui pendouillait de la poche ventrale de son Papa, la petite Niffleur sauta au bas du bureau et grimpa tant bien que mal le long de la jambe du sorcier et lui présenta tout fièrement sa trouvaille. Un mince sourire vint étirer les lèvres de Grindelwald et il ne fit que s’agrandir quand Francis déposa un bouton de manchette dans sa main.
- Merci… Chuchota-t-il.
Satisfaits, les deux Niffleurs se blottirent sur le ventre du sorcier et s’endormirent, leur mission accomplie. Arthur resta éveillé, veillant sur Gellert et enfin, il sentit le soulagement de celui-ci, lorsqu’Albus, les traits tirés et visiblement aussi triste que son compagnon, entra dans la pièce. Tout allait s’arrangeait, Arthur en était convaincu.
C’était ça, la magie de l’amour.
Chapter 20: Placard
Summary:
Bathilda et Gellert ont une conversation.
Notes:
Hello ! Bienvenue sur le thème Placard et sur les doutes d'un adolescent gay qui vit dans une société où l'homosexualité est mal vue.
Chapter Text
Placard :
Depuis que Gellert s’était rendu compte qu’il était tombé amoureux de son ami Albus, l’adolescent devenait de plus en plus paranoïaque. Il était terrifié à l’idée que quelqu’un ne découvre son secret ou pire qu’Albus ne perce à jour la nature de ses sentiments à son égard. Il ne voulait pas perdre cette précieuse amitié qui le liait à ce sorcier si extraordinaire. C’était inconcevable pour lui de continuer sa vie sans Albus à ses côtés. Il était devenu partie intégrante de son âme et si ils devaient un jour se séparer, Gellert n’était pas sûr de pouvoir y survivre.
Alors quand un soir, à table, Bathilda lui demanda quand il allait enfin avouer à Dumbledore qu’il l’aimait, Gellert, après avoir manqué de recracher son verre d’eau, prit ses jambes à cou et s’enferma à double tours dans sa chambre. Il savait que sa grand-tante ne le rejetterait jamais pour son orientation sexuelle, elle était ouverte d’esprit et Gellert était si soulagé de vivre avec une personne comme elle, mais de là à discuter des sentiments qu’il entretenait envers leur voisin… C’était beaucoup trop humiliant. Bientôt elle lui demanderait comment était sa première fois… Non merci, très peu pour lui. Il n’avait pas envie de parler de cela à qui que ce soit, encore moins avec Bathilda. Pourquoi les adultes voulaient-ils toujours aborder ce genre de sujet ?
- Gellert.
- Pas maintenant Tante Bathilda…
- Ouvre cette porte, jeune homme.
Cependant, il semblait que Bathilda, en plus d’être une vieille chouette malfaisante qui se mêlait de ce qui ne la regardait pas, était bien plus têtue qu’il n’y paraissait. Sachant pertinemment que Bathilda allait rester plantée devant la porte jusqu’à ce qu’il ouvre, Gellert finit par laisser sa grand-tante entrer, non sans pousser un grand soupir de désolation.
La soirée allait être longue…
Bathilda s’installa sur sa chaise de bureau et pour ne pas avoir l’air d’un crétin, debout comme un piquet au milieu de la chambre, l’adolescent s’assit en tailleur sur son lit.
- Tu sais que je ne suis pas une de ces personnes qui maltraitent les homosexuels ?
- Bathildaaaaa… !
- Je veux que les choses soient claires.
C’était absolument embarrassant.
- Je sais Tante Bathilda… On est obligé d’avoir cette conversation ?
- Oui.
Gellert avait envie de disparaître de cette terre. Son visage devait sûrement être rouge comme une pivoine et si habituellement, flirter et évoquer quelques idées salaces l’amusaient énormément, à cet instant, Gellert avait honte. Il avait honte de devoir parler de tout cela et honte de qui il était. Il était un déviant, un homosexuel amoureux de son meilleur ami, un sodomite, un paria de la société.
- Tu sais que tu peux venir me parler de tout, Gellert. Je serai toujours là pour toi. Et quand je dis tout, c’est tout.
- Je t’en remercie mais je passe.
- Tu n’as pas à être gêné de ce que tu ressens Gellert.
- Si… Comment est-ce que je peux être un bon ami si… si je développe tous ces sentiments… Albus n’a pas besoin de ça, il a déjà sa sœur et son frère dont il doit s’occuper et moi je suis là à m’amouracher de lui… Je suis un raté Tante Bathilda. Je ne pourrai jamais aimer correctement.
- Oh mon cœur… Non tu n’es rien de tout cela. Tu n’es pas un raté. Tu es un grand sorcier avec certes un grand égo mais certainement pas un raté. Tu es un jeune homme amoureux et il n’y a rien de mal à cela. Que tu aimes un homme ou une femme, ton amour reste beau et pur.
Gellert baissa les yeux vers ses mains. Ce que disait Bathilda était peut-être vrai mais peu de personnes voyaient les choses ainsi. Pour la société, il resterait un criminel, un dépravé, un pervers.
- De toute façon, je suis sûr qu’il doit avoir un harem de filles prêtes à faire n’importe quoi pour lui… Je sais que moi je ferai n’importe quoi pour lui…
- Chéri, il faut que tu saches une ou deux choses sur Albus. La première étant qu’il a toujours préféré la compagnie des livres à celle des filles et la deuxième, il ne te rejettera pas si il apprend que tu es amoureux de lui.
- Qu’est-ce qui te fait dire ça ?
- Une intuition. Fais-moi confiance. Il est temps que vous sortiez du placard, tous les deux.
Gellert ouvrit alors de grands yeux face aux propos de sa tante. Voulait-elle dire que… Non c’était impossible, Albus ne pouvait pas être du même bord que lui. Si ?
- Aller, viens manger, le dîner va être froid sinon.
Chapter 21: Situation gênante
Notes:
Hello ! Bienvenue sur Situation Gênante. J'ai essayé de faire un texte un peu léger et amusant. On pourrait considérer ça comme une suite de Ensemble et un préquel de Tendresse, Demande en Mariage et de Magie.
J'espère que ça vous plaira !
Chapter Text
Situation gênante :
Quand Gellert amena Albus à Nurmengard la première fois après l’avoir supplié, ils furent accueillis par la baguette de Vinda, pointée directement entre les yeux du professeur Dumbledore.
- Écartez-vous de mon ami.
- Vinda, ma chère, tout va bien. Il est avec moi.
Autant dire que comme accueil, Albus avait connu mieux. Vinda avait fini par accepter de baisser son arme, non sans lancer un regard noir et lourd de menace au nouveau venu. La plupart des disciples de Gellert s’étaient absentés ou avaient abandonné leur poste avec l’échec de Grindelwald aux élections, ainsi ils n’eurent pas à craindre pour la vie du professeur de métamorphose. Enfin, il y avait toujours Vinda qui souhaitait en découdre mais pour l’instant, elle n’était pas la principale menace. Malgré tout, lorsque Grindelwald se retira pour préparer le thé, il put percevoir des bribes de conversations.
- … attention à vous Dumbledore. Un pas de travers et c’est fini pour vous.
- Je ne suis pas ici pour vous arrêter.
- Je ne parlais pas de ça. Je parlais de Gellert. Vous lui avez brisé le cœur, je le sais. Je le vois dans son regard quand il pense à vous. Alors je vous ai à l’œil. Je ne vous laisserai pas lui faire à nouveau du mal. Vous êtes prévenu.
Première situation gênante.
Étrangement, elles semblèrent s’enchaîner assez rapidement. Albus avait eu le droit au discours surprotecteur d’une meilleure amie et Gellert eut le droit à la leçon de moral de la part de son amant sur ses tendances meurtrières. Comme si il avait besoin que son compagnon lui rappelle à quel point tuer était mal. En plus de cela, il dut s’excuser auprès du moldu et de Queenie pour son comportement déplorable. Franchement, il aurait préféré être surpris au lit avec Albus par Bathilda plutôt que de devoir s’excuser. Mais Dumbledore était têtu et Grindelwald dut se plier à ses exigences.
Jacob Kowalski fut donc invité à Nurmengard.
Le pauvre homme semblait penser qu’il allait être exécuté et Gellert sentit une pointe de satisfaction en sentant la peur émaner du Sans-Charme. Cela dut se lire sur son visage car il reçut un coup de coude de la part d’Albus dans les côtes.
- Sois gentil.
Levant les yeux discrètement au ciel, Gellert invita les jeunes mariés à s’asseoir près du feu dans le salon. Le plus dur restait à venir. Albus s’était installé derrière le mage noir, les bras croisés, attendant que ce dernier ne se lance dans ses excuses. Gellert pouvait sentir son regard insistant sur le dessus de son crâne et il finit enfin par ouvrir la bouche.
- Je voudrai tout d’abord… vous féliciter pour votre… mariage.
Par Merlin que ces mots lui coûtaient. Par chance, Queenie, que Morgana soit bénie, lui vint en aide.
- Ce n’est pas ce que vous vouliez nous dire. Vous êtes gêné. Vous voulez nous dire quelque chose mais vous ne savez pas comment vous y prendre.
Un sourire dépréciatif étira ses lèvres. Queenie avait raison, s’excuser n’était pas dans sa nature. La seule personne qui méritait ses excuses était Albus. Mais aujourd’hui, si il voulait que l’amour de sa vie reste à ses côtés, il devait faire cet effort. Il devait devenir meilleur.
- Je voudrai… je voudrai vous demander pardon pour ce que je vous ai fait, Monsieur Kowalski. Je n’aurai jamais dû vous lancer ce sortilège.
Jacob fixa Gellert comme si une deuxième tête venait de pousser à côté de la première et Gellert eut envie de l’étrangler.
- Vous… vous êtes sincère ?
Non mais je n’ai pas le choix.
- Oui. Je suis sincèrement désolé de vous avoir infligé cette douleur.
- Wouah. Je ne m’attendais pas à ça.
Gellert serra les dents. Pourquoi ne disait-il pas merci et bonsoir tout simplement ? Pourquoi restait-il là à le fixer comme un parfait crétin ? Il détestait les Sans-Charmes !
- Et bien, je vous remercie. Vraiment, Monsieur Grindelwald. Queenie m’avait dit que vous n’étiez pas un monstre mais je n’arrivais pas à y croire et après ce que vous m’avez fait… Je comprends votre colère envers notre race. Et avec ce que vous nous avez montré à Paris, toute cette destruction, ce chaos… Mais nous ne sommes pas tous irrécupérables. Il y en a parmi nous qui sommes des gens biens. J’espère d’ailleurs faire partie de ces gens.
- Tu en fais partie Jacob. Tu es quelqu’un de bien. Dit Queenie.
- Merci Chérie. J’espère en tout cas, Monsieur Grindelwald, qu’un jour, vous verrez le monde tel que nous le voyons et je vous souhaite d’être heureux avec le professeur Dumbledore.
- Comment…
- Pas besoin d’être un sorcier pour savoir que vous vous excusez pour revenir dans les bonnes grâces du professeur. Vous vous aimez, ça se voit et je suis content pour vous.
Gellert était étonnement émus par les paroles du moldu et surpris par la perspicacité dont il faisait preuve.
- Merci Monsieur Kowalski. Chuchota Albus.
Chapter 22: Câlin
Summary:
Albus a une migraine.
Notes:
Hello ! Bienvenue sur Câlin ! Bon c'est très très court mais c'est très très fluff.
Chapter Text
Câlin :
Albus était fatigué. La journée avait été longue et éprouvant. Les élèves avaient été intenables et bruyants et une migraine s’était invitée dans la tête du professeur de métamorphose. Il n’avait qu’une envie, aller se coucher et dormir. Mais d’abord, il avait des copies à corriger, un repas auquel assister et enfin il pourrait se pelotonner dans ses draps bien chauds.
Traînant les pieds jusqu’à ses appartements, il fut surpris lorsqu’en ouvrant la porte, une paire de bras l’enserrèrent et qu’un torse le réceptionna.
Gellert.
Fermant les yeux, Albus se laissa aller contre son amant et savoura cette étreinte si réconfortante. Un baiser fut déposé sur le sommet de son crâne et Dumbledore eut l’impression que sa migraine disparaissait en même temps que les lèvres quittaient ses cheveux.
Parfois il oubliait que Gellert était un sorcier puissant et aux pouvoirs de guérison sans pareil. Pour un ancien mage noir, il était étonnant de le voir exceller dans l’art de soigner. Mais c’était ainsi, d’un baiser il pouvait faire disparaître un mal de tête, d’une caresse de la main il guérissait des écorchures et lorsque la baguette de Sureau était entre ses doigts, il n’avait plus aucune limite.
- Viens. Chuchota son compagnon contre sa joue. Allons nous coucher. Tu as besoin de repos. Tes copies peuvent attendre et je doute que tu aies beaucoup d’appétit. Il est l’heure que tu prennes soin de toi, Liebling. Personne ne t’en voudra et si quelqu’un te fait une réflexion, je m’en occuperai personnellement.
Et c’est ainsi qu’Albus se retrouva blotti dans son lit, recroquevillé contre Gellert Grindelwald. Cette nuit-là, il dormit comme un bébé et l’idée d’être découvert dans les bras d’un homme par le reste des professeurs lui était bien égal. Il avait un mari aimant et parfait malgré ses défauts et son passé et si il devait démissionner à cause de son orientation sexuel et bien soit, il partirait vivre dans son cottage avec son époux. Ils y vivraient heureux pour le reste de leurs jours.
Chapter 23: Passion cachée
Notes:
Hello ! Bienvenue sur Passion Cachée. Je voudrai remercier Uonde pour m'avoir aidée à trouver une idée ! J'ai fait un petit clin d'œil à une série dans ce texte qui j'espère vous plaira !
Je vous souhaite une bonne lecture et à bientôt !
Chapter Text
Passion cachée :
Tout le monde pensait que Gellert Grindelwald était un snob qui ne se fiait qu’à la magie pour n’importe quelle tâche du quotidien. Tous pensaient qu’il était si imbu de lui-même qu’il ne prenait même pas la peine de débarrasser sa table ou de faire son thé.
Ils avaient tous tort.
Enfin presque.
Oui Gellert était un snob, imbu de lui-même, avec un égo surdimensionné qui passait les portes par Albus ne savait quel miracle mais étrangement, il aimait effectuer les petites tâches simples du quotidien. Il débarrassait derrière lui, il faisait la vaisselle, il passait un coup de balais de temps en temps et il faisait même les poussières. Tout ça à la façon moldu. C’était assez étonnant d’ailleurs, lorsque l’on connaissait l’aversion de Gellert pour les Sans-Charmes. Mais c’était ainsi. L’amant d’Albus était une vraie petite fée du logis.
Mais ce qu’il aimait le plus et ça, il n’y avait que le cercle proche de Gellert qui le savait, c’était faire la cuisine.
Gellert aimait particulièrement se mettre aux fourneaux et concocter de bons plats. Comme dans tout ce qu’il faisait, il excellait dans l’art culinaire et c’était un véritable génie.
À leur cottage sur la côte, Albus n’avait pas vraiment le droit de mettre les pieds dans la cuisine et il pouvait arriver que son amant passe tout un après-midi sur son territoire – car c’était bien ça qu’était la cuisine pour Gellert, son territoire – pour préparer le repas du soir. La viande était toujours tendre, cuite à merveille, Albus aurait d’ailleurs aimé connaître le nom de son boucher mais Gellert refusait de le lui dire. C’était son secret. Si bien que le professeur s’était un jour demandé si c’était réellement de la viande animal qu’il mangeait. Mais non Gellert n’était pas soudainement devenu un cannibale. Il y avait toujours un succulent accompagnement et un verre de vin qui venait relever le tout de ses notes subtiles. Autant dire que chez les Grindelwald-Dumbledore, on ne se mettait pas à table pour rien. Pour peu que Jacob et Queenie soient invités, le dessert était toujours au rendez-vous, car le boulanger ne se laissait pas convier si il ne pouvait pas apporter quelques pâtisseries.
Cependant, malgré tous ces mets extraordinaires, Gellert ne semblait pas prendre de poids contrairement à Albus qui voyait quelques poignées d’amour s’installer sur ses hanches. Cela ne semblait pas être passé inaperçu car à chaque fois qu’il se déshabillait, son amant en profiter pour lui pincer la peau ou caresser sensuellement ses flancs. Il allait devoir remédier à ses kilos en trop.
Chapter 24: Enfant
Summary:
L'Alliance joue au Jungle Speed.
Notes:
Hello ! Bienvenue sur Enfant !
A nouveau, attendez-vous à du n'importe quoi !
J'espère que ça vous plaira !
Chapter Text
Enfant :
A la forteresse de Nurmengard, un petit groupe d’amis s’était réuni autour d’un jeu de société particulièrement dangereux, le Jungle Speed.
Le principe était simple, il fallait observer les cartes posées par les adversaires, repérer, si il y en avait un, le symbole identique au sien avant d’attraper rapidement le totem trônant au centre de la table. Le premier qui se débarrassait de toutes ses cartes avait gagné.
Seulement, attraper le totem s’avérait être un exercice périlleux. Vinda avait manqué de se faire arracher un doigt par Abernathy qui tirait comme un forcené, Queenie avait dû soigner des griffures infligées malencontreusement par Albus, Nagini était passée par-dessus la table tant Jacob avait mis de la force dans son tirage et Aurelius arborait un œil au beurre noir à cause d’un totem volant qui lui était arrivé en pleine figure. Seuls Albus, Norbert, Abernathy, Jacob et Gellert étaient indemnes. Albus car il n’avait eu à attraper le totem qu’une seule fois pour le moment, Abernathy parce qu’il était une véritable menace qui obligeait ses adversaires à lâcher de peur d’être blessés, Norbert car il préférait s’occuper d’Alice, Francis et Arthur plutôt que de jouer à ce jeu brutal, Jacob parce qu’il réussissait à éviter les coups et Gellert, lui, trichait. En effet ce dernier se servait d’un simple Accio pour attirer le morceau de bois à lui, ce qui ne manquait pas d’agacer les autres joueurs.
- Gellert arrête de tricher ! S’était exclamé Albus.
- Je ne triche pas. Il n’est pas spécifié que je dois obligatoirement attraper le totem avec les mains.
- Alors, joue à la mode moldu.
Gellert avait reniflé d’un air dédaigneux mais il s’était finalement plié aux exigences de son mari. Et au bout d’un certain temps, les deux amants se saisirent de l’objet en bois, ensemble. Commença alors une lutte psychologique acharnée. Aucun des deux ne tenta d’utiliser la force brute. Gellert utilisait sournoisement l’art de la séduction, allant même jusqu’à faire du pied à son époux sous la table. Il tentait de le déconcentrer à coup de caresses du pouce et de phrases équivoques. Albus résistait du mieux qu’il pouvait aux attaques brutalement sensuelles de son compagnon, et il décida à son tour d’utiliser la fourberie. Pénétrant discrètement dans l’esprit de Grindelwald, il s’amusa à lui envoyer de petites images tendancieuses. Les autres les observaient d’un air à la fois intéressé et blasé. Jacob en particulier était fort curieux de connaître l’issue de ce duel qui opposait ces puissants sorciers. Queenie essayait de ne pas rougir des émotions qu’elle percevait chez les deux adversaires, Vinda semblait s’ennuyer, Norbert était dans un autre monde, Abernathy mangeait bruyamment des chips en contemplant le match, Aurelius et Nagini s’étaient éclipsés pour aller chercher une poche de glace et de la crème pour les ecchymoses.
Finalement après dix bonnes minutes à se regarder dans le blanc des yeux, Gellert fut victime d’une image extrêmement alléchante d’un Albus nu et désireux de son amant et il craqua. Sans le vouloir ses doigts lâchèrent le totem et Dumbledore sortit victorieux de ce conflit.
- Ça y est les enfants, vous avez fini ? On va pouvoir reprendre le jeu ? Soupira Vinda.
Mais Albus et Gellert n’avaient plus réellement envie de jouer au Jungle Speed. Ils souhaitaient jouer à tout autre chose.
Chapter 25: Pluie
Summary:
Albus s'est disputé avec Gellert.
Notes:
Hello ! Bienvenue sur le thème Pluie. Préparez-vous à de l'angst et à pleurer un petit peu.
Chapter Text
Pluie :
Albus contemplait le parc de Poudlard depuis la fenêtre de ses appartements. La pluie tombait dru, le vent s’était levé et balayait les arbres de la Forêt Interdite et de temps à autre, un éclair fendait le ciel noir d’encre. Ce spectacle aurait dû fasciner le professeur de métamorphose mais tout ce qu’il ressentait à cet instant c’était de la culpabilité et de l’inquiétude.
Quelques minutes plus tôt, il s’était disputé avec Gellert. Il ne savait d’ailleurs plus trop pourquoi mais les mots avaient dépassé sa pensée et il avait dit des choses terribles et blessantes à son amant. Le visage de Gellert s’était figé, il était redevenu cet homme froid, se barricadant derrière cette forteresse qui protégeait son cœur et tout cela à cause d’Albus. Il avait pris ses affaires, les quelques bricoles qu’il laissait dans les appartements de son compagnon et… il avait claqué la porte. Dumbledore n’avait pas réagi tout de suite, trop engoncé dans sa colère mais à présent, alors que l’orage se déchaînait au-dehors, il regrettait tous ces mots qui avaient franchi ses lèvres.
Se détournant de la fenêtre, il sonda la pièce de ses yeux et elle lui sembla si vide sans les lunettes de lecture de Gellert habituellement posées sur la table basse, sans les copies qu’il était en train de corriger avant que cette dispute ne commence. Faisant le tour des lieux, il eut un pincement au cœur en constatant que la chambre était dénuée des vêtements de son amant, que le pot à brosses à dents dans la salle de bain n’en contenait plus qu’une. Le parfum, le gel douche et le rasoir de son époux avaient eu aussi disparu. Il n’y avait plus rien de Gellert. S’asseyant sur le rebord de la baignoire, Albus contempla le désastre qu’avait été cette fin d’après-midi. Pourquoi avait-il dit toutes ces choses blessantes ? Pourquoi l’avait-il accusé de vouloir l’isoler du reste des professeurs alors que Gellert voulait simplement passé un peu de temps avec lui ? Pourquoi avait-il dit qu’il n’avait pas changé, qu’il était toujours cet être manipulateur ?
Il était un parfait abruti. Un crétin. Un troll. Il ne méritait pas l’amour que lui portait Grindelwald.
Gellert était seul au château. Peu de professeurs acceptaient de lui parler. Il n’avait aucun ami dans cette école. Il ne pouvait compter que sur lui-même et sur Albus. Vinda passait de temps en temps mais elle avait un travail à côté. Queenie venait le plus souvent possible mais le reste du temps, Gellert était seul. Qu’y avait-il de mal à ce qu’il veuille profiter de quelques instants de calme auprès de son amant ? Qu’y avait-il de mal à vouloir montrer son amour à l’homme qu’il aimait ? Il n’y avait rien de mal à cela et Albus avait réagi comme si il n’avait toujours pas confiance en son époux. Il était un monstre. Gellert faisait tant d’effort et lui, il lui claquait toutes les erreurs qu’il avait commises dans le passé à la figure.
Il fallait qu’il s’excuse.
Quittant ses appartements, Albus se précipita vers ceux de Grindelwald et toqua à la porte.
Personne ne vint lui répondre.
L’angoisse le saisit alors et les pires scénarios possibles se bousculèrent dans son esprit. Et si Gellert était définitivement parti ? Mais avant qu’il ne puisse tomber dans une crise de panique, des chaussures détrempées crissèrent sur le sol et faisant volte-face, Albus découvrit l’amour de sa vie, trempé jusqu’aux os, les yeux rouges et le regard hagard.
- Gellert…
- Qu’est-ce que tu veux Albus… ? M’insulter encore un peu ? Me dire encore une fois que je suis instable et mauvais ?
- Non. Non je… Je suis venu m’excuser… Je ne pensais pas un seul mot de ce que je t’ai dit.
- Si tu le pensais. Sinon, tu n’aurais pas dit tout cela.
- Gellert…
- Laisse-moi passer, Albus.
- Non. Non, je ne te laisserai pas. Je refuse de te laisser. Je ne pourrai jamais me pardonner d’avoir dit toutes ces choses. C’était méchant, j’étais en colère pour… j’en sais rien… j’ai cru…
- Que je te manipulais. Oui j’avais compris.
- Non. J’ai cru que nous pourrions être plus libre dans l’école, nous aimer comme nous l’aurions souhaité et au lieu de ça, nous sommes obligés de nous cacher et ça me pèse tellement. Aujourd’hui quand tu m’as pris la main en sortant de la Grande Salle j’étais si heureux et puis j’ai croisé le regard de certains professeurs et… C’était comme si je n’étais plus qu’un sodomite… Alors j’ai agi de manière irréfléchi et je t’ai blessé et… ça nous a mené à notre dispute et à ce que je t’ai dit… Je suis un abruti Gellert… J’ai passé mes nerfs sur toi, je t’ai fait du mal et… et… je…
- Albus.
- Je m’en veux tellement et je suis vraiment, vraiment désolé… Je ne mérite pas ton pardon mais je…
Des mains glacées vinrent saisir son visage en coupe et Albus leva des yeux écarquillés vers son amant.
- Je te pardonne, Albus.
Des larmes s’échappèrent des yeux si bleu du professeur Dumbledore mais Gellert les essuya de ses pouces et il vint déposer un doux baiser sur son front.
- Je te pardonne Meine Liebe. Maintenant si tu le veux bien, j’aimerai ne pas attraper la mort et aller me changer.
Chapter 26: Ange ou démon
Chapter Text
Ange ou démon :
Pour beaucoup, Gellert était un monstre. Un homme froid et cruel. Un homme qui aimait détruire ce qu’il touchait. Un homme qui aimait la violence et qui l’encourageait.
Pour le monde des sorciers, Gellert Grindelwald était le mage noir à abattre. Il mettait en danger la Sécurité Magique, il assassinait des moldus et il tentait par tous les moyens d’arriver au pouvoir. C’était un dangereux criminel qui défiait tous les gouvernements de la Terre.
Pour Albus, il était quelqu’un de doux, d’aimant, de passionné. C’était son égal, l’amour de sa vie, sa raison de vivre. Il était celui faisait battre son cœur et qui tentait de changer le monde. Albus connaissait la noirceur qui consumait l’âme de Gellert. Il l’avait vu à l’œuvre, il avait vu ce qu’il était capable de faire lorsque ces ténèbres l’engloutissaient et l’emportaient avec elles dans un univers empli de monstres et de brutalité. Gellert côtoyait bien trop souvent l’obscurité et la malice. Elles l’attiraient, l’appelaient et Gellert s’y réfugiait lorsqu’il était seul et perdu. Mais Albus savait aussi que tant qu’il serait à ses côtés, cette haine et cette rage qui vivaient en son amant ne tenteraient pas de le corrompre. Albus était la lumière de Gellert, son phare dans la nuit.
Gellert Grindelwald n’était ni un ange ni un démon.
Il était simplement humain.
Chapter 27: Aider
Summary:
Gellert essaie de reconquérir Albus.
Notes:
Hello ! Bienvenue sur Aider ! J'ai voulu réutiliser la scène du restaurant dans le troisième film. Je l'ai déjà fait dans ce recueil mais cette fois c'est une toute autre histoire.
J'espère que ça vous plaira!
Chapter Text
Aider :
Gellert avait décidé d’essayer de reconquérir le cœur d’Albus.
Seulement, il ne savait pas vraiment comment s’y prendre. Les seules relations qu’il avait eu depuis son adolescence avaient été des coups d’un soir avec des hommes qui ressemblaient un temps soit peu à l’homme qui faisait vibrer son âme. Ces échanges n’avaient été que pour le sexe, une fois fini, merci, bonsoir et pas d’autre mot. Autant dire qu’il était quelque peu rouillé niveau sentiments…
Alors il avait demandé de l’aide à Vinda. Malheureusement, elle n’était pas très encline à l’aider à reconquérir le cœur de celui qui l’avait tant fait souffrir. La jeune femme avait un peu trop tendance à le materner… Mais bon il fallait dire qu’il lui en faisait voir de toutes les couleurs.
Il s’était donc tourné vers Queenie, la plus sage et empathique du groupe. Elle lui avait conseillé de reprendre, dans un premier temps, le contact avec Albus à travers quelques lettres. Ce fut un échec cuisant. Dumbledore ne répondit à aucune de ses missives. Pas une seule. Chaque jour, Gellert fixait l’horizon, espérant voir sa petite chouette, Mary, revenir avec un bout de parchemin dans le bec. Mais rien. Lorsqu’elle rentrait à Nurmengard, Mary ne portait aucune note de son ancien amant.
Le Pacte avait toujours été le lien qui l’unissait à Albus mais à présent, il n’était plus avec lui et Gellert avait l’impression d’avoir perdu une partie de lui. Il avait espéré qu’Albus réponde à ses lettres, qu’il lui redonne cette chaleur qui l’avait accompagné quand il portait le Pacte autour du cou. Les lettres auraient été la continuité de leur médaillon mais Dumbledore refusait de communiquer avec lui.
Vinda devait se douter de son état de détresse affective car elle le maternait encore plus qu’à l’accoutumée. Queenie essayait de soulager sa souffrance grâce à ses talents de légilimencie mais rien n’y faisait. Albus l’avait rejeté et il n’y avait plus rien à faire.
Jusqu’au jour où Queenie lui suggéra de surprendre Albus. De le mettre devant le fait accompli. C’était une idée brillante et c’est ainsi qu’il se rendit dans le restaurant préféré de son vieil amant.
Là, assis à sa table habituelle, car il ne doutait pas un seul instant qu’Albus n’avait pas sa table attitrée, Dumbledore sirotait une tasse de thé. C’était un restaurant moldu, infesté de moldus mais tout ce que Gellert voyait c’était Albus. Son magnifique Albus. Il avait si bien vieilli. Il était si beau, si désirable. Toutes les relations qu’il avait avoir par le passé étaient bien fades face à cet homme si charismatique et si puissant.
Son Albus lui offrit un petit sourire lorsque ses yeux se posèrent sur lui et pendant quelques secondes, Gellert oublia où il était, quand ils étaient, il n’y avait plus qu’Albus, son sourire et lui.
Évidemment, il foira en beauté et leur rencontre se termina sur des mots durs et sur des menaces. Ce rendez-vous lui laissa un goût amer. Il avait été si proche de lui avouer ses sentiments.
Parce que j’étais amoureux de toi.
Cette phrase chuchotée par Albus résonnait encore et encore dans son esprit.
Tout ce qu’il avait réussi à lui répondre était : « Oui mais ce n’est pas la vraie raison. » Quel abruti répondait une chose pareille quand l’amour de sa vie lui offrait son cœur sur un plateau d’argent ? Il était un troll, il n’y avait pas d’autre terme approprié pour sa parfaite stupidité.
Rentrant à Nurmengard dans une colère noire, Gellert se jura d’oublier Albus Dumbledore.
Chapter 28: Animal
Summary:
Nurmengard est envahie par les animaux.
Notes:
Hello ! Bienvenue sur Animal. Je suis partie sur un texte un peu amusant qui se situe après le troisième film.
J'espère que ça vous plaira.
Chapter Text
Animal :
Depuis la repentance de Gellert, Nurmengard était devenue un refuge pour animaux. Cette reconversion de la forteresse s’était faite au fur et à mesure sans que personne ne se rende compte de rien, pas même son propriétaire. Il y avait d’abord eu Mary la petite chouette blanche de Grindelwald puis Francis qui avait élu domicile dans le château du terrible mage noir, Alice et Arthur. Ça aurait dû s’arrêter à ces quatre créatures mais Norbert Dragonneau passait régulièrement déposer de pauvres bêtes blessées, assez petites et inoffensives pour pouvoir se remettre sur pattes dans l’immense demeure du Gellert. Ce dernier se demandait pourquoi toutes ces bêtes étaient atterries chez lui et non dans la valise du magizoologiste.
La raison ?
Albus.
Albus avait décidé que Gellert devait se repentir pour le meurtre du jumeau d’Arthur. Grindelwald trouvait que meurtre était un bien grand mot pour la mort d’un animal mais il n’allait pas rajouter une couche à tous les crimes qu’il avait pu commettre. Il avait déjà beaucoup à faire pour se racheter, merci bien.
Toute cette ménagerie était donc la faute de Dumbledore.
Le soir, quand il voulait découvrir le corps d’Albus de sa langue et plus encore, il se retrouvait bien souvent observé par un petite créature et toute envie de faire l’amour disparaissait dans un claquement de doigts. Il avait beau fermer la porte de leur chambre à clef, la bestiole finissait toujours par entrer. D’ailleurs Gellert soupçonnait un Botruc de déverrouiller la serrure. Lorsqu’il voulait cuisiner, il trouvait une dizaine d’yeux suppliants à ses pieds, demandant quelques morceaux de viandes. Il fallait faire attention avant de s’asseoir dans un fauteuil au cas où un Demiguise se serait fondu dans le décor. Il fallait également vérifier si un Botruc ne s’était pas glissé sous ou dans certains objets avant de les utiliser.
C’était à en devenir fou.
Albus, lui, semblait prendre un malin plaisir à le voir essayer d’être patient avec toutes ces créatures.
Un jour, son amant paierait pour ça.
Chapter 29: Pour toujours
Summary:
Albus Dumbledore et Gellert Grindelwald deviennent des fantômes.
Notes:
Hello ! Bienvenue sur ce dernier texte du Janvier Gay ! Merci à tous de m'avoir lu et j'espère que ce recueil vous aura plu. Pour ceux qui veulent en lire encore un peu plus sur les deux sorciers, je commence un calendrier fluff avec Gellert et Albus.
Voilà, je souhaite une bonne lecture et à bientôt !
Chapter Text
Pour toujours :
La Mort était venue chercher Albus Dumbledore. Il s’y était attendu, il l’avait planifiée et il s’y était préparé. Il ne pouvait pas dire qu’il était heureux de quitter ce monde dévasté par Tom mais il avait besoin de repos et de paix. Pourtant, quelque chose le retint sur cette Terre. Ce n’était pas Severus ni Harry, il savait que ses deux garçons réussiraient leur mission. C’était quelqu’un d’autre, quelqu’un qui était enfermé depuis cinquante ans dans sa propre forteresse. Alors quand il ouvrit les yeux, s’attendant à se trouver devant les Portes de l’Enfer, il fut surpris de découvrir son bureau.
Ce n’était pas prévu au programme.
Ce qui était encore moins prévu au programme était que son ancien amant n’apparaisse lui-aussi au cours de l’année la plus sombre de Poudlard.
Les Carrow semaient la terreur. Les professeurs s’en prenaient à l’assassin du directeur sans savoir qu’il avait tué sur l’ordre de son prédécesseur. Les détraqueurs gardaient les portes du Château et les élèves tentaient de survivre dans son monde si hostile et noir. Alors quand Gellert Grindelwald se matérialisa au beau milieu de la Grande Salle pendant un repas bien trop silencieux, des sorts fusèrent vers le pauvre fantôme qui ne comprit pas vraiment ce qu’il se passait.
Apparemment, lui aussi avait été retenu par une tâche inachevée et cette tâche était Albus. Les retrouvailles furent quelque peu gâchées par un Severus assez mécontent. Il avait déjà assez à faire avec le fantôme et le portrait de l’ancien directeur sans qu’en plus son amant vienne ramener sa fraise. Surtout qu’Albus ne restait pas les bras croisés dans son bureau. Non, Monsieur s’amusait à terroriser les disciples du Seigneur des Ténèbres et il rajoutait du travail à son espion qui avait déjà beaucoup à faire. Severus ne doutait pas un seul instant que l’arrivée de Grindelwald allait encore tout chambouler et encourager Albus à commettre de nouvelles farces.
Finalement, la guerre toucha à sa fin et le mage noir de pacotille, les mots de Gellert, fut vaincu. Rogue fut sauvé inextrémiste par deux fantômes qui fichurent la trouille à Voldemort, la baguette retrouva son ancien propriétaire et le monde sorcier put se reconstruire.
A Poudlard, Minerva McGonagall, nouvelle directrice, son prédécesseur ayant démissionné pour reprendre un poste d’enseignant, s’arrachait les cheveux face aux bêtises de deux amants qui prenaient les couloirs de l’école pour un terrain de jeu. Et pourtant malgré toutes leurs idioties, Gellert Grindelwald et Albus Dumbledore veillaient sur les élèves. Plus d’une fois, Minerva les avait surpris, discutant avec un élève en difficulté à la maison ou en classe, l’aidant avec ses devoirs ou l’écoutant simplement parler de ses problèmes avec des parents violents ou des voisins agressifs. Ils gardaient les enfants dans le droit chemin, dissuadant les plus démunis de se tourner vers la magie noire et permettant à ceux qui étaient jugés trop différents de s’accepter tels qu’ils étaient.
Albus et Gellert devinrent les gardiens de l’école et ce pour l’éternité.

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