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Morgane, en songeant qu’Agravain ne s’attendait nullement à ce qui allait lui arriver, ne voyait sûrement rien venir, eut du mal à s’empêcher de sourire.
Cela faisait déjà des semaines qu’elle préparait ce plan, qu’elle complotait avec Arthur pour piéger leur cher oncle, qu’elle feignait d’être de son côté alors qu’il n’en était rien, et il était temps, enfin.
Elle allait le tuer, enfin, il allait mourir, ils allaient se débarrasser de lui, pour de bon, et Camelot se porterait bien mieux sans lui.
Elle jubila intérieurement en le voyant manger sans se méfier le gâteau qu’elle lui avait préparé, empli de poison, auquel elle n’avait elle-même pas touché, et ce ne fut que lorsqu’il commença à s’étouffer qu’elle le vit comprendre que quelque chose n’allait pas.
« Que… qu’est-ce que vous avez fait ? Lui demanda-t-il en découvrant son sourire victorieux.
- Ce que je devais faire, voilà tout. Adieu mon oncle, je ne vous regretterai pas. »
Elle vit le moment où l’espoir quitta ses yeux, celui où la vie disparaissait alors qu’il s’écroulait et elle s’en réjouit, finissant son verre de vin, le sourire aux lèvres.
Bon débarras.
