Archive of Our Own ^beta

Chapter Text

Emma Swan avait cru qu’elle avait fini par s’habituer aux trucs bizarres et absurdes.

Après plusieurs années à Storybrooke, entre cette ville, la Forêt Enchantée, la magie, le Pays Imaginaire et tellement d’autres choses qu’elle n’aurait pas pu toutes les lister, elle avait eu son lot d’événements étranges.

En revanche, rien de ce qu’elle avait pu vivre n’aurait pu la préparer au fait de voir un putain de vaisseau spatial surgir dans le ciel.

Donc a priori les extraterrestres existaient.

Oui.

Bien sûr.

C’était totalement ce dont elle avait besoin dans sa vie pas suffisamment compliquée d’après l’univers apparemment.

Au lieu de faire ce que n’importe quel être humain normalement constitué (donc quelqu’un ne vivant pas à Storybrooke) aurait fait à sa place, à savoir hurler en gesticulant dans tous les sens, la Sauveuse se contenta de soupirer avec un air blasé sur le visage.

C’était un jour normal à Storybrooke en somme.

§§§§

Ils avaient l’air… humains.

Du moins pour ce qu’elle pouvait en voir, elle n’y connaissait rien en extraterrestres après tout, et si le monde sans magie s’était trompé au sujet des personnages de contes de fée il pouvait s’être trompé sur ça aussi.

Elle avait craint une invasion extraterrestre, d’être obligée de se battre, la force de l’habitude, quand quelqu’un débarquait en ville c’était rarement avec des intentions pacifiques.

(Ou alors c’était pour demander leur aide contre un ennemi puissant et ils devaient quant même se battre, ça commençait à devenir épuisant à force.)

Quand ils lui avaient exposé la raison de leur présence, elle avait senti son sourcil gauche se hausser le plus haut possible sur son visage ce qui vu de l’extérieur devait probablement produire un effet comique.

« Comment ça vous êtes là pour Granny ?

- Oui, lui répondit la capitaine, une certaine Sara Lance, en fait mon équipe et moi on vient tout juste de sauver le monde et de battre un démon.

Donc les démons existaient.

Parce que bien sûr les fées, les sorciers, les êtres immortels, les sirènes et les ogres ne suffisaient plus il fallait aussi ajouter des putains de démons !

Emma commençait à avoir sérieusement mal à la tête.

- Et vous êtes là pour…

- Pour manger dans son restaurant, reprit la blonde, on a exploré beaucoup d’endroits dans l’univers et il a beaucoup de commentaires et d’avis positifs alors on s’est dit qu’on allait tester et que c’était un bon moyen de décompresser.

Emma avait du mal à déterminer ce qui était le plus absurde dans cette situation, apprendre qu’il existait une sorte de Tripadvisor de l’espace (ou bien Tripadvisor était disponible dans l’espace ?) ou bien de savoir qu’ils avaient utilisé un vaisseau spatial qui a priori voyageait dans le temps pour… se rendre dans un restaurant.

Mais après tout pourquoi pas.

Elle n’était pas à une absurdité près.

- D’accord… Je suppose qu’on devrait vous trouver une table pour que vous puissiez manger.

- Et boire des bières, précisa Mick, beaucoup de bières.

Emma faillit lui faire remarquer que la précision était inutile vu qu’il était déjà en train d’en boire une mais elle jugea plus prudent de se taire.

- Très bien. Cette journée est quant même… super bizarre.

Sara eut un sourire amusé.

- Oh vous n’avez encore rien vu croyez-moi. »

Bizarrement elle n’avait aucun de mal à la croire.

Et franchement, elle ne se serait jamais attendue à rencontrer les Légendes non pas dans le cadre d’une menace de fin du monde mais parce qu’ils étaient venus pour boire des bières, manger du poisson, ou d’autres choses, boire du lait et goûter les lasagnes de Granny (Regina s’était d’ailleurs indignée du fait qu’ils aient voulu manger celles du Granny’s et pas les siennes qui étaient franchement meilleures, tout le monde savait ça et franchement c’était un scandale !) mais honnêtement c’était plutôt…

Reposant dans le fond.

Et puis si ça leur permettait d’avoir des gens à appeler à l’aide dans le futur s’ils avaient besoin d’aide c’était toujours ça de pris.

(Bon c’était une équipe de bras cassés mais ça elle ne pouvait pas le savoir et puis ils réussissaient quant même des trucs.

Parfois.)

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« Bonjour, désolée mais on s’est perdus. »

Emma crut qu’elle s’était cognée la tête quand en se retournant, elle tomba nez à nez avec une jeune femme d’une vingtaine d’années bien qu’approchant peu à peu de la trentaine (Et oh ta gueule toi j’ai pas encore vingt-sept ans je te signale !) qui sortait littéralement de nulle part.

S’il n’y avait eu que la brune, ça n’aurait été rien, elle vivait à Storybrooke, des gens venaient d’un autre monde tout le temps, mais à côté d’elle il y avait…

Un dragon.

Oh et aussi une licorne.

Et un géant.

(Demi-géant.

Non mais.)

Que…

Le vaisseau spatial de l’autre jour c’était pas assez c’est ça ?

(« Je croyais que les textes avaient pas de continuité.

- Oui bon j’ai dit que je tenais pas compte de la chronologie ou de la continuité des différents univers, mais ça veut pas dire que je peux pas mettre une continuité entre les textes, aussi absurde soit-elle.

- T’écris du crack et t’essaies quant même d’instaurer une continuité ?

- …

- …

- Ouais parce que se compliquer la vie c’est fun et bon je vais pas mettre en place une vraie continuité non plus faut pas déconner.

- D’ailleurs intervint Emma, pourquoi c’est encore moi au juste ?

- Parce que je vous aime.

- Vous m’aimez donc vous me pourrissez la vie ?

- Vous venez de résumer approximativement 95 % de mes relations avec mes personnages.

- Merveilleux.

- Cette parenthèse commence à devenir trop longue, non ?

- Et tu t’en rends compte que maintenant ?

- …

- …

- Fuck.)

Une humaine, une licorne, un dragon et un demi-géant.

Tout. Allait. Bien.

Et en parlant d’humaine…

Elle avait l’air d’être parfaitement ordinaire, avec des vêtements normaux, un jean, un pull en laine, des baskets, bref elle était complètement banale.

(Je confirme lol.)

Pourtant il y avait quelque chose de familier en elle.

« Mais je vous reconnais vous ! Vous êtes Angie, l’autrice bizarre là qui ship Neal et Killian pour une raison que je ne comprends toujours pas. Ça faisait… j’allais dire longtemps mais en fait pas assez.

- Je suis célèbre ! Fit Angie avec enthousiasme.

- Ouais mais apparemment pas pour les bonnes raison, lâcha la licorne.

Qui parlait donc.

Normal.

- Ta gueule Gary tu peux parler t’es pas mieux à ce sujet.

- Et vous êtes là pour ?

- Pour rien.

Emma cligna des yeux, surprise.

Au moins les Légendes n’avaient pas débarqué par hasard, même si leur but était absurde il avait le mérité d’être réel.

- Quoi ? Attendez ne me dites pas que vous êtes encore là pour parler de Hookfire et parler à Neal et à Killian pour les forcer à coopérer parce que vous n’arrivez pas à les écrire en couple et que vous estimez que c’est de leur faute ! Si jamais vous avez ramené ce demi-géant, ce dragon et cette licorne pour ça vous risquez de les traumatiser !

- Hein ? Ah non je suis pas là pour ça. Je veux dire d’accord j’en suis à 110 chapitres de De la lumière (très bonne fic, beaucoup d’angst, d’introspection et de drama, je recommande) et ils sont toujours pas ensemble mais c’est le cas aussi du SwanQueen et c’était prévu pour être du slow burn et vu le contexte ça se comprend donc je me plains pas pour ça. Et puis je vous ferais remarquer qu’on est rendus à 246 fics sur AO3 et que j’en suis méga fière d’abord !

- Certes… Donc ?

- Je voulais aller à Verania pour faire coucou et en repartant pour la maison j’ai ramené ces trois loustics ici par accident et donc… oupsi ?

Emma la regarda avec toute la fatigue du monde dans les yeux.

- Vous voyagez entre les mondes et entre les fandoms et vous êtes en train de me dire que vous vous êtes perdue à Storybrooke en essayant de rentrer chez vous et en amenant trois autres personnes avec vous sans faire exprès ?

- … Oui ?

- Est-ce que vous seriez pas en train de vous foutre un peu de ma gueule ?

- Un peu. On peut rester un moment ?

- Foutez le camp de ma ville. »

Et ainsi se termina le très court séjour de Tiggy, Kevin (qui n’ont même pas eu droit à la moindre ligne de dialogue et c’est honteux, la direction s’excuserait pour ça si elle existait) et de Gary à Storybrooke, les deux derniers nommés n’ayant par chance pas eu le temps de traumatiser qui que ce soit.

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« MAIS PUTAIN MAIS C’EST PAS VRAI ! »

Si vous vous demandez qui vient tout juste de hurler, hé bien… c’est Emma Swan.

Oui je sais, encore, mais que voulez-vous, le recyclage c’est important !

« TOI L’AUTRICE SI JE T’ATTRAPE JE TE JURE QUE JE T’ÉTRANGLE ! »

Et j’ai fait quoi encore au juste ?

« JE SAIS PAS, T’EXISTES AU HASARD ? »

Ouch c’est rude ça.

Et blessant.

Et puis aussi très…

« JE T’EN FOUTRAIS MOI DE COMMENT TU TE SENS, LA FORET EST EN TRAIN DE CRAMER ET C’EST ENTIÈREMENT DE TA FAUTE MERDE A LA FIN ! »

Dis tu pourrais arrêter de parler comme ça ? On dirait que t’as laissé ton doigt appuyé sur la touche majuscule, c’est très désagréable à lire tu sais.

« MAIS C’EST TOI QUI A DÉCIDÉ DE M’ÉCRIRE COMME ÇA CONNASSE ! »

Ah oui c’est vrai.

Boh je suis pas à une contradiction près.

Et pour l’incendie en cours, euh…

Désolée ?

« DÉSOLÉE ? T’ES DÉSOLÉE, VRAIMENT C’EST TOUT CE QUE TU TROUVES A DIRE ? Y A DAENERYS TARGARYEN SUR SON DRAGON EN TRAIN DE CRAMER L’ENTIÈRETÉ DE LA FORET ENCHANTÉE ET TOI TU ES DÉSOLÉE ? »

Ah oui merde.

« Quelle éloquence madame l’autrice de 519 fanfics, t’as pas trouvé mieux ?

- 520 maintenant avec celle-là, voire plus selon ce que j’écrirai d’ici le 3 avril, je te ferais dire. Et tiens t’as arrêté de hurler depuis la dernière fois ?

- JE HURLE SI JE VEUX D’ABORD ! Et attends une seconde on se vouvoyait pas dans le texte précédent ?

- J’avais dit que si continuité il y avait elle serait bancale, non ?

- Vrai. Et minute tu mets des tirets devant tes répliques maintenant ? Pourquoi pas avant ?

- L’absence de logique règne en maître dans ce texte, que veux-tu.

- Ça va être ton excuse à chaque fois, c’est ça ?

- Oui. »

(« En vrai j’avais oublié ce détail mais faites comme si j’y avais pensé et que ça allait avec la folie ambiante du texte et que c’était du génie vous serez sympas.

- Tu sais que je peux te lire là, hein ?

- C’est flippant arrête de faire ça.

- Arrête de faire n’importe quoi avec ma vie.

- Non.

- Alors c’est non. »)

« Ah et j’ai une autre question.

- Oui ?

- QU’EST-CE QUE JE FOUS DANS LA FORET ENCHANTÉE MOI AU JUSTE ?

- Ah. Oui. Euh… UA de la saison 3 où vous avez tous pu aller dans la Forêt Enchantée quand Peter Pan a lancé sa malédiction même Henry parce que haricot magique qui sort de je sais pas où comme ça personne a perdu la mémoire et vous êtes tous réunis ?

- AH BEN SUPER ON EST ENSEMBLE MAIS UN DRAGON EST EN TRAIN DE TOUT CRAMER TU POURRAIS AVOIR LA GENTILLESSE DE M’EXPLIQUER POURQUOI AVANT QUE JE T’ÉTRANGLE ?

- Alors euh c’est compliqué, j’avais un défi à écrire, celui que Daenerys vienne dans la Forêt Enchantée par hasard et j’aurais pu faire un truc sérieux mais en cherchant mes idées pour le crackvil je suis tombée sur celui-là et je me suis dit que ce serait marrant de faire ça en absurde.

- Pour l’absurde je comprends, mais… POURQUOI L’INCENDIE ?

- Un autre défi et comme c’est un dragon ça collait bien, et vous avez vraiment pas de chance hein vous êtes tombés sur la Daenerys de la saison 8, celle qui crame tout.

- Alors merci bien mais on est en 2013 là où j’en suis dans ma ligne temporelle donc la saison 8 elle est pas encore sortie et même si c’était le cas ON EST DANS UN MONDE SANS TÉLÉ !

- La magie peut tout ?

- Je… Vous êtes fatigante, vraiment.

- On se vouvoie de nouveau maintenant ?

- La ferme ! Comment on arrête ça au juste ?

- Oh. Ben c’est très simple.

Claquement de doigts, disparition du feu et du dragon ainsi que de Daenerys la seconde d’après.

- Vous… vous pouviez faire ça depuis le début et vous ne l’avez pas fait ?

- Oui ben si vous aviez demandé gentiment au lieu de me crier dessus je l’aurais fait tout de suite je vous signale, soyez plus gentille avec les gens.

- Cassez-vous et ne revenez jamais.

- Ah ah ça risque pas d’arriver ça. »

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Buffy allait très probablement très prochainement assassiner Cordélia.

Si possible d’une manière particulièrement douloureuse et sanglante.

Quand cette dernière lui avait parlé de son projet d’ouvrir une agence matrimoniale pour les vampires (et pour les humains connaissant l’existence des vampires et suffisamment suicidaires pour vouloir sortir avec, elle parlait en connaissance de cause et par expérience, elle en faisait littéralement partie), la blonde avait certes haussé un sourcil perplexe, mais elle n’avait rien dit.

Ça partait d’un bon sentiment et elle avait de bonnes intentions, sans compter que si ça marchait, et que les vampires trouvaient l’amour et renonçaient à la haine, ça lui ferait probablement moins de monstres à tuer et donc moins de boulot et elle ne pouvait donc qu’encourager une telle initiative.

Willow, Alex et Giles avaient également approuvé, même si l’idée les avait également surpris.

Seulement voilà.

Les vampires en question restaient des vampires.

Et donc…

Ben ils tuaient toujours des gens.

Ça paraissait un peu con et évident dit comme ça mais en vérité rien n’avait changé dans leur travail.

Ah si, une chose.

Maintenant les vampires qu’ils affrontaient étaient amoureux.

Ça leur faisait une belle jambe.

Ils tuaient donc des humains en étant amoureux.

Mouais.

Elle n’était pas sûre que les humains en question soient particulièrement ravis de savoir que les créatures qui allaient les vider de leur sang avaient une vie amoureuse bien remplie plutôt que d’être un vampire émo ténébreux et sombre qui détestait la vie.

(Parce que oui, en tant qu’entremetteuse et application de rencontre avant l’heure, Cordélia s’était révélée être incroyablement douée, c’en était presque vexant.)

Ah et il y avait une autre chose qui avait changé à cause de ça et qui honnêtement empirait grandement les choses, et qui était la cause de son envie meurtrière contre Cordélia.

Les demandes en mariage.

Maintenant, non seulement les vampires étaient amoureux, en couple, mais en plus, ils avaient pour la plupart d’entre eux envie de demander leur partenaire en mariage (il s’agissait la plupart du temps d’un vampire, quand c’était un être humain, le vampire arrêtait de tuer, ce qui était sans doute la seule chose positive qui ressortait de ce désastre) afin de passer le reste de son existence avec.

Et Buffy n’avait rien contre ça ou contre les mariages, bien au contraire.

Mais est-ce qu’ils étaient vraiment obligés de faire leurs demandes en plein combat ?

En voyant un vampire se mettre à genoux devant une autre vampire alors même qu’il l’affrontait encore quelques secondes plus tôt, elle soupira avant d’échanger un regard blasé avec Willow qui leva les yeux au ciel.

La tueuse croisa les bras, attendant patiemment qu’ils aient fini.

Elles n’allaient quant même pas les interrompre enfin ce n’était pas très poli !

« Mon amour, depuis que je te connais, ma non-vie est devenue aussi belle qu’une existence sans soleil. Aussi je te le demande, veux-tu bien m’épouser ?

- Oh mon chéri, bien sûr que je le veux !

Quand ils s’embrassèrent, Willow applaudit par politesse tandis que Buffy se contentait de les fixer tous les deux d’un regard noir.

- C’est bon, vous avez fini, on peut y retourner maintenant ? C’est que j’ai pas toute la nuit et j’aimerais bien dormir, contrairement à vous j’ai encore besoin de mes huit heures de sommeil. Que je ne peux jamais avoir et si vous continuez à tous vouloir vous marier pendant qu’on vous affronte, je ne les aurai jamais.

- Hein ? Fit le vampire, confus, comme s’il avait oublié leur présence (ce qui était là aussi incroyablement vexant) et pourquoi ils étaient tous là à la base. Oui oui, on a fini.

- Bien. Parfait, se contenta-t-elle de répondre, lacunaire, avant qu’elle et Willow ne leur enfoncent un pieu dans leurs cœurs respectifs.

(Au moins ils mouraient ensemble, c’était tellement romantique.)

- Je vais tuer Cordélia, lâcha-t-elle quelques secondes plus tard.

- Pas si je le fais avant, lui assura la sorcière. »

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« Carry on, my wayward son
There will be peace when you are done
Lay your weary head to rest
Don't you cry no more »

Jusqu’à ce jour-là, Sara Lance n’aurait jamais cru que des oreilles puissent physiquement saigner.

Elle en avait la preuve désormais, alors qu’elle entendait les voix discordantes de Dean Winchester et d’Ava Sharpe chanter en chœur.

En étant complètement bourrés.

Dès l’instant même où, ivres, ils avaient proposé cette idée, elle avait su que les choses allaient mal tourner, elle savait qu’Ava chantait horriblement mal et elle avait regardé Supernatural, elle savait qu’il en était de même pour le chasseur.

(Oui les personnages de Supernatural étaient réels et elle venait tout juste de les rencontrer parce qu’ils avaient débarqué comme ça dans leur univers sans la moindre explication, peut-être venaient-ils d’une autre Terre et après tout Storybrooke existait alors elle n’était plus à ça près.)

(Oui il n’y a toujours pas la moindre continuité dans ce recueil mais vu que j’écris les textes au fur et à mesure autant tenir compte de ce que j’ai fait avant.)

Elle avait lancé un regard désespéré à Sam qui en avait fait de même et qui aurait de toute évidence préféré pouvoir continuer à discuter de tueurs en série avec Ava au lieu de…

Hé bien de quoi que ce soit que ce truc était supposé être.

En fait ils en étaient même au stade où ce qu’ils chantaient n’était plus compréhensible et Sara avait beau tendre l’oreille, elle n’avait pas la moindre idée de ce qu’ils étaient en train de…

Ouais chanter n’était peut-être pas le verbe adéquat, beugler ou s’égosiller aurait mieux convenu de toute évidence.

Et ce qui était certain, c’était que les entendre tous les deux massacrer cette pauvre chanson innocente qu’était Carry On Wayward Son était physiquement douloureux.

La capitaine du Waverider en venait à penser que leurs deux voix combinées pouvaient être assimilées à une forme de torture et vu la grimace sur le visage de Sam, il avait plutôt l’air d’accord avec elle.

« La prochaine fois, affirma la Légende, on ne les laisse pas approcher à moins de cinq cents mètres d’un karaoké.

- Et on les éloigne de toutes les sources d’alcool possible, même sans karaoké à proximité ils seraient capables de quant même vouloir chanter s’ils ont un taux d’alcool trop élevé dans le sang. »

Sara ne lui révéla pas qu’avec Mick à proximité, ça risquait d’être un peu compliqué voire impossible.

Mais bon, c’était beau de rêver…

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Sam Haversford était amoureux.

Il aimait la plus merveilleuse, la plus fantastique, la plus formidable des femmes, une personne merveilleuse du nom de Lady Ti…

…

Hum…

Ouais non en fait ça va pas le faire.

« Qu’est-ce qu’il y a ?

- Il y a que je veux pas écrire ça, c’est hors de question, franchement plutôt me laver les yeux à l’acide que d’écrire un Sam/Tina non mais oh même moi j’ai des limites merde ! La seule relation amoureuse que Lady Tina mérite de connaître c’est celle entre elle et le cachot où elle est enfermée, ou entre elle et le couteau que Justin ou Sam ou Ryan ou n’importe qui d’autre lui plantera dans le cœur voilà !

- Donc tu ne vas pas écrire sur ce ship ?

- Non je fais grève nah ! Et c’est tellement une horreur que je refuse de créer un tag pour ça d’ailleurs ! On a dit couple absurde, pas couple qui me file la gerbe quoi !

- Ben dans les faits, c’est absurde hein.

- Alors oui mais… mais… mais… mais j’ai plus d’argument alors zut à la fin. Tu me rappelles pourquoi je m’inflige ça déjà ?

- Tu peux remercier ton cerveau et ton manque d’idées ainsi que le cerveau de Théo…

- AH BEN VOILA POUR UNE FOIS C’EST PAS DE MA FAUTE !

- Alors c’est la même logique que pour les cap ou pas cap je te ferais remarquer, t’as dit oui et t’as pris la dette alors c’est techniquement de ta faute en fait.

- … Certes. Des fois je hais mon cerveau et ses idées absurdes.

- Des fois ?

- Ouais c’est pas faux. Bref, euh… Je veux pas.

- C’est dans ton contrat !

- Que… Mais j’ai jamais signé de contrat ! Et même si j’étais payée je refuserais d’accepter d’écrire une horreur pareille ! Encore que hypothétiquement ce serait payé combien ?

- La haine éternelle et le trauma de toutes les personnes du fandom qui pourraient tomber sur ce truc et le lire.

- Ah. Ouais on va éviter alors.

- Et donc tu…

- C’est non. Hors de question. J’aurais dû choisir autre chose, un ship crossover au hasard dans mes dettes au lieu de me faire chier à faire compliqué.

- Et tu n’as pas fait ça, parce que ? Je sais pas pourquoi mais je sens que la réponse ne sera pas difficile à trouver.

- Alors pour une fois ce n’est pas le masochisme qui est responsable mais mon cerveau vu que ce con c’est-à-dire toi (et je discute par écrit avec mon propre cerveau TOUT VA BIEN) avait pas d’idées de comment écrire du crack à partir d’un couple certes nawak mais que j’aurais pu potentiellement shipper.

- T’aurais pu faire du Sara/Judith, c’est absurde et les deux fandoms ont canoniquement du crack donc ça marche.

- …

- Pourquoi je sens que j’aurais pas dû dire ça ?

- Tu penses que c’est possible d’étrangler physiquement son cerveau parce qu’il est trop long à la détente ? Non mais parce que dernièrement ça fait deux fois que tu me trouves une autre idée qui fonctionne au moment même où j’écris le texte et qu’il est donc, forcément, déjà trop tard.

- Malheureusement non.

- Et merde.

- Tu vas t’en sortir comment du coup ?

- Ben Sam va faire un horrible cauchemar dans lequel il est en couple avec Lady Tina, qu’il va embrasser d’ailleurs, histoire de rendre tout ça encore plus horrible. Voilà.

- Et ce sera tout ?

- Je pense que les yeux de tout le monde ont déjà fondu rien qu’en lisant ces deux lignes et pas pour les bonnes raisons. Et de toute façon personne dans l’univers n’a la moindre envie de lire un Sam/Lady Tina. Rien qu’à l’écrire et à évoquer la possibilité que cette chose puisse ne serait-ce qu’exister j’en frissonne d’horreur. Alors le cauchemar pour troller Sam comme je l’avais fait avec Justin, ce sera suffisant.

- D’ailleurs en parlant de ça c’est pas Justin que tu troll d’habitude dans le fandom ?

- Si mais la variété c’est bien aussi. Allez on arrête le massacre, je me casse. »

Elle reste sur place, ayant momentanément oublié qu’elle se trouve sur sa chaise devant son ordinateur et pas dans le monde de Verania et que donc bouger pour de vrai ne servirait à rien à part la déplacer dans le vrai monde et que ça ne changerait rien au texte.

Malheureusement.

« Mais euh ma sortie dramatique ! »

Et c’est ainsi que le pauvre Sam fit un cauchemar abominable dans lequel il était en couple avec Lady Tina et en se réveillant il alla aussitôt la tuer parce que tuer Lady Tina une fois c’est bien (et pour lire ce chef-d’œuvre de la littérature vous pouvez aller lire le chapitre correspondant dans mon recueil Justin et le jour où…) mais la tuer deux fois, c’est encore mieux !

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Kôyô allait finir par commettre un massacre.

Bon, quand on faisait comme elle partie de la mafia portuaire, les massacres étaient plutôt habituels dans sa profession.

Mais d’ordinaire, les massacres en question ne concernaient pas les autres membres de la mafia.

Et normalement, Kôyô était plus patiente que ça, seulement voilà, désormais, Kôyô était vieille.

Et elle estimait qu’elle avait supporté leurs conneries pendant suffisamment longtemps.

Aussi, durant une réunion qui réunissait l’ensemble de l’Agence et la Mafia pour leur 565674567567ème alliance contre un ennemi commun (elle n’avait pas compté mais elle était presque sûre que le nombre était correct, après tout ça faisait des décennies qu’ils s’affrontaient tout en s’alliant à la première occasion), en voyant Dazai et Chûya se lancer des piques comme à leur habitude, elle explosa finalement.

« BORDEL MAIS C’EST PAS VRAI ! MAIS EMBRASSEZ-VOUS QUOI MERDE A LA FIN !

L’ensemble de l’assistance se tourna vers elle, abasourdie, ne tardant pas à comprendre qu’elle parlait de Dazai et de Chûya.

(En même temps ça pouvait difficilement concerner quelqu’un d’autre dans la pièce.)

Les deux intéressés la fixèrent comme s’ils n’avaient pas la moindre idée de ce dont elle était en train de parler.

Les abrutis.

- Pardon ? Se contenta de dire Dazai.

- Quoi ? Laissa simplement échapper Chûya.

Hé bien, s’ils continuaient à être aussi longs à la détente, ils n’étaient pas rendus, et ils n’étaient pas censés être intelligents ces deux-là ?

Ah oui c’est vrai.

Le déni ça rend con.

Elle frotta ses tempes douloureuses en grommelant, sentant un mal de crâne commencer à pointer le bout de son nez (en fait c’était la cinquième fois depuis le début de la réunion. Vivre dans l’entourage de Dazai et de Chûya n’était définitivement pas bon pour la santé) avant de sortir une boite d’aspirines de sa poche et d’en avaler tout le contenu.

Elle allait en avoir besoin si elle voulait réussir à survivre à cette conversation.

(Et non l’abus d’aspirines n’allait pas la tuer elle était protégée par l’autrice et les lois de l’absurde et de la fanfiction et parce qu’Angie s’amuse beaucoup trop avec elle pour avoir envie de la tuer.

Ah et Kôyô était actuellement en train de fusiller l’autrice en question – enfin c’est ce qui ce serait passé si elle se trouvait dans la même pièce qu’elle ce qui n’est pas le cas et heureusement pour moi parce que sinon ce serait moi qui donnerait pas chère de ma peau face à elle ah ah essaie de ne pas penser au texte 17 – à la simple idée de devenir potentiellement le personnage trollage de son fandom ce qui n’était pas prévu et est probablement en train d’arriver oupsi.

Rumplestiltskin, Kaz et Justin lui envoyèrent aussitôt leurs sympathies.

Oui ils viennent d’un autre univers, parfaitement, mais on est plus à ça près.)

- Bien. Vous êtes deux crétins. Deux abrutis. Deux idiots. Deux incapables. Deux nazes. Deux…

- Dis-moi Kôyô tu vas continuer longtemps à faire une liste de synonymes et de nous insulter ou tu vas finir par en venir au fait ?

- La ferme Dazai. Bref, j’en ai marre de vous deux, vous êtes beaucoup trop cons, vous vous aimez, vous êtes dans le déni et tout le monde le sait sauf vous et j’en peux plus de votre comportement ça fait… bon l’autrice a la flemme de compter depuis combien de temps mais ça fait longtemps et on est vieux et j’en ai marre et j’aimerais bien comprendre aussi pourquoi j’ai attendu si longtemps pour vous engueuler sur ça en fait.

Y a pas de logique dans mon texte c’est pour ça.

- Je te hais… Bref. Où j’en étais moi ? Ah oui vous êtes deux abrutis amoureux et il fallait bien que quelqu’un le dise.

- ENFIN !

Ce cri du cœur venait de l’ensemble des détectives et des mafieux.

Ainsi que des membres et anciens membres de la Guilde, des anges en décomposition, des chiens de chasse (oui je sais pas ce qu’ils foutent tous là), de l’entièreté de Yokohama, et même du Japon, ainsi que de la Terre entière et de tout le fandom et de l’univers et de la galaxie et…

J’en fais trop c’est ça ?

- Mais non ! Protestèrent-ils tous les deux en même temps. Ce n’est absolument pas vrai.

Kôyô soupira avant d’enfouir son visage dans ses mains.

Elle allait en prendre un pour taper sur l’autre.

Ou les enfermer tous les deux dans un placard jusqu’à ce qu’ils sortent enfin de ce foutu déni.

(Encore que ça devait faire bien cinquante ans qu’ils n’admettaient toujours pas ce qui sautait pourtant aux yeux de tous, avec cette méthode ça risquait de durer encore plus longtemps.)

- J’en peux plus. Vraiment. Franchement c’est à pleurer, même Akutagawa et Atsushi ont été plus rapides que vous et pourtant ils sont pas doués ! Et le mec qui faisait parti de la Guilde avec son raton laveur il a compris que sa rivalité avec Ranpo elle était pas réelle et qu’il était amoureux ! Alors zut à la fin pourquoi je dois me coltiner des boulets pareils ?

En même temps leur rivalité pour ce qu’elle a duré dans le canon…

- Pour une fois on est d’accord. Ah mais en fait vous êtes capables de ne pas dire de conneries ! J’aurais jamais cru !

Hé !

- Donc voilà comment on va régler ça. QUE QUELQU’UN AILLE ME CHERCHER UN PANGOLIN !

- Un… un pangolin ? Balbutia Atsushi, stupéfait.

- Oui, un pangolin d’âme-sœur ! Vous savez les bestioles toutes mignonnes qui dansent sur de la musique en portant une banderole avec marqué « félicitations » dessus et qui annoncent aux gens qu’ils sont âmes-sœurs en leur jetant des paillettes, que quelqu’un aille m’en chercher un, et exécution ! »

Elle était tellement terrifiante que tout le monde s’exécuta.

Même s’ils n’avaient pas la moindre idée d’où les pangolins âmes-sœurs pouvaient bien se trouver.

D’un autre côté ils ignoraient jusqu’à leur existence quelques minutes plus tôt.

Dix ans plus tard.

(Je déconne.)

(Mais en vrai ça pourrait.)

(Ne faites pas attention au hurlement de rage de Kôyô c’est habituel.)

Quand le pangolin dansa (bien encouragé par le regard empli de colère de la mafieuse et par son épée aussi qui était un argument de poids) en lançant des paillettes sur les deux concernés (elle espérait qu’elles étaient empoisonnées ça lui aurait permis de définitivement se débarrasser de ce problème et de sortir de cette histoire absurde elle était une mafieuse elle ne s’occupait pas des affaires de cœur des autres !) sur une musique de Queen et en brandissant la fameuse pancarte, Kôyô reprit espoir.

C’était sans compter sur la puissance de la force du déni.

« Ça ne veut rien dire, c’est juste un pangolin, s’obstina Dazai.

- Oui et puis je le déteste, on se déteste tous les deux depuis toujours, donc cette histoire de pangolin c’est des conneries et puis c’est tout, affirma Chûya, tout aussi têtu que lui. »

Le regard de Kôyô se fit désespéré.

Et voilà fin.

« Mais, protesta-t-elle, on était pas censés les sortir du déni ces deux couillons ?

- Ah mais non on est censés en avoir marre d’eux et essayer mais j’ai jamais dit qu’on allait réussir et avec ces deux idiots Leia a eu besoin de 20 000 mots pour y arriver et moi ben j’ai pas 20 000 mots sous la main donc on s’arrête là.

- Quoi mais elle est toute naze cette fin, et… MAIS ! MAIS REVIENS QUE JE TUE ! TU M’AS FAIT FAIRE TOUT CA POUR RIEN !

- Fais la queue comme tout le monde et reviens le 17, allez byyyyeee tout le monde ! »

(Oui je suis morte.)

Chapter Text

« Bonjour, je suis Crochet !

- Bonjour Crochet !

- Mais attention, je ne suis pas Crochet le pirate mais Crochet le… le crochet quoi, celui qu’il porte à la place de la main, je sais que ça peut faire bizarre que je fasse la distinction mais c’est pour que les lecteurs ne fassent pas la confusion puisqu’ils ne me voient pas.

- Oui vous pourriez être une voiture ou un lave-vaisselle qu’ils ne feraient pas la moindre différence.

- Certes, mais disons que les lecteurs ne sont pas habitués à être confrontés à une voiture ou un lave-vaisselle qui parlent ce serait quelque peu incongru.

- Oui mais ils rencontrent peu de crochets qui parlent dans leur vie, voyez, moi je suis un porte-manteau par exemple.

- C’est vrai je l’avais oublié.

- C’est parce que notre autrice écrit tout ceci au fur et à mesure que les idées lui viennent et est en totale roue libre.

Et moi j’en suis au stade où je sais même plus qui parle.

- Hé bien là c’était moi, Porte-manteau, qui parlait. À part si nous sommes plusieurs à parler à Crochet après tout c’est une réunion d’objets, je ne suis probablement pas le seul à avoir pris la parole. Même si j’ignore comment je le fais puisque je n’ai pas de bouche. Je crois. D’ailleurs je trouve ça très vexant d’être résumé à ma simple fonction et de ne pas avoir un véritable nom, j’en référerai au syndicat des objets lors de notre prochaine réunion.

… Vous avez un syndicat des objets ?

- Mais parfaitement ! Les humains ne sont pas les seuls à vouloir faire valoir leurs droits je vous signale espèce de… de… de… Rah je ne trouve pas de terme adéquat pour vous qualifier.

…

- D’humaniste ! Voilà !

Je suis pas sûre que ce terme ait le sens que vous lui donnez.

- On s’en fout, révolution !

Ah oui ça a été rapide on est même pas rendus à 500 mots et vous savez Porte-manteau…

- Jean-Jacques.

Quoi ?

- Maintenant je m’appelle Jean-Jacques et plus Porte-manteau.

Oh très bien. Hé bien Jean-Jacques, quand je parlais de révolution sur Discord, je plaisantais. Et de toute façon nous ne sommes pas là pour ça ! Crochet, ou à moins que vous ne vouliez changer de nom vous aussi ?

- Crochet me convient bien.

Parfait. Crochet donc, vous veniez pour ?

- Ah oui. C’est vrai. Je suis venu pour me plaindre.

Vous plaindre de quoi, de qui ?

- De vous de toute évidence !

Jean-Jacques vous n’aidez pas.

- Ce n’était pas l’intention.

Donc, Crochet ?

- Mon propriétaire est un crétin et un idiot amoureux dans le déni.

- Oh encore le déni, fit Jean-Jacques, c’était déjà là dans le texte précédent !

(La direction – qui n’existe toujours pas – tient à rappeler qu’il existe donc une continuité bien que faible et quasiment inexistante.)

Oui ben c’est mon fond de commerce le déni d’abord. Et Jean-Jacques…

Vous lisez mes textes ?

Je vous demanderais bien comment vous l’avez fait puisque vous n’avez pas d’yeux mais j’imagine que c’est la même chose que pour votre bouche.

- Oui parfaitement, je les ai lus et je dois dire que… que… que…

Ouiiiiii ? Fit Angie avec son air le plus angélique possible (qui ne trompa personne) en pointant un pistolet derrière ce qui faisait office de tête (?) au porte-manteau.

(Ne me demandez pas si c’est possible de tuer un porte-manteau en lui tirant dessus je ne m’étais jamais posée la question jusqu’à aujourd'hui.

Par ailleurs même si ça marchait je n’ai de toute façon jamais tiré au pistolet et je ne sais pas viser donc je serais probablement très capable de le rater, même de près.

Et bizarrement je n’ai pas vraiment envie de tirer sur le porte-manteau qu’il y a chez moi dans le vrai monde de la vraie vie donc ni vous ni moi ne saurons jamais s’il est possible de tuer un porte-manteau en le criblant de balles.

Je suis sure et certaine que vous êtes tous déçus et fort tristes d’apprendre ça.)

- Hé bien, reprit Jean-Jacques, ils sont tous sublimes et merveilleux ô suprême Angie.

Voilà, j’aime mieux ça.

Hum…

On en était où déjà ?

- Le déni, reprit le Crochet.

Ah oui.

- Killian est amoureux et dans le déni. Neal est amoureux et aussi dans le déni. J’en peux plus. Ils me fatiguent. J’envisage de prendre des mesures drastiques.

Comme quoi, vous la jouer pangolin âme-sœur pour qu’ils ouvrent enfin les yeux en espérant qu’ils soient moins bouchés que les zigotos de la dernière fois ?

Elle imagina le crochet en train de danser devant eux en portant la fameuse pancarte et en leur jetant des paillettes au visage malgré son absence de mains, de bras, de jambes et de… de corps tout court en fait.

- Oh mais quelle bonne idée ! S’enthousiasma-t-il. Je vais faire ça. »

Puis il sauta de la chaise sur laquelle il était assis (non je ne sais pas comment il a fait pour s’asseoir dessus ou même comment il parvient à marcher tout court ou à se déplacer ou s’il vole en utilisant une forme de magie dont je n’ai pas connaissance, arrêtez de me poser des questions dont je ne possède pas la réponse c’est réellement exaspérant !) et sortit gaiement de la pièce en gambadant.

(Oui les crochets peuvent gambader, parfaitement.

J’ignore s’ils savent marcher mais en revanche je sais qu’ils sont capables de gambader et c’est parfaitement logique.)

Mais revenez enfin c’était une blague !

Le crochet l’ignora et mit son plan à l’exécution.

Qui marcha.

…

Non en fait j’en sais rien j’étais pas là, mais ça ferait une bonne idée de crack-fic n’empêche, non ?

Chapter Text

Tous les ans, à Yokohama, un drôle d’événement se produisait.

…

Oui bon d’accord c’est sûr que dit comme ça, ça manque de précision vu que y a toujours des trucs bizarres qui se passent dans cette ville franchement j’aimerais pas y vivre.

(Ce qui est rigolo vu que j’y vais dans un futur texte du recueil en fait ah ah.)

Ainsi, une fois par an, tous les antagonistes du fandom BSD se réunissaient pour un immense barbecue, ce qui incluait la Guilde, la mafia, les rats de la maison des morts, les anges en décomposition et les chiens de chasse.

(Oui même ceux qui sont décédés ou dans le coma.

Même ceux qui sont ennemis et dans des camps différents.

Et même ceux qui sont en fait dans deux camps.

Hé dans le canon y a bien des alliances tout le temps entre l’agence et la mafia et entre les détectives de l’agence et des membres ou anciens membres de la guilde donc bon j’ai envie de dire que ça passe.)

Et pour la première fois, deux membres de deux groupes différents allaient se rencontrer.

D’un côté, Lovecraft, membre de la Guilde, de l’autre, Bram, membre des anges en décomposition.

Un être puissant aux pouvoirs incroyables qui n’était probablement pas humain face à un vampire, qu’allait-il donc se passer ?

Un combat épique, aux proportions dantesques dont on ignorait encore le vainqueur ?

…

Ben non en fait…

Pour les batailles spectaculaires allez plutôt lire chez Leia elle s’en sort bien mieux que moi, ici on est plutôt spécialisée dans la connerie.

Bon elle est aussi spécialiste pour écrire de très bonnes conneries allez donc lire son crackvril c’est du trollage de Kaz Brekker et rien que ça c’est une bonne raison de lire.

Et donc, Angie ici en exclusivité pour retranscrire ce dialogue d’anthologie entre ces deux êtres d’exception, c’est parti pour…

« Les barbecues m’ennuient, lança le vampire. Je n’aime pas ce genre d’événements.

- Je veux dormir, lui répondit Lovecraft.

- Bien, cette idée me plaît, et si nous partions en quête de l’endroit idéal pour faire la sieste, loin de tous ces gens ?

- Cela me convient. »

Et ils partirent donc dormir loin de toute interaction sociale ce qui est ma foi une très bonne chose à faire et je dis pas ça parce que je sors jamais de chez moi tousse.

C’était…

Ouais c’était plutôt décevant.

Mais bon je vous avais dit qu’il fallait pas espérer d’épique dans ce recueil.

Chapter Text

Fitzgerald était une personne qu’on pouvait qualifier d’excentrique.

Cela, Atsushi en avait conscience depuis le début, depuis sa rencontre avec le chef de la Guilde, aussi en un sens il avait fini par croire qu’il allait peut-être un jour s’habituer à ses frasques et à son comportement bizarre, un peu comme avec Dazai.

Sauf qu’en vérité, dans un cas comme dans l’autre, chaque jour lui prouvait que cet espoir était bien vain.

Et ça ne lui avait jamais semblé aussi vrai que durant ce jour où l’américain ne prit pas la décision de se battre contre une autre organisation afin de prendre le contrôle de Yokohama ou pour retrouver le Livre mais pour… une histoire de surnom.

Atsushi supposait qu’il n’aurait probablement pas dû être surpris, avec Fitzgerald il fallait s’attendre à tout mais tout de même.

Depuis peu, des membres d’une nouvelle organisation étaient arrivés au Japon (parce qu’apparemment il n’y a qu’à Yokohama qu’il se passe quelque chose et que les détenteurs de capacité s’affrontent pour une raison ou une autre) et parmi eux se trouvait un certain Soliman qui se faisait appeler… le Magnifique.

Tout comme Fitzgerald en fait.

Atsushi n’y avait pas vraiment prêté attention, jusqu’au moment où un jour, Fitzgerald avait débarqué pour se confronter à Soliman.

Et devant les yeux d’Atsushi, éberlué (qui est là parce qu’il faut bien qu’il y ait un narrateur extérieur à la situation que je puisse utiliser pour retranscrire tout ce bordel, ainsi que l’attitude mi-WTF mi-blasée de circonstance à avoir face à tout ça et parce que j’aime Atsushi voilà), Fitzgerald s’était exclamé :

« Soliman, dit le Magnifique. Moi, Fitzgerald, également dit le Magnifique, je suis venu t’affronter pour que nous puissions déterminer lequel de nous deux aura en fin de compte le droit de s’appeler le Magnifique. C’est l’heure dududu dduuuueeeellll !

Soliman cligna des yeux, surpris mais ne sembla pas plus que ça perturbé par l’apparition de cet étrange énergumène tandis qu’Atsushi ne pouvait que s’interroger sur ce qui était en train de se passer.

- Vous me défiez en duel ? Où est-ce que vous vous croyez, dans Yu-Gi-Oh! ?

- Oh j’ai déjà fait référence à Phoenix Wright dans le passé. Ou le futur selon le moment de la continuité où se passe ce texte.

La continuité est aussi cassée que si les Légendes étaient venus pour la réparer après l’avoir bousillée. Ou avant. Ou pendant, ou même… Enfin bref vous avez compris. Donc on n’est plus à ça près.

- Parfait. Alors, relevez-vous mon défi ?

Soliman se leva aussitôt et Atsushi eut brièvement le mince espoir qu’il refuse un défi aussi ridicule et argumente en disant qu’il y avait plus important à faire comme affronter les différents ennemis et dangers du moment… donc à l’instant où ce texte se situe dans le canon.

(Voilà comme ça je spoil personne et ça peut se passer quasiment n’importe quand et n’avoir toujours aucun sens c’est beau.)

Cet espoir s’évanouit aussitôt.

- Bien sûr. Évidemment. Et je prouverai que c’est moi le seul et unique Magnifique dans cette ville ! »

Atsushi sentit la consternation l’envahir en les voyant se préparer à se battre et aurait préféré pouvoir partir mais dut rester parce que l’autrice voulait qu’il y ait quelqu’un qui puisse y assister afin de garder un point de vue dans ce texte sans passer à Soliman ou à Fitzgerald parce que c’est plus drôle comme ça.

(Atsushi réfute évidemment l’affirmation comme quoi toute cette succession d’événements puisse être un tant soit peu drôle, de même que Kôyô qui est toujours énervée par son propre texte mais c’est parce qu’ils n’ont aucun sens de l’humour.)

Et s’il crut un instant que Fitzgerald, une fois vaincu, allait vouer une haine éternelle à Soliman, il n’en fut rien, ce dernier ayant eu la bonne idée de lui offrir une collection de casseroles pour se faire pardonner, ce qui fit d’eux les meilleurs amis du monde.

Ah et Fitzgerald perdit de ce fait son titre de Magnifique, donc s’il ne se fait plus appeler le Magnifique dans la suite du canon, sachez que c’est de ma faute et celle de Soliman.

En constatant le lendemain que ce combat faisait la une de tous les journaux de la ville (voire du pays. Il n’avait pas vérifié), Atsushi se demanda pour la 56756767ème fois dans quelle ville de fous il était tombé.

Chapter Text

« Vous êtes vraiment une bande d’incapables.

Ces mots, les Vox Machina les avaient déjà entendus de nombreuses fois au cours de leur vie.

Mais venant d’un type sortant de nulle part et se baladant avec une canne et qui plus est ne semblant pas être surpris par le fait qu’ils se trouvaient dans un endroit où ils ne devraient absolument pas être, c’était nouveau.

(Enfin je suppose j’avoue que je m’en rappelle absolument plus du tout mais vu ce qu’ils sont en train de tenter de faire, j’imagine que c’est plutôt illégal.)

Vex haussa un sourcil perplexe et sceptique.

Elle ne savait pas qui était cet homme étrange, mais il n’avait rien à faire là (tout comme eux en réalité mais c’était un détail tout à fait anodin).

- Qui êtes-vous ? Et que faites-vous ici ?

L’inconnu à la canne leur envoya un regard blasé et soupira.

- Je me nomme Kaz Brekker et je suis là à cause d’Angelica R.

L’ensemble du groupe lui lança un regard confus.

- Qui ? Se risqua à demander Vax.

- Oh, heureux les ignorants qui connaissent le bonheur de ne jamais avoir souffert à cause de sa plume et de son clavier et qui n’ont pas subi ses trollages.

(Hé ! Hurla l’intéressée, je te troll pas si souvent que ça par rapport aux autres je te signale ! Aux dernières nouvelles tu t’appelles pas Rumplestiltskin !)

Quand les deux tomes de Six of Crows volèrent dans la pièce depuis ce qui semblait être le vide pour ensuite cogner la tête de Kaz, les Vox Machina ne purent s’empêcher de se demander d’où ils venaient, eux ainsi que la voix qui venait tout juste de parler de nulle part elle aussi.

Cette journée devenait de plus en plus étrange.

(Et oui je sais que j’ai dit dans un texte précédent que je savais pas viser mais dans celui-là en fait je peux. Absence de continuité, tout ça.)

Il soupira une fois de plus, semblant être habitué à cette ambiance absurde et incohérente qui s’était installée depuis qu’il avait surgi d’ils ne savaient où.

(D’un autre côté, l’absurde, ils connaissaient eux aussi.)

- Bref, reprit-il, on ne va pas y passer la nuit. Je suis là parce que vous êtes tous nuls et pour vous aider à crocheter cette porte.

- Pourquoi vous voudriez nous aider ? L’interrogea Keyleth, méfiante.

- Hé bien en temps normal, je passerais un marché avec vous afin d’en tirer le plus de bénéfices possible, mais cette chère Angie, grimaça-t-il, l’ironie clairement palpable dans sa voix, a décidé que ce serait plus drôle si je faisais ça gratuitement.

En prononçant ce dernier mot, il frissonna d’une horreur presque indescriptible.

- Gratuitement. Vous imaginez ? Quelle hérésie. Elle me prend pour qui sérieusement, Mère Thérésa ? Je suis Kaz Brekker, je suis le chef des corbeaux, un chef de gang, je suis pas un bon samaritain !

- Si vous voulez monsieur Brekker, lui répondit Percy, tout aussi perplexe et perdu que les autres. Dans ce cas-là hé bien… je suppose que nous pouvons vous laisser essayer. Vous vous y connaissez en crochetage de porte ?

Un sourire sinistre se dessina sur le visage du corbeau, le rendant encore plus effrayant qu’avant, chose que les Vox Machina pensaient pourtant impossible.

- Je suis le meilleur, affirma-t-il. »

§§§§

Dix heures plus tard.

(Parce que l’exagération c’est drôle.)

En entendant (ou en le lisant je ne sais pas trop, peut-être que le texte s’affiche quelque part dans la pièce où ils sont, j’ai jamais fait l’expérience de vivre dans un monde fictif où le quatrième mur se fait exploser régulièrement) cela, Kaz laissa échapper une volée de jurons.

« Ah mais parce que vous le faites exprès en plus !

- Et après ça c’est nous les nuls, ironisa Scanlan, les bras croisés et commençant sérieusement à s’impatienter, comme les autres.

- Oh vous la ferme, protesta Kaz, vous voyez bien que c’est elle la responsable et que c’est entièrement de sa faute si je me retrouve complètement incapable de crocheter la moindre porte alors que ça devrait être simple au vu de mes compétences !

Allez chercher Neal Cassidy et Emma Swan, ils pourraient vous donner des cours.

- Ramenez pas trop de gens, siffla le voleur, c’est déjà assez le bordel comme ça pour que vous n’en rajoutiez pas encore plus.

Je fais ce que je veux d’abord.

- Vous n’étiez pas censé être doué ? Le questionna Pike, les sourcils froncés et l’air dubitative.

Kaz la fusilla aussitôt du regard.

- Je le suis. Mais il se trouve qu’une certaine Angie trouve très amusant de faire en sorte que ce qui devrait être simple finisse par se transformer en quelque chose de complètement insurmontable. Parce que c’est drôle.

- Et… pourquoi c’est drôle ? Demanda Grog.

- Ah vous voyez ? Je suis pas le seul !

Un jour, quelqu’un saura reconnaître mon génie comique à sa juste valeur.

- Oui hé bien ce ne sera certainement pas moi, grommela Kaz, tentant toujours désespérément de crocheter cette maudite porte. Sincèrement, si on était dans un autre fandom, je dirais que c’est Edgin qui m’a transmis sa malchance légendaire.

Nouveau regard perdu de l’ensemble du groupe.

Vex, bien que sentant qu’elle risquait uniquement d’aggraver son mal de tête grandissant, se résigna à poser la question à laquelle ils pensaient tous.

- Qui ?

- Autre fandom. Vous ne le connaissez pas et c’est normal.

Après Legend of Vox Machina c’est basé sur Donjons et Dragons donc en vrai c’est pas si incohérent comme rapprochement, d’ailleurs ça me donne une idée de crossover qui pourrait bien être…

- NON ! Protesta Kaz aussitôt. Vous allez provoquer l’apocalypse si vous les faites se rencontrer, vous êtes pas bien ? Et je suppose que vous voulez que je participe moi aussi.

Hé bien…

- C’est non.

On verra…

- Je hais ma vie, soupira-t-il.

Et, seulement quelques secondes plus tard, la porte s’ouvrit enfin.

- Ah vous voyez ! Exulta-t-il.

- Moui. Ça vous aura seulement pris vingt-quatre petites heures, le railla Scanlan.

Kaz sursauta.

- Quoi ? Mais c’était pas dix il y a quelques lignes ? Protesta-t-il, indigné.

Jouer avec le temps c’est drôle aussi.

Il étouffa un cri de rage.

- Je m’interroge, lança alors Percy, confus, s’il s’est bien passé vingt-quatre heures, comment avons-nous fait pour rester là sans bouger et que ce soit physiquement possible ? Et que personne ne remarque notre présence ?

- Évitez de réfléchir à la logique de cette situation insensée, lui conseilla Kaz, tout ce que vous gagnerez c’est une migraine dont vous n’arriverez pas à vous débarrasser. En fait c’est peut-être même déjà trop tard pour ça. Bon, Angie ?

Oui ?

- Retour à Ketterdam, j’en peux plus d’être perdu dans un autre fandom et j’ai fait ce que je devais faire alors c’est bon plus besoin de me forcer à rester ici.

Je suis plutôt sympa, moi je fais pas tout mon crackvril sur le fait de te troller je te ferais remarquer.

(Par contre Leia et Almayen si alors allez les lire et tout de suite.)

Malgré tout elle ouvrit un portail vers lequel il se dirigea.

- Au revoir à vous tous et au plaisir de ne plus jamais vous revoir de ma vie !

- Hé bien… merci je suppose, parvint à dire Keyleth, même si c’était dans le vide. »

Puis ils regardèrent tous les uns en direction des autres avant de hausser les épaules, n’ayant absolument rien compris à ce qui venait de se passer.

Et ils repartirent sans plus y penser parce que quant même, ils avaient un scénario à faire avancer que diable.

Chapter Text

Ce n’était probablement pas une bonne idée.

Apollon savait qu’il aurait probablement dû y penser avant, mais Wong avait tellement insisté et bon il leur devait bien ça après tout ce bordel qu’il avait causé au procès auquel il avait débarqué alors qu’il n’était pas censé y être.

(D’ailleurs c’est rigolo y a pas de continuité dans ce recueil mais y en a entre ce texte et un autre texte pas du tout dans ce recueil, c’est bien, ça devient pas du tout compliqué ce bordel.)

Et puis ce n’était pas de sa responsabilité de gérer tout ça de toute façon, si jamais les choses se passaient mal avec Arès (de qui se moquait-il donc ? C’était Arès. Quand ça se passerait mal aurait sans doute été bien plus correct), hé bien Wong ne pourrait que s’en prendre à lui-même après tout il avait prévenu le sorcier.

Ce n’était pas de sa faute s’il n’avait pas voulu l’écouter.

Aussi, ce fut avec une certaine curiosité morbide que le dieu se décida à assister à la rencontre, ressentant une certaine inquiétude en regardant les deux combattants se jauger avant de se saluer en…

… En se tapant dessus.

D’accord, c’était une manière comme une autre de se dire bonjour, lui il le faisait bien en déclamant les derniers haïkus qu’il avait composés.

… Du moins ça c’était avant puisque pour une raison qui lui était inconnue, toutes les personnes à qui il disait bonjour de cette manière lui demandaient d’arrêter.

Sans doute se sentaient-ils incapables de faire face à tant de génie artistique divin contenu en une seule personne.

(Ah c’est beau le déni.)

Revenant au combat, il vit avec surprise que non Arès n’avait pas atomisé son adversaire et qu’ils avaient l’air… de bien s’entendre ?

Arès ?

Être ami avec quelqu’un, qui était capable d’être sympathique ?

Mais par les Dieux et par lui-même, quelle était donc cette hérésie ?

Et pourtant c’était bien ce qui était en train de se passer, ils étaient même en train de discuter des prochains combats clandestins qu’ils allaient pouvoir organiser dans le futur, puisque apparemment ils aimaient autant la baston l’un que l’autre.

Ce qui était… une bonne nouvelle, du moins il le supposait.

En revanche, il plaignait grandement leurs futurs adversaires.

Chapter Text

Il y avait de nombreux moments où, au cours de son existence, Sam Haversford s’était dit qu’il détestait sa vie.

Cet instant était clairement l’un d’entre eux.

Et pourtant, jusque-là, il s’était estimé relativement chanceux (dans le recueil, pas dans son canon vu que dans son canon il n’avait vraiment pas de chance vu tous les événements qui lui étaient tombés dessus, pourtant il avait toujours réussi à s’en sortir et à y faire face), dans l’ensemble du moins.

Il n’avait pas eu à se perdre dans un autre fandom, contrairement à Tiggy, Kevin et Gary et si on exceptait l’horreur à ne pas nommer impliquant Lady Tina, l’autrice l’avait laissé relativement tranquille.

… Bon il ne pouvait pas s’empêcher de penser en rétrospective qu’il aurait largement préféré que leurs rôles aient été échangés et que ce soit lui qui soit allé à Storybrooke et que Gary ait eu à supporter d’être amoureux de Tina, ne serait-ce que durant un cauchemar.

(L’autrice tient à informer ses aimables lecteurs que Gary vient de hurler et de jurer comme si on venait tout juste de le traiter de cheval et que Sam est donc parti se cacher loin de sa fureur licornesque afin de ne pas risquer d’être envoyé à la cité du Gore et que donc il déteste encore plus sa vie qu’avant.)

En somme, contrairement à d’autres personnages de son fandom (oui c’est toi que je regarde Justin) ou à ceux d’autres univers, il n’avait été que peu trollé.

Et ce jour-là, tout allait changer.

« Hé, minute ! Se plaignit le sorcier.

Oui quoi ?

- Comment dire que… le cap ou pas cap c’est pas censé être centré sur Ryana ?

Certes. Et alors ?

- Ben dans ce cas-là… vous devriez troller Ryan et pas moi non ?

Si. Mais te troller toi c’est plus drôle. Et c’est la première phrase du texte qui m’est venue en tête alors je suis partie sur toi. Et t’en fais pas, Ryan est pas à l’abri de se faire troller non plus. En fait… personne parmi vous n’est à l’abri ! Mouhahahaha ! Tentative de rire diabolique.

- Mais euh ! Protesta le chevalier qui était jusqu’à cet instant bien content d’avoir été ignoré et ce depuis le début du recueil.

(En fait je remarque soudainement que je l’ai laissé relativement tranquille dans l’ensemble de mes textes, il est temps que ça change.)

- Vous êtes vraiment nulle pour les rires diaboliques, lui fit remarquer Sam, on dirait un obscur.

Comment oses-tu m’insulter ainsi espèce de… de petit con !

- Et votre niveau d’insultes laisse vraiment à désirer vous devriez prendre des cours avec Gary.

Sans façon il risquerait de me traumatiser et adieu mon innocence.

- Ah parce qu’il vous en reste ? La railla-t-il.

Oui ben justement c’est pour ça que je dis ça, je tiens au peu qu’il me reste. Bon euh… j’en étais où moi déjà ? Ah oui, Ryana.

- Oh. Merveilleux. Ma jumelle maléfique. Génial. Fantastique.

Comment t’es au courant de ça au juste Ryan ?

- J’ai lu le script. Il est pas terrible d’ailleurs.

Je t’emmerde, déjà. Et puis comment ça tu l’as lu ? Il est même pas écrit !

- Cherchez pas, votre absurdité ainsi que votre absence de logique ont dû déteindre sur nous.

On va dire que c’est ça. Donc oui, Ryana.

- Bonjour je suis Ryana ! Et je suis la jumelle maléfique de Ryan !

- Et à part ça vous êtes quoi d’autre au juste ? L’interrogea Sam. Non parce que c’est mince comme information en fait.

- Je suis méchante. J’aime tuer les gens et boire leur sang et je…

- En fait Angie vous vous êtes inspirée d’un personnage de Contes des royaumes c’est ça ?

Bravo Sam, tu as deviné ! J’avais pas d’idées en fait. Et je me rappelle plus du contexte de la création des jumeaux et jumelles maléfiques donc c’est à peu près tout ce que j’ai pu trouver. Vous avez qu’à vous plaindre si vous êtes pas contents.

- On l’est pas, marmonna Ryan.

C’est con le bureau des plaintes a été fermé y a pas longtemps parce qu’on a plus de budget. Si vous voulez faire la révolution vous aussi y a Jean-Jacques le porte-manteau qui serait très intéressé pour vous aider.

Sam la regarda (oui on va dire que je suis sur place parce que… parce que je peux me téléporter voilà quoi merde.) avec un air abasourdi.

- Je crois que je n’ai même plus envie de comprendre vos conneries en fait. Alors Ryana, qu’avez-vous d’autre à dire ?

- Je sais faire des claquettes !

- …

Un silence pesant et consterné s’abattit sur l’assistance.

- C’est… super, reprit Sam. Et…

- Et en fait, tout a commencé avec mon père, il… »

Alors qu’elle démarrait un monologue de méchante digne des pires obscurs, Sam n’eut même pas le temps de râler que Gary avait déjà pris l’initiative de l’envoyer directement à la cité du Gore et plus personne n’entendit jamais parler de Ryana.

Donc oui, malgré sa malchance Sam se dit qu’il arrivait quant même à s’en sortir quoi qu’il arrive.

Même s’il aurait préféré ne plus jamais à revoir cette maudite autrice de sa vie.

Oui moi aussi je t’aime Sam allez salut !

Chapter Text

En ce jour… dans une temporalité très approximative donc (je vous rappelle qu’ils ne vivent pas tous à la même époque et parfois même pas sur la même Terre oui ici c’est très le déni de Crisis on Infinite Earth) ils avaient tous (encore que pas tous je vais pas écrire un texte avec tous les personnages du Arrowverse, ce serait beaucoup trop long et compliqué. Héros comme méchants, vivants comme morts sans parler des gens d’autres Terres non c’est beaucoup trop) décidé de se réunir.

Et ce pour une raison bien précise.

Laquelle, vous demandez-vous sans doute ?

Sans doute pour une cause épique, afin de lutter contre un ennemi commun bien trop puissant pour eux, comme ça a été le cas durant les différents crossovers entre les diverses séries de cet univers, ce serait après tout logique.

Hé bien vous serez tous ravis d’apprendre que…

Ben pas du tout en fait.

Et en même temps vous êtes là pour le crack donc j’imagine que vous êtes pas vraiment surpris.

En fait, ils étaient là pour…

Jouer à Donjons et Dragons.

Parfaitement.

(Je persiste à dire que le dernier crossover aurait dû être une partie de Donjons et Dragons, en vrai si possible ça aurait été encore mieux.)

Et…

Euh…

Comment dire…

J’ai jamais joué à Donjons et Dragons.

Oupsi.

(Et j’ai une fiche à faire mais j’arrive pas à trouver le temps et j’oublie à chaque fois je sais je suis pas douée.)

Donc je suis en fait très probablement incapable d’écrire la moindre partie vu que je connais rien à cet univers si on excepte le dernier film sorti en fait, à se demander pourquoi je m’inflige ça maintenant que j’y pense.

(La première personne qui me répond le masochisme gagnera… un cookie.

Virtuel évidemment je ne vis pas dans un univers fictif ou dans une fanfiction je ne peux donc malheureusement pas faire n’importe quoi comme je veux, ce qui est je l’avoue infiniment décevant.)

Mais franchement vu tous les personnages du Arrowverse qui jouent à Donjons et Dragons, c’est pas possible de faire autrement que de les faire y jouer, vraiment entre Gary, Sara, Constantine et les autres Légendes, sans parler de Chester, de Joe, d’Allegra, de Ronnie, de Barry et d’Iris et de sans doute plein de gens auxquels j’ai pas pensé, y a de quoi faire une partie géante.

Et donc ils y jouent…

(Ça se sent que j’ai aucune idée de ce que je suis en train de faire ou pas du tout ?)

Et vu qui est là c’est évident que c’est un vrai bordel, surtout si les Légendes sont impliquées.

(Les Légendes sont bien évidemment en train de râler mais ne peuvent pas nier que je ne fais que dire la vérité nan mais oh.)

Ah et Joe se prend pour Gandalf, ça doit être un des seuls trucs de tout ce bordel que j’ai retenu et je suis sûre que même en faisant une activité aussi normale Barry serait capable de quant même casser le temps.

(Je dirais bien que c’est une balle perdue, mais… non c’est Barry il en est parfaitement capable.)

Et durant la partie, il finit par devenir évident qu’une chèvre était la seule chose qui permettait de sauver le monde.

Non je ne sais pas comment ni pourquoi mais c’est comme ça, ça arrive, c’est toute la beauté de l’absurde.

La chèvre étant bien sûr Milo de la série Shadow and Bones, parce que les crossovers c’est le bien.

(Un jour je devrais écrire ça, une partie réelle, fictive ou pour de vrai avec les gens du Arrowverse et puis les corbeaux de Six of Crows et pourquoi pas les gens de Donjons et Dragons aussi ce serait marrant , qui doivent sauver le monde grâce à une chèvre.)

(Enfin si mon cerveau a pas fondu d’ici là à cause de tous les textes emplis de crack qu’il me reste à écrire.)

Chapter Text

Bonjour, c’est Angelica.

(Oui c’est comme ça maintenant je brise le quatrième mur dès la première ligne comme ça on perd pas de temps mais bon au moins je suis polie.)

L’administration c’est chiant.

(Oui ici ça dénonce, pour plus de déclarations virulentes de ce genre, allez sur mon compte pour y lire toutes les semaines une chronique engagée de Jean-Jacques le porte-manteau révolutionnaire.)

(C’est faux cette chronique n’existe pas.)

(Ce qui est bien dommage d’ailleurs, et devrait être signalé au syndicat des objets afin qu’ils puissent enfin prendre des mesures radicales à ce sujet.)

(C’est également faux ce syndicat n’a aucune existence réelle.)

(Et c’est une honte et une preuve de plus parmi les nombreuses autres existantes que l’autrice ne fait pas correctement son boulot et que…)

(RAH MAIS JEAN-JACQUES RENDS MOI CE PUTAIN DE CLAVIER MERDE !)

(Hum pardon pour cette interruption.)

Donc, l’administration, ça craint.

Et j’en ai fait l’expérience, et comme très souvent quand un truc va pas dans ma vie, hé bien comment je fais après pour aller mieux ?

Je me venge sur mes personnages, évidemment.

Au cas où vous vous demanderiez pourquoi Kaz va bientôt regretter tous ses choix de vie.

(Encore que maintenant que j’y pense il n’y a jamais réellement besoin de raison particulière pour ça et écrire un texte de ce genre.)

(Et ah ah je vais tellement me faire défoncer le 17, ce jour-là c’est moi qui regretterai profondément tous mes choix de vie.)

Bref, allons-y.

§§§§

Kaz Brekker était beaucoup de choses.

Il était ambitieux, dangereux, intelligent, maniaque, il avait toujours plusieurs plans à l’avance, il était exigent et surtout il était patient.

Une qualité dans le monde dans lequel il évoluait et pour quelqu’un qui préparait sa vengeance minutieusement depuis de nombreuses années.

Mais là tout de suite, Dirtyhands devait l’admettre, sa patience était actuellement mise à rude épreuve.

Pourtant, la mission était supposée être simple.

C’était justement le maître mot de toute cette histoire.

Supposée.

Ça faisait toute la différence.

Son plan était parfait, millimétré à la moindre seconde, et cette fois-ci il ne pouvait même pas accuser le groupe d’Edgin, des Vox Machina ou celui des Légendes (ou n’importe quelle autre équipe de bras cassés venus d’un autre fandom avec qui l’autrice aurait voulu le faire travailler puisqu’elle trouvait ça drôle apparemment (je confirme que c’est drôle)) puisque aucun d’eux n’était là ce jour-là.

Non, il n’y avait que lui, les corbeaux et…

L’administration.

Cette entité étrange et maléfique qui sans même le vouloir ou le savoir (encore que Kaz soupçonnait l’existence d’un grand complot derrière tout ça.) pouvait parfois tout faire échouer en un instant.

Et c’était ce qui, malheureusement, lui était arrivé.

Parce que la lenteur.

Parce que les erreurs.

Parce que bordel comment est-ce que lui qui prévoyait toujours tout n’avait-il pas pu prévoir ça ?

Il ne le saurait sans doute jamais.

Et il aurait accepté l’échec une fois.

Une erreur, ça arrive, il pouvait réessayer plus tard.

Une fois.

Pas dix.

Pas vingt.

Pas cinquante.

Pas cent.

Pas…

(Oui c’est bon Angie on a compris, calmos sur les exagérations.)

(Oh ça va si on peut même plus rigoler.)

Bref, il n’en pouvait plus de ces échecs à répétition qui l’empêchaient de mener son plan à bien, et c’était exactement comme lors de l’histoire de la porte avec la serrure à crocheter quand il avait débarqué dans l’univers des Vox Machina !

(Je vous ai dit que ce recueil avait à peu près une continuité ?

Hé bien je vous le redis au cas où où vous l’auriez oublié.)

Aussi, alors qu’il échouait une fois de plus à cause de l’administration, pour la millième fois…

(Parce que à nouveau l’exagération c’est drôle.)

(Et la répétition aussi.)

Il craqua.

Tout simplement.

« Bonjour, le salua Inej un matin.

- Je hais l'administration, lui répondit-il à la place même si ça n’avait rien à voir avec le contexte.

La suli haussa un sourcil étonné, certes Kaz n’avait toujours un comportement logique ou rationnel, mais là c’était plutôt bizarre.

- Mais ça va quand même ? L’interrogea-t-elle pour être sûre.

Le regard du corbeau se fit sombre.

- Oui très bien, j'ai juste envie de tout brûler autour de moi. AAAHHHHHHH !

Okay quelque chose s’était donc bien produit parce que Kaz n’agissait jamais ainsi.

-… Ouais. Tu vas super bien donc. C’est ton combat contre l’administration c’est ça ?

- Oui. Et j’ai bien l’intention de gagner, quoi qu’il arrive. »

Il perdit.

(Oui je sais ça manque de panache, d’épique, de tension et de suspense mais c’est le pire recueil possible pour ça en fait.)

(Et puis zut moi aussi j’ai perdu alors chacun son tour, il y a pas de raison pour que je reste seule dans cette galère.)

Et ce fut à partir de ce jour que Kaz Brekker changea son célèbre « Pas de sanglots, pas de tombeaux » pour un sobre « Tout cramer ».

Chapter Text

En cette belle journée à Star City, tout allait bien.

Il faisait beau, les oiseaux chantaient, le soleil brillait et bon Damien Darhk courait toujours mais ils allaient bien finir par réussir à l’attraper un jour.

Du moins ils l’espéraient.

Et soudain, d’un seul coup, toutes les lumières du bunker s’éteignirent, un silence pesant s’installa au sein de la team Arrow, et plus personne ne bougea.

Qu’était-il donc en train de se passer, Darhk qui s’en prenait à eux, ou bien Malcolm Merlyn, voire un autre de leurs ennemis ?

Et alors une musique se mit à retentir, celle de…

… La danse des canards.

Oliver, Felicity, Diggle, Thea, Curtis et Laurel se regardèrent, abasourdis et confus.

Qu’est-ce que quoi ?

« C'est la danse des canards
Qui en sortant de la mare
Se secouent le bas des reins
Et font coin-coin. »

« NON MAIS C’EST PAS VRAI VOUS FAITES CHIER ET MON ENTRÉE DRAMATIQUE ALORS ? MERDE QUOI C’EST DANS LE 17 NORMALEMENT QUE JE VAIS PRENDRE CHER, PAS DANS CELUI-LA ! »

La voix venait d’une mystérieuse jeune femme à la longue chevelure brune et qui semblait également très énervée ainsi que plutôt blasée.

L’inconnue soupira avant de sortir une télécommande de sa poche pour ensuite la pointer vers… l’endroit d’où la musique sortait, à savoir de… ben de nulle part a priori, pour ensuite triturer quelques boutons jusqu’à enfin trouver ce qu’elle cherchait.

« Ah, voilà, I am the fire, ça c’est bien niveau épique on va mettre ça.

Au début, la musique se lança et tout se passa bien et puis… elle se mit à grésiller et à avoir des ratés, tel un disque rayé.

La brune leva les yeux au ciel.

- Non mais je rêve, on peut rien avoir en fait… Je devrais augmenter le budget de la sono moi… Ah oui c’est vrai j’ai pas de budget ah ah.

Ils ne voyaient pas vraiment ce qu’il y avait de drôle là-dedans mais bon si ça l’amusait.

- Bref j’ai perdu le fil du coup, euh… Ah oui c’est vrai. Salut les nazes.

- Qui êtes-vous ? Demanda Felicity, la première à reprendre ses esprits (parce que c’est la meilleure et que je l’aime. J’aime beaucoup trop de personnages féminins du Arrowverse c’est terrible. En même temps elles sont merveilleuses.) Et comment êtes-vous entrée dans notre repaire secret ?

- Oh votre bunker vous voulez dire ? Ici et maintenant, grâce aux lois de la fanfiction et de l’absurde. Mais en vrai je pense que j’aurais pas eu trop de mal vu qu’on rentre là dedans comme dans un moulin.

- Et vous êtes là, pour ? L’interrogea Oliver, encore un peu trop perturbé par ce qui était en train de se passer pour juste lui demander de foutre le camp.

Et puis elle était littéralement sortie de nulle part, peut-être via téléportation, donc quitte à ce qu’elle soit comme Damien Darhk ou John Constantine niveau magie, autant rester poli et prudent…

(Oui dans d’autres circonstances j’aurais probablement reçu une flèche dans la jambe avant de pouvoir prononcer le moindre mot.)

- Parce que vous êtes des nuls. Des zéros. Vous êtes à la ramasse et franchement c’est très chiant.

Thea la regarda avec stupéfaction.

- Pardon ? Mais qui êtes vous pour dire ça ? Et pourquoi ?

- Angelica R, enchantée. Je vous aime bien c’est pas le problème, mais faut admettre que vous êtes sacrément cons.

- Pour quelle raison ? Demanda Diggle, tout aussi perdu que les autres.

- Oh mais je vais vous dire pourquoi. PARCE QUE VOUS AVEZ PAS ARRÊTÉ MALCOLM MERLYN A LA FIN DE L’ÉPISODE 13 DE LA SAISON 4 !

- …

- Vous… fit Laurel, stupéfaite. Vous êtes venue à cause de ça ?

- OUI ! Je suis venue râler parce que c’est une décision de merde et que ça a pourri le scénario et tout ça aurait pu être évité si vous aviez été moins cons. Bande d’abrutis ! Vous l’arrêtez, tout va bien, Laurel ne meurt pas…

- Quoi ? S’écria l’intéressée.

- Oupsi, spoilers. Ce qui est rigolo d’ailleurs vu que votre mère est jouée par l’actrice… de River Song dans Doctor Who.

- Il se serait probablement échappé, fit remarquer Curtis.

- MAIS J’EN AI RIEN A FOUTRE MOI C’EST PAS CA LE PROBLÈME ! Nan ce qui va vraiment pas c’est que vous avez même pas essayé. Sérieusement ! Bande d’incapables ! Je veux dire je peux comprendre que les méchants s’échappent et ils reviennent et donc il y a des combats et du drama tout ça, ça me va. Et pour Merlyn durant les saisons précédentes je pouvais comprendre ça passait, il passait pour mort, il était pas là ou vous aviez besoin de lui puis il était le chef de la Ligue des Assassins alors c’était délicat. MAIS LA ! LA ! Franchement vous faites pas d’efforts je suis désolée. Et il est plus le chef de la ligue, c’est un criminel, tout le monde le déteste et il est dangereux, alors merde. TUEZ-LE QUOI ! Ou si vous le tuez pas parce que c’est pas bien, foutez-le en taule ! Ou au moins essayez ! C’est quant même pas compliqué !

Elle les fusilla tous du regard et ils eurent la décence de paraître honteux.

- Et le pire dans tout ça, le pire… C’EST QUE VOUS AVIEZ JUSTE BESOIN DE FAIRE UN TRUC ! Un seul ! À la fin de l’épisode, il a perdu, il a été battu, plus de ligue, vous le livrez à la police, vous faites votre boulot de justicier et fin, il va en taule. Et là à la fin de l’épisode il s’évade grâce à Damien Darhk avec qui il s’allie et il peut foutre la merde sans que ce soit votre faute, c’est quant même pas compliqué.

- C’est… c’est juste, dût reconnaître Felicity.

- Ouais voilà, merci bien, parce qu’à cause de ces conneries j’ai passé beaucoup trop de temps à râler, bref je vous aime mais vous êtes cons.

- Vous… vous avez fini ? Demanda Oliver.

Elle sentit dans sa voix, bizarrement, un léger sous-entendu de « par pitié cassez-vous », sans comprendre pourquoi.

- Oui c’est bon, c’est bon. Allez à plus et arrêtez d’être des branques. »

Puis elle disparut de la même manière qu’elle était arrivée.

Ils préférèrent honnêtement ne pas chercher à comprendre ce qui venait d’arriver et ne plus jamais reparler de cet incident.

Chapter Text

Présentement, Angelica R ne passait pas une très bonne journée.

(Quoi ? Vu que c’est vrai hé ben autant l’intégrer dans la fic comme ça je peux me défouler.)

Internet ne fonctionnait plus chez elle, elle ne pouvait donc pas aller sur internet sur son ordinateur, seulement sur son téléphone, ainsi elle ne pouvait plus ni écouter de la musique dessus ni regarder de vidéos, et horreur, elle pouvait encore moins publier son crackvril du jour (soit le 6 avril à ce moment-là) ce qui était épouvantable.

Cela signifiait que personne n’avait pu encore lire son merveilleux Sam/Lady Tina qu’elle avait écrit avec tant d’amour et de passion et de…

…

(Oui bon d’accord c’est pas vrai, vu que non seulement j’en ai pas vraiment écrit un mais en plus je suis sûre que même si j’avais essayé de le faire, les personnages n’auraient pas été coopératifs, ce qui d’ordinaire me donne envie de râler mais que je comprends et accepte totalement dans cette situation.)

(Oui il y a certains personnages de Once Upon a Time qui doivent être présentement en train de râler, on les comprend mais désolée ça changera absolument rien en fait, c’est comme ça.)

Ce qu’elle ne savait pas encore, c’était que les choses n’allaient pas tarder à empirer.

§§§§

Elle aurait dû savoir que les choses allaient mal tourner.

À l’instant même où elle avait lu le prompt du crackvril qu’elle devait écrire, à savoir le 17, elle avait su.

Cette fois-ci, la trolleuse allait être trollée.

Cette fois, les personnages avec qui elle s’était tellement amusée durant tout le mois d’avril (et même bien avant cela pour bon nombre d’entre eux) allaient se révolter et prendre leur revanche.

Aujourd’hui, elle allait prendre cher comme jamais.

Elle s’y était préparée, ne cessant jamais de teaser ce fameux texte 17 à chaque fois qu’elle trollait un personnage et qu’elle avait l’occasion d’y faire référence et gardant en tête que viendrait bientôt le moment fatidique où le kidnapping aurait lieu sans qu’elle ne puisse l’en empêcher.

(En un sens, peut-être valait-il mieux que cela se produise pour le texte 17 et pas pour le 34, au moins elle serait tranquille après celui-là et personne des textes à venir ne pourrait venir se plaindre rétrospectivement.)

Et ce texte…

Oh ce texte devait être sublime, grandiose, magnifique, être au summum de la connerie et du nawak !

Et avec un peu de chance, tout se passerait bien.

En réalité, elle n’était absolument pas préparée à ce qui allait se produire d’ici peu.

(Ce qui n’est même pas faux d’ailleurs vu que je n’ai pas la moindre idée de ce que je suis en train de faire.)

§§§§

« Coucou !

Angie ne put retenir un cri de surprise en voyant surgir devant elle…

- Que… Dazai ? Mais je comprends pas qu’est-ce que vous faites là ? Je vous ai jamais trollé, j’ai à peine écrit sur BSD ! Et encore moins sur vous, vous êtes là dans genre, euh… attendez que je vérifie sur mon téléphone vu que mon con d’ordi a plus d’internet. Ah oui voilà, vous êtes dans deux de mes fics. Enfin trois techniquement avec celle-là et deux fois dans ce recueil donc quatre en tout. Ça va en comparaison à d’autres personnages d’autres fandoms et j’estime que dans votre fandom la seule que j’ai vraiment trollée c’est Kôyô.

- Oui enfin dans le texte en question vous avez tout même insinué que Chûya et moi nous étions deux crétins amoureux dans le déni tellement incapables d’admettre nos sentiments respectifs que même l’intervention d’un pangolin âme-sœur n’était pas suffisant pour nous forcer à reconnaître ce qui apparemment saute aux yeux de tout le monde.

Elle le regarda avec un air blasé, comprenant de mieux en mieux Kunikida soudainement.

- Mais Dazai… vous êtes deux abrutis amoureux et dans le déni, ça s’appelle pas troller quelqu’un c’est juste du bon sens.

- Si vous voulez. Je suis venu vous prévenir de faire attention. Par rapport à Kôyô vous savez, elle est de méchante humeur depuis l’autre jour.

- Oui je sais, je me suis faite une ennemie mortelle ce jour-là j’aurais peut-être dû éviter. Tiens à la place j’aurais dû troller Kunikida, il aurait été parfait dans le rôle de l’ami/collègue qui en a marre et finit par exploser à cause de vos conneries. Au moins j’aurais juste eu droit à une engueulade, j’aurais pas risqué de me faire embrocher par une épée. Merde je suis débile j’aurais dû faire ça en fait.

(Et oui, mon cerveau vient tout juste de m’y faire penser parce qu’avant ça aurait été trop simple voyons.

Je confirme donc que mon cerveau est un abruti sadique vraiment long à la détente, il me fatigue.)

Et bien sûr, face à sa déconvenue, cet enfoiré de Dazai ne put qu’éclater de rire.

Donc c’était bien Dazai qui était en face d’elle, plus de doute.

Elle resta blasée.

- Donc euh, reprit-elle, vous n’êtes pas venue pour me kidnapper ?

L’idée n’était pas si épouvantable que ça si ça lui permettait de voir l’agence des détectives, de faire un câlin à Atsushi, à Kyoka, à Kenji et de dire à tous les autres membres de l’organisation à quel point elle les aimait.

(C’est faux j’aurais rien fait de tout ça dans le vrai monde de la vraie vie vu que je suis une quiche en interactions sociales, surtout avec des gens que je connais pas.)

Et l’agence lui faisait moins peur que, au hasard, la mafia, les chiens de chasses, les rats de la maison des morts, les anges en décomposition (les noms font pas rêver déjà) ou encore la Guilde.

…

Ouais elle aurait probablement pas survécu bien longtemps à Yokohama en fait.

(ricane en pensant à un des prochains textes du recueil.)

- Moi ? Non, pas du tout, je… en fait, nous sommes simplement venus regarder le spectacle.

Il fit ensuite apparaître un sachet de pop-corn de nulle part et elle soupira.

- Oh merci beaucoup pour le soutien c’est très sympa de votre part de… Puis elle fronça les sourcils en tiquant sur un des mots qu’il venait d’employer. Attendez, comment ça nous ?

C’est alors qu’apparurent, eux aussi sortis de nulle part, Ranpo et Poe avec Karl penché sur son épaule.

Si Poe avait l’air d’être un peu perdu et de n’avoir aucune idée de ce qu’il faisait là, Ranpo quant à lui était beaucoup plus enthousiasme (Angie soupçonna le détective d’avoir entraîné l’auteur là-dedans (ça ou alors c’est juste que l’autrice les aime beaucoup et voulait leur faire faire un petit caméo)) et disposait évidemment avec lui d’une montagne de sucreries.

La jeune femme resta confuse pendant quelques instants, perdue entre le fangirlisme (RANPO ! POE ! KARL !) et la blasitude la plus totale en songeant au fait qu’en plus d’être à deux doigts de se faire kidnapper par des personnages de fiction en colère, elle allait aussi avoir un public.

- Espèce de traîtres ingrats ! S’écria-t-elle. J’ai l’intention de faire un Sur votre 31 sur vous deux et c’est comme ça que vous me remerciez ?

Pour toute réponse, Poe se contenta de lui envoyer un sourire contrit tandis que Ranpo avait déjà commencé à manger un de ses gâteaux.

Angie leva les yeux au ciel.

Ça n’avait même pas commencé et elle se sentait déjà incroyablement fatiguée.

- Je vous ai déjà dit que j’étais timide et que j’aimais pas les gens ? Tenta-t-elle, espérant échapper au moins à ça.

Quand elle ne reçut aucune réponse, elle ne fut même pas surprise.

Elle préféra ne pas se retourner au cas où d’autres personnages de l’univers seraient d’un seul coup apparus, et puis avec un peu de chance si elle niait leur présence et leur existence, ils finiraient bien par ne plus exister dans ce drôle d’espace-temps où plus rien n’avait de sens.

Mouais.

C’était probablement trop demandé ça aussi.

Puis une voix se fit entendre.

- Mademoiselle R ?

Oh non.

Oh non.

Kôyô.

En personne.

Et son épée à la main, arborant l’expression de celle qui avait bien l’intention de s’en servir.

De toute évidence, elle n’était certainement pas venue seulement pour observer ce qui allait suivre.

- Gloups. Attendez c’était naze je peux la refaire ?

Kôyô haussa un sourcil.

- Comme vous voulez, lâcha-t-elle sobrement, après tout j’ai tout mon temps.

Je suis tellement morte.

- Hum… Bonjour ?

Cette fois, les sourcils de la mafieuse se froncèrent.

- C’est tout ce que vous avez trouvé de mieux à dire ?

- Désolée, balbutia-t-elle, c’est-à-dire que j’aime pas parler aux gens en règle général, les interactions sociales c’est pas mon truc et je suis du genre à paniquer facilement, surtout quand je suis face à une personne que je ne connais pas. Surtout quand la personne en question pointe une putain d’épée sur moi et que cette personne a dirons-nous, de sérieuses raisons de m’en vouloir ?

Franchement si Kôyô se pointait comme ça après un texte de trollage sur elle, alors comment est-ce que quelqu’un comme Justin, Kaz Brekker, Emma ou encore pire Rumplestiltskin allait réagir ?

Oh oh oh comme elle regrettait tous ses choix de vie (et d’écriture) là tout de suite.

- Au moins vous l’admettez et je… Je peux savoir ce que vous faites ?

- Oui deux secondes, je dois aller sur mon ordinateur pour enlever des personnages de ma liste, vu que ce texte risque d’atteindre les 2000 mots et quelques, autant garder seulement les personnages que j’ai vraiment trollés qui viennent se plaindre. Alors, voyons… Donc, elle oui, lui non, eux c’est bon, eux pas vraiment et voilà normalement c’est réglé, sauf si mon cerveau décide d’ajouter d’autres personnes en cours de route. Voilà. (Elle se tourna vers Kôyô et referma son ordi (virtuellement seulement hein sinon j’arriverais pas à écrire la suite de l’histoire et ce serait légèrement embêtant autant pour moi que pour vous qui la lisez en ce moment.)). Vous disiez ?

La guerrière avait l’air complètement décontenancée.

- Vous… vous avez recommencé.

- Quoi donc ?

- A me troller. À faire comme si je n’étais pas là et à faire… vos trucs bizarres là.

- Attendez vous vivez à Yokohama et c’est moi qui suis bizarre ? Oh et navrée j’ai pas pu m’en empêcher c’est dans ma nature. Bref… Ah oui vous étiez en mode furax c’est vrai. Continuez je vous en prie.

En sentant l’épée de Kôyô lui frôler le cou, Angie réalisa qu’elle aurait peut-être mieux fait de se taire.

- Vous avez écrit un texte sur moi.

- Oui en effet. Ce n’était absolument pas prévu mais vous êtes la première personne à qui j’ai pensé, et je dirais bien que c’est la faute de Leia parce que passion Angie rejeter la faute sur les autres, mais je pense qu’elle m’en voudra un peu si jamais je lui envoie une mafieuse sanguinaire chez elle donc on va éviter. Et c’est de toute façon la faute de mon cerveau donc on revient un peu au point de départ.

- Vous parlez trop, intervint la jeune femme.

- Oui c’est marrant d’ailleurs parce que en vrai pas du tout, sauf sur Discord, en temps normal je parle jamais vu que j’ai personne à qui parler parce que je suis seule.

- …

- …

- Est-ce que vous essayez de me ralentir et de m’attendrir en me racontant votre vie pathétique afin que je ne vous tue pas ?

- Hé c’est méchant !

- Je suis une mafieuse.

- Ah oui c’est vrai. D’un autre côté vous ne m’avez pas tuée.

- Pas encore. Et arrêtez de me déconcentrer comme ça après je ne sais plus ce que je veux dire. Ce texte que vous avez écrit…

- Oui ?

- Je ne suis pas à mon avantage dedans.

- Ici c’est le crackvril, personne n’est à son avantage dans cette fic, moi autant que les personnages d’ailleurs, c’est le principe du recueil en fait. Et techniquement vous avez été trollée parce que vous étiez agacée par Dazai et Chûya et franchement ça aurait pu tomber sur n’importe qui d’autre.

- Oui mais c’est tombé sur moi.

- Dazai et Chûya aussi s’en sont pris plein dans la figure je vous signale.

- Certes. Mais Chûya a l’habitude avec Dazai, et Dazai doit probablement être le trolleur ultime dans notre univers. Ça l’a sûrement plus amusé qu’autre chose. Pas moi. Donc je suis très vexée.

- Parce que j’ai écrit sur vous ?

- Parce que je suis la seule à avoir été trollée et que ce n’est pas juste ! Dazai et Chûya ont eu un texte drama, Akutagawa et Atsushi aussi, Poe et Ranpo ont eu du fluff ET VONT AVOIR UN SUR VOTRE 31 QUI LEUR SERA CONSACRE AVEC DU FLUFF ET DU DRAMA A PRIORI ET MOI RIEN A PART UN TEXTE OU JE ME FAIS TROLLER ALORS CA SUFFIT ! RÉVOLTE !

- Vous voulez rejoindre Jean-Jacques le porte-manteau révolutionnaire ?

- Je veux un texte qui me soit consacré. Quelque chose de sérieux, du drama, de l’introspection, je ne sais pas quoi mais je veux un texte. Si j’y ai droit alors peut-être que j’épargnerai votre vie. Peut-être.

Angie ne put s’empêcher de se faire la réflexion que la suggestion de Leia de se cacher derrière Kyoka était une bonne idée, malheureusement la jeune fille ne faisait pas partie du public.

- D’accord. Bien sûr. Leia vient de me lancer un cap ou pas cap avec du drama et j’ai déjà des idées. Ce sera tout ?

Le regard sévère de Kôyô continua de la scruter.

Et Angie eut une idée de génie.

(Angie ne sait pas comment faire partir ce personnage et passer au suivant en fait.)

- Dites… j’ai vu une information intéressante sur le wikia de BSD l’autre jour, du coup je me demandais… est-ce que vous acceptez de partir si je vous donne des cornichons ?

La mafieuse cligna des yeux à plusieurs reprises, surprise, avant que son visage ne s’illumine d’un immense sourire.

(Ce qui selon Angie ne la rendait pas moins flippante qu’avant en fait c’est même presque pire.)

- Oh mais bien sûr, merci !

Elle s’empara des différents bocaux de cornichons que lui tendit Angie et avant de partir, lui envoya un nouveau regard sombre.

- Et n’écrivez plus jamais de texte me trollant. Sinon je reviendrai. »

Une fois qu’elle fut partie, Angie s’autorisa à respirer normalement à nouveau.

Bien, au moins une de faite…

§§§§

Au vu de l’endroit où elle se trouvait désormais, Angie aurait presque préféré rester avec Kôyô en fait.

(Presque faut pas déconner, avoir une épéiste émérite pointant une épée dans ta direction c’est jamais fun, heureusement que j’écris pas sur Zoro de One Piece sinon il se serait ramené si je l’avais trollé et là j’aurais probablement pas survécu bien longtemps.)

Parce que ironiquement, jusque-là, ce qui venait d’arriver ressemblait presque à une promenade de santé.

« Noooon mais j’ai pas signé pour ça, merde !

- Nous non plus ! Tonnèrent en chœur les différents personnages en train de la fixer.

Dans le lot, il y avait ses cibles favorites en matière de trollage, Kaz Brekker, Justin des Contes de Verania accompagné par Sam, mais également Emma Swan, ainsi que bien évidemment, Rumplestiltskin en personne.

(Oui j’ai de toute évidence trollé bien plus de personnages que ça au cours de ma carrière d’autrice de fanfictions, mais on va se limiter à ces cinq là parce que c’est ceux que j’ai trollé le plus en général ou ces dernier temps et parce que ce texte est suffisamment long comme ça comment ça on va bientôt atteindre les 3000 mots ça va pas bien ?)

Elle aurait probablement dû s’y attendre, s’il y avait bien un groupe de personnages qui avait des raisons de lui en vouloir, c’était eux, vu toutes les fois où elle les avait trollés.

(Et puis il y a aussi les textes drama mais aujourd’hui on se concentre sur le trollage, un seul chef d’accusation à la fois s’il vous plaît, le drama ce sera pour demain.)

(Et je vous informe qu’internet n’est toujours pas revenu ce qui est ma foi très chiant, comment ce texte peut-il faire sens si je ne parviens pas à publier mon Dazai/Chûya où ces deux crétins sont coincés dans le déni ?)

En la voyant s’acharner à tenter de faire revenir internet (à ce stade elle était probablement à deux doigts de tenter une invocation vaudou et donc immanquablement de faire une connerie), ils prirent une mesure radicale.

- Mais euh mon ordinateur !

- C’est pour votre bien, lui lança Emma et Angie la fusilla du regard. De toute façon, là où vous allez, vous n’en aurez pas besoin.

- Comment ça là où je vais ? Je vais où au juste, il se passe quoi ? »

Puis Rumplestiltskin (parce que ça ne pouvait être personne d’autre, évidemment) claqua des doigts et l’autrice de fanfiction fut téléportée loin de sa maison.

Et le chaos commença.

(Oui y en avait déjà avant mais ça ne fait que commencer.)

§§§§

Et elle atterrit tout droit…

Dans un volcan.

Ouch.

(Et Angie mourut, tuée par de la lave ou à cause des vapeurs toxiques ou écrasée par un énorme caillou, vous choisissez la mort qui vous semble la plus stupide.

Fin.

Non, ce serait pas drôle sinon.)

« NON MAIS C’EST PAS VRAI VOUS ÊTES MALADES VOUS VOULEZ MA MORT OU QUOI ? ET HEUREUSEMENT QU’ON EST PAS DANS LE VRAI MONDE DE LA VRAIE VIE SINON JE SERAIS DÉJÀ MORTE AVANT MEME D’AVOIR PU PRONONCER LE MOINDRE MOT !

- Oh c’est bon Angie, lâcha le Ténébreux, ne faites pas comme si vous ne nous aviez pas fait ce genre de coup à nous aussi.

- Je… Je vous déteste. Tous.

- C’est parfaitement réciproque, rétorquèrent-ils d’une seule voix.

- Oui bon ça va, moi je vous ai jamais… Euh… Je vous ai déjà tués en fic ou pas ?

- Non, fit Sam, d’un autre côté vous avez sans doute écrit trop peu de fics sur Verania pour que ça ait eu l’occasion d’arriver.

- Ah non mais vous je vous tuerai jamais je vais juste me foutre de votre gueule, de ce côté vous êtes tranquilles.

- Très réconfortant, lâcha Justin avec ironie, au moins vous avez eu la décence de nous laisser en vie j’imagine qu’on va devoir se contenter de ça.

- Oui faites, faites, vous serez gentils… Hum, Kaz… Vous je vous ai jamais tué, hein ?

Part vérifier sur son téléphone si c’est le cas ou pas.

Après plusieurs relecture de différents textes qui n’ont pour certains rien à voir avec Six of Crows.

- Dans une micro-fic si. Au moins.

- Et merde. J’avoue j’ai la flemme de vérifier si c’est arrivé plusieurs fois. Et vous… ouais j’ai même pas besoin de poser la question.

- Je suis mort dans Le chant du cygne, lui rappela l’immortel. Au moins. Et j’imagine qu’il y en a d’autres où c’est arrivé.

- Non mais vous ça compte pas ! S’insurgea l’autrice. Vous êtes mort dans le canon !

- C’est vrai, lui concéda-t-il, mais ce n’était pas une raison pour me tuer dans d’autres fics non mais !

- Oui, intervint Emma, et moi je suis pas morte dans le canon, alors on en parle de ma mort dans Notre Défaite ? Ou dans l’UA No Savior verse dans Une part de vérité dans les contes ? Et sûrement ailleurs aussi en fait.

- Oui bon ça va, c’est vrai, je l’admets mais je vous ai plus souvent sauvés tous les deux et je vous ai plus donné une fin heureuse que le contraire ! Je crois !

Rumplestiltskin haussa un sourcil perplexe.

- Vous croyez ?

- Vous êtes marrant vous, j’aimerais bien vous y voir, j’ai écrit plus de 220 fanfiction sur Once Upon a Time, comment je suis censée me souvenir du nombre de fois où je vous ai tué, celui où je vous ai sauvé et donné une fin heureuse, ou même le nombre de fois où je vous ai trollé ?

- Ça ça devrait être facile, lui rétorqua-t-il avec un sourire plutôt effrayant, vous y avez consacré un recueil entier.

- Vrai. Je vous dirais bien désolée, mais… nan je suis pas désolée.

- Vous aggravez votre cas, déclara Kaz.

- Oh vous savez j’ai été kidnappée alors j’ai envie de dire que les choses ne pourraient sans doute pas être pires.

- Vous avez conscience que c’est le genre de chose à ne jamais dire dans une fiction ? Lui demanda Sam.

- Ah ben si ça devient pire au moins ça fera rire mes lecteurs, c’est déjà ça.

- Je commence à penser que vous n’avez pas le moindre instinct de survie mademoiselle R, lui indiqua Rumplestiltskin.

- Ouais je sais, si c’était le cas je serais en train de hurler parce que je suis toujours dans un putain de volcan ET D’AILLEURS VOUS POURRIEZ ME SORTIR DE LA S’IL VOUS PLAÎT IL COMMENCE A FAIRE CHAUD ! Et puis soyez pragmatiques, si je meurs en plein texte vous pourrez plus me torturer.

Le sorcier sembla juger que l’argument était valable et claqua à nouveau des doigts, la libérant de la fournaise.

Elle s’autorisa à souffler avant d’entendre un bruit de pas et de se retourner.

Oh non.

Elle aurait presque préféré ne pas le faire en fin de compte.

§§§§

Angelica R courait.

« BANDE DE CONNARDS SADIQUES VOUS SAVEZ QUE JE DÉTESTE CA ET QUE JE SUIS COMPLÈTEMENT NULLE POURQUOI VOUS M’INFLIGEZ CA ?

- Vous arrivez à parler même en courant, c’est très impressionnant, s’amusa Kaz.

- Juste parce que c’est une fic, sinon soit j’y arriverais pas, soit il y aurait des … partout à cause des pauses et ce texte est déjà assez long comme ça on va pas en rajouter. Et franchement je vous déteste de me faire courir comme ça, vous auriez pas pu me faire faire du vélo quitte à me forcer à faire du sport ? Ou du tennis, du ping-pong, du badminton, des sports que j’aime quoi et où je suis pas trop nulle ?

- Vous êtes supposée courir là aussi alors je ne vois pas trop ce que ça change, lui fit remarquer Emma.

- OUI MAIS C’EST PAS PAREIL ! J’ai pas la sensation de courir pour rien dans ces cas-là au moins.

- C’est plus marrant comme ça, la contredit Sam.

- AH OUI PARCE QUE ME FAIRE COURIR POUR FUIR UN DINOSAURE C’EST SUPER MARRANT JE SUIS HILARE LA TOUT DE SUITE ! VOUS VOUS CROYEZ DANS LEGENDS OF TOMORROW ? VOUS ME PRENEZ POUR QUI PUTAIN POUR RAY PALMER ?

- En parlant des légendes je suis étonné qu’elles ne soient pas là, dit Kaz.

- Ça aurait fait trop de monde, je galère déjà à vous gérer tous les cinq alors eux en plus du reste ça ferait beaucoup trop. Et puis y avait des gens de BSD avant, autant ne pas impliquer trop de fandoms différents. Par contre me faire voyager dans le temps juste pour le plaisir de me faire courir si je veux pas être bouffée par une grosse bête qui me poursuit, c’est vraiment pas sympa du tout.

- Et ce n’est pas fini, s’amusa le Ténébreux.

- Ça m’aurait étonnée, soupira-t-elle. »

Nouveau claquement de doigts.

§§§§

« LES MÉTÉORITES DU DRAMA VOUS ÊTES SÉRIEUX ?

- Vu le nombre de fois qu’elles nous ont touchés, râla la Sauveuse, vous ne devriez pas être trop surprise. »

Et Angie dût voir les fameuses météorites du drama s’écraser autour d’elle sans rien pouvoir faire à part attendre que ça passe.

…

« MAIS COMMENT CA Y A AUSSI DES ASTÉROÏDES VOUS VOUS FOUTEZ DE MA GUEULE OU… »

Claquement de doigts.

§§§§

« Bon, vous avez bientôt fini ?

- Oh, vous en avez déjà assez ? Lui demanda Rumplestiltskin, sarcastique.

- Du drama ? Franchement, oui. Non parce que ça dure depuis trois semaines quant même vos conneries.

(A nouveau, l’exagération, tout ça tout ça.)

- Oui et vous nous pourrissez la vie depuis 2017, rétorqua Emma.

- C’est pas vrai d’abord, ça marche que pour vous et Rumplestiltskin ! Les trois autres c’est venu après.

- Ça fait depuis déjà trop longtemps, intervint Kaz.

- Je suis au moins d’accord sur ce point, ironisa Angie, ce texte a été commencé il y a trop longtemps on doit avoir dépassé les 4000 mots. Et je commence à être à court d’idées.

Le regard de Justin se fit perplexe.

- Le dinosaure et les météorites c’est tout ce que vous avez trouvé de mieux ? Vous avez plus d’idées quand il s’agit de nous.

- Oui ben même si le reste s’est produit hors-champ au moins vous avez pu vous amuser c’est déjà ça de pris, non ?

- J’aimerais dire non mais je suppose que je n’ai pas mon mot à dire, supposa Sam.

- Ouais on va dire ça comme ça. De toute façon vu que je peux me casser à tout moment, j’ai envie de dire autant le faire maintenant, vous avez eu ce que vous vouliez et moi j’ai écrit n’importe quoi, du coup à plus ! »

Et elle se téléporta chez elle, loin de ces personnages qui auraient bien aimé pouvoir continuer à faire de sa vie un enfer.

Et internet n’était toujours pas revenu…

La vie ça craint vraiment des fois.

Chapter Text

L’univers, découvrit Angelica R, la détestait profondément.

« Non mais c’est pas vrai, c’est une blague ? Je me suis à peine remise de la dernière visite du groupe de loustics de l’autre jour et voilà que vous débarquez vous aussi ?

Le vous en question désignait trois personnes qui venaient tout juste d’apparaître devant elle (oui trois seulement, heureusement que le cap ou pas cap n’en a pas ajouté plus sinon j’aurais dû sans doute gérer bien trop de gens et de fandoms vu tout le drama que j’écris), à savoir Yara Greyjoy, Neal Cassidy et Killian Jones.

Bon au moins pas de personnages du texte précédent, ça évitait les doublons même si, à part pour Sam et Justin, ils auraient eu de bonnes raisons de venir râler eux aussi.

- En même temps, lui lança Yara Greyjoy, c’est pas comme s’il y avait une file d’attente, nous on vient quand on en a envie et on voulait venir maintenant.

- Ouais c’est pas bête j’aurais dû faire un système comme ça, au moins j’aurais pas vu ma maison être envahie par des gens qui ne sont pas censés être là.

Elle les fusilla du regard, sans grand résultat au vu de leurs visages restés impassibles.

Elle soupira.

- Allez entrez, de toute façon c’est pas comme si j’avais le choix.

Heureusement que ce n’était pas sa vraie maison et qu’elle se trouvait dans une autre dimension où le temps ne passait pas normalement sinon ses parents n’auraient probablement pas trop compris ce qui était en train de se passer.

(J’aimerais accéder à ce monde où internet ne me trollerait pas en mode « je suis là, en fait non je suis pas là lol. », quelle plaie franchement.)

- Vous apprenez vite, vous êtes passée très vite au stade de l’acceptation et sans rester très longtemps à celui du râlage, lui fit remarquer la fer-née.

- Oh croyez-moi j’ai l’habitude.

- Des personnages qui viennent se plaindre ? J’avoue que je l’ai déjà fait mais c’est assez rare.

- Oui, intervint Neal, vous et votre fandom, elle vous laisse relativement tranquilles, alors que nous…

- Oh ça va, protesta Angie, c’est quant même pas à ce point-là non plus faut pas exagérer quoi, je…

- 226 fanfictions versus 66, siffla le pirate, vous parlez d’une exagération…

- Ce qui veut également dire 226 fanfictions sur 520, ajouta l’ancien enfant perdu. Ce qui fait quant même beaucoup.

- Ah. Oui certes, c’est vrai. Oups. Et vous venez pour ?

- Pour le drama, l’attaqua aussitôt Yara.

- Ah oui ce… ce truc.

- Ce truc comme vous dites, poursuivit-elle, ça nous gâche la vie. En permanence. Rien qu’avec N’oublie jamais ou Je ne te perdrai plus jamais je vis un enfer. Vous avez la moindre idée d’à quel point c’est…

- Alors je vous arrête tout de suite ! La coupa Angie. Mais non, c’est pas complètement vrai. Les deux autres là, oui ils ont des raisons de se plaindre, beaucoup même, bordel, mais vous ben… ça va en fait.

- Comment cela ?

- Hé bien, vous êtes dans a priori 29 fics des 66 en question. Et dans l’ensemble ben… ça va, je vous fais pas trop de mal.

- Je vous rappelle les résumés des deux fics longues que j’ai citées plus tôt ou c’est inutile ?

- Inutile. Et puis puisque vous venez vous plaindre du drama, je vous ferai remarquer que vous votre frère est mort et que dans mes fics il est vivant en général. Et j’ai prévu des fins heureuses pour les deux fics en question dont une qui est finie (c’est N’oublie jamais, c’est presque fini de publier, c’est bien, y a du drama, lisez la) et l’autre… bon je bloque dessus c’est vrai mais c’est pas le sujet. Et vous (elle désigna Baelfire) vous êtes mort dans votre canon. Je vous ai sauvé tellement de fois la vie que je dois être celle qui a le plus le tag « Neal Cassidy Lives » dans ses fics sur AO3 et même si je vous tue aussi, je vous sauve souvent et je développe surtout votre mort canon. Pour parfois vous ressusciter. (Puis elle se tourna vers Killian) Et vous… ah oui merde c’est vrai que vous vous en sortez plutôt bien donc soit je change rien, soit j’empire les choses, soit j’améliore des trucs ou alors je change à peu près tout et selon mon humeur j’améliore et j’empire et… Et je me rends compte que ça ressemble pas à une défense en fait.

- Pas trop, confirma Crochet avec froideur.

- Merde. Ça m’aide pas ça. Alors je suis désolée (quoi que non en fait) mais c’est pas ma faute si vos univers c’est dramaland quoi et puis je proteste, j’écris du fluff et des textes joyeux aussi ! Parfois.

- Oui, parce que De la lumière c’est la quintessence de la joie, du bonheur, des papillons et des paillettes, ironisa Neal.

- Alors oui mais… Y a du fluff. Bon pas trop pour vous deux parce que votre passé, votre relation, les trucs nazes qui vous arrivent, vos traumas, tout ça mais ça va venir. Un jour. En 2025 probablement à ce rythme mais on y croit ! Et puis là aussi j’ai suivi le canon. Principalement.

- Ça va être votre excuse à chaque fois ? Lui demanda le pirate.

- C’est une bonne excuse je vous ferais dire. Vous êtes venus me demander plus de textes joyeux ?

- Hé bien il ne vous aura pas fallu longtemps pour saisir nos revendications, lui fit remarquer Yara.

- En même temps c’est moi qui les écris. Et puis à nouveau, je suis habituée, surtout depuis que j’ai rencontré Jean-Jacques, mon porte-manteau révolutionnaire. Je vous ai déjà parlé de lui ?

- Maintenant oui, lui répondit Neal, lui faisant comprendre qu’il n’avait pas envie d’en savoir plus.

(Il a tort, ce cher Jean-Jacques gagne à être connu.)

- Bref. Comment vous dire que la réponse est oui… et non.

Ils la regardèrent tous les trois, décontenancés.

- Quoi ? S’écrièrent-ils d’une seule voix.

- C’est-à-dire que je vais écrire du fluff sur vous dans le futur c’est évident, je vous aime. Et parce que je vous aime je vais aussi écrire du drama sur vous et vous allez souffrir. Voilà. C’est pas négociable.

Leurs regards se firent perplexes.

- C’est… c’est tout ? Osa demander Yara.

- Oui ! Désolée mais le texte d’avant m’a vidée, plus de 4000 mots hein même pour N’oublie jamais, De la lumière ou Je ne te perdrai plus jamais j’atteins rarement ce score alors j’ai droit à une pause. Mon cerveau va fondre à force d’écrire que des conneries et… je suis en manque de drama j’avoue. Et de fluff aussi.

- Vous êtes malade ? S’écria Neal.

- Non pourquoi ?

- Vous êtes en manque de fluff ? Explicita-t-il.

- Hé c’est Black Angelis la drama queen à la base pas moi, elle a fait pire !

- C’est pas une raison, lui rétorqua Yara.

- Oui ben merde, j’aime le fluff et j’aimerais pouvoir écrire mes deux Sur votre 31 alors flûte. On se fait un UNO avant que vous repartiez ?

- Quoi ? Lança le pirate, perdu.

- C’est le prompt d’aujourd’hui, j’ai pas pu le caser et j’ai rien pour jouer à Mario Kart. Alors, un UNO ? »

Ils haussèrent tous les trois les épaules avant de se regarder, dubitatifs, pour finalement acquiescer.

Et ainsi, Angie joua au UNO avec Yara Greyjoy, Killian Jones et Neal Cassidy et ne se fit pas écharper par ses personnages.

(Pour une fois.)

Chapter Text

C’était, techniquement, la première fois qu’Angelica R s’incrustait dans l’univers de BSD.

Certes, Kôyô et Dazai (ainsi que Poe, Ranpo et Karl dans le cadre d’un caméo muet) étaient déjà venus la voir dans un texte précédent de ce recueil, mais en un sens ça ne comptait pas vraiment.

(Et comme ça a été dit précédemment, la continuité dans cet immense bordel, même si elle existe, doit être probablement aussi fragile que la trame temporelle quand les Légendes y touchent alors on doit plus être à ça près j’ai envie de dire.)

Aussi, elle ne fut aucunement surprise quand personne à l’Agence ne la reconnut quand elle entra, que ce soit Dazai (ou alors c’était le cas et il avait l’intention de s’en servir contre elle plus tard et de la troller. Ce serait bien son genre), Ranpo ou encore Poe (qui était là alors que même pas deux heures plus tôt il était encore membre de la Guilde et donc ennemi de l’agence. Malgré le fait d’être auteur il n’avait pas l’air de connaître les sens des mots ennemis et rivaux.) (en même temps ça s’explique par le fait que lui et Ranpo ne sont pas rivaux mais amoureux tu m’étonnes qu’il fasse la confusion après) (je devrais sûrement fermer cette parenthèse).

Peut-être qu’ici et maintenant, ce n’était pas arrivé et surtout elle avait débarqué dans le fandom donc c’était peut-être différent.

En voyant le regard inquisiteur de Fukuzawa se poser sur elle, la jeune femme se figea.

Pourquoi avait-elle décidé de faire ça au juste ?

Ah oui c’est vrai, parce qu’elle trouvait ça drôle de se mettre dans des situations absurdes et improbables qui lui faisaient perdre absolument toute crédibilité.

(Au moins ça change du sempiternel parce que le masochisme.)

(Même si parce que le masochisme est une réponse universelle à à peu près tout et n’importe quoi.)

Il semblait méfiant, et elle n’arrivait même pas à être surprise, avec la Guilde et la Mafia, ils ne manquaient pas d’ennemis, même si elle se doutait également qu’elle ne ressemblait pas du tout à un membre de la Mafia.

(D’un autre côté Higuchi avait parfaitement réussi à se faire passer pour quelqu’un d’autre alors en fin en de compte son argument ne comptait pas du tout.)

(Et maintenant je m’imagine dans la Mafia et ouais non ça le ferait pas.)

(Cela dit ça le ferait probablement pas non plus pour les autres organisations maintenant que j’y pense.)

« Puis-je savoir qui vous êtes ? Demanda le patron de l’Agence d’un ton sec mais néanmoins poli.

Et Angie se remémora d’un seul coup toutes ses interactions sociales passées, ses oraux au collège et au lycée, ses colles en prépa, ses entretiens d’embauche ou pour un service civique, se souvint de la raison de sa présence et commença doucement à paniquer.

Franchement, qu’est-ce qu’elle foutait là ?

Voilà pourquoi elle détestait parler aux gens.

- Hé bien, je… Je suis Angelica R et je voudrais travailler chez vous.

Oui, débarquer à une soirée comme ça sans avoir été invitée et en étant une parfaite inconnue pour demander à être embauchée c’était une très bonne idée et ça allait absolument marcher !

(Watch me harceler toutes les bibliothèques de Bretagne jusqu’à ce qu’une d’elles m’accepte comme employée ça va être drôle.)

Il haussa un sourcil.

- Pardon ?

- Oui, je veux dire, quitte à travailler quelque part autant que ce soit chez vous. Parce que les autres organisations, comment dire que… Meh. Je veux dire, la Guilde paie probablement bien (enfin je suppose, aucune idée de si l’argent de Poe vient de sa fortune personnelle, de son salaire ou bien des deux) mais non seulement ils viennent d’être battus mais j’ai pas trop envie d’être de leur côté. Et encore moins de bosser pour Fitzgerald, je pense qu’il me gonflerait assez vite et j’aurais envie de le baffer. Et il me casserait la gueule. Oui même sans le pouvoir de l’argent qui le rend surpuissant maintenant qu’il est pauvre, c’est vous dire à quel point j’ai pas de force physique. Quant à la Mafia, c’est même pas la peine d’en parler je suis probablement très nulle pour tuer les gens. Et sinon y a bien les Chiens de chasse mais non merci pour les modifications physiques, je tiens à la vie, quant aux autres là les rats de la maison des morts ou les anges en décomposition, eux je les touche même pas avec un bâton. Sauf pour sauver bébou Sigma parce qu’il mérite. Donc il reste plus que vous dans le lot en fait.

Fukuzawa la regarda avec un air confus, sentant progressivement une migraine l’envahir, n’ayant absolument rien compris à son monologue incompréhensible, un peu comme lorsqu’il s’était retrouvé pour la première fois face à Ranpo des années plus tôt.

- Et… vous pensez avoir les qualifications nécessaires pour devenir détective ?

Quand elle lui colla son CV sous le nez, il recula, surpris.

- Alors contrairement aux détectives de l’Agence je ne possède pas de capacité… à part si on considère qu’écrire beaucoup de drama en est une, dans ce cas-là j’excelle ! (Vu sa tête, ce n’en était pas une. Ce qui est tout simplement honteux !) Du coup non rien de tout ça. Je ne sais pas me battre, je n’ai jamais tenu une arme de ma vie, et mes capacités d’enquête et de déduction se résument à avoir regardé Sherlock et je sais pas combien d’épisodes d’Hercule Poirot et de Miss Marple et je crois que c’est à peu près tout ce que j’ai à dire. Par contre si jamais vous avez besoin de quelqu’un pour votre bibliothèque, pour de l’administratif ou gérer des enfants ça je peux faire ! Vu le nombre de gosses que vous adoptez ici ça ne m’étonnerait pas qu’il y en ait de nouveaux dans le futur. Ou je peux garder votre chat aussi, j’aime les chats, je veux un chat ! Pardon, c’était le prompt du jour et je savais pas comment le caser donc autant le faire maintenant.

Il continua de la regarder avec perplexité.

- Vous… vous n’avez rien d’autre ? Quelque chose qui vous démarquerait vraiment ?

J’ai… fait face à une des dirigeantes de la Mafia Portuaire et j’ai survécu alors que je l’avais gravement offensée et qu’elle était bien prête à me tuer ? Songea-t-elle à faire valoir.

Mouais.

Elle avait réussi en négociant avec elle l’écriture d’une fanfiction drama et en lui offrant quelques bocaux de cornichons, on faisait difficilement moins épique comme combat.

- Je sais faire de très bon cookies ! Prétendit-elle.

(C’était faux mais elle trouverait bien un moyen d’apprendre très rapidement, elle était dans une fanfiction après tout, tout était possible.)

En entendant le mot cookies, Ranpo eut tout de suite un air intéressé et Fukuzawa comprit aussitôt qu’il était foutu.

Qu’est-ce qu’il ne ferait pas pour son fils franchement…

- Très bien, c’est d’accord. Vous êtes engagée. »

Pour faire quoi au juste, il ne le savait pas encore.

Mais bon, il finirait bien par trouver.

Chapter Text

Emma trouvait toujours ça incroyablement drôle quand des personnes qui ne vivaient pas à Storybrooke découvraient à quoi ressemblait l’arbre généalogique d’Henry.

Elle avait elle-même passé un temps incroyable à buguer à cause de ça alors qu’elle découvrait au fil du temps de plus en plus de choses absurdes le concernant et que d’autres personnes qu’elle connaissait ou non le rejoignaient.

Et c’était sans parler de tout ce qui avait trait à la magie, aux contes de fées et à toutes ces choses qu’elle aurait sans doute trouvées normales dans d’autres circonstances, si elle avait grandi dans la Forêt Enchantée par exemple.

Alors, quand Henry leur avait présenté Ella et que la conversation avait dérivé sur leurs familles respectives et que l’auteur avait commencé à évoquer son immense famille dont la grandeur n’avait d’égale que la complexité, la Sauveuse avait trouvé plutôt amusant de voir en direct le cerveau de la jeune femme commencer à fondre.

Ça faisait cet effet-là avec à peu près tout le monde, même ceux qui étaient habitués à la magie et aux trucs bizarres.

Elle sut qu’elle l’avait perdue quand Ella fronça les sourcils quand ils abordèrent le sujet Peter Pan.

« Attends comment ça ton arrière-grand-père avait l’air d’avoir quinze ans quand il était encore vivant ? »

Oui, cette famille n’avait par bien des aspects aucun sens.

Mais elle l’aimait comme ça.

Chapter Text

Anwar avait déjà vécu un paquet de trucs bizarres depuis qu’il était monté à bord du Providence.

Mais rencontrer une déesse, ça, c’était nouveau.

Apparemment elle se nommait Kuji et elle était la déesse de…

De quoi déjà ?

Ah oui c’est vrai, la déesse des shippeurs, ce qui dans le fond ne l’avançait pas plus que ça parce que bon…

…

C’était quoi un shippeur ?

(ricanement amusé et sadique de l’autrice.

Ah mon pauvre Anwar si innocent, si seulement tu savais.)

La rencontre avec Kuji s’était faite d’une étrange manière d’ailleurs, lui et Sinbad se trouvaient sur la plage (oui je me rappelle plus du contexte de l’épisode à part qu’à un moment tout le monde meurt et je vais pas traumatiser bébou une fois de plus même si c’est pour de faux wsh) et elle était sortie de l’eau.

(Oui je sais que dit comme ça cette entrée fait plus divinité de la mer ou de l’océan genre Poséidon mais j’avais pas d’autre idée et comme dit précédemment je me rappelle plus de l’épisode en question ça fait longtemps quoi.

Même si la série est vachement bien même si trop courte.

Regardez-la.)

Et elle…

« Excusez-moi, lui lança Anwar, gêné, mais… vous avez… vous avez un poisson sur la tête.

La déesse ne cessa pas de sourire, un peu comme si ça ne la dérangeait pas et que c’était tout à fait normal.

(Et après tout peut-être que ça l’était, qu’est-ce qu’il y connaissait aux dieux et aux déesses finalement, à leurs coutumes et à leurs mœurs ?

Rien du tout en fait.)

(Okay c’est décidé maintenant dans l’univers de Sinbad il est tout à fait normal qu’un dieu ou une déesse se balade avec un poisson ou tout autre animal sur la tête j’ai choisi c’est canon.)

- Oui, je sais, se contenta-t-elle de répondre. »

Et en plus de ça, le poisson en question était vivant.

Alors qu’il était hors de l’eau et ne pouvait a priori ne matériellement pas respirer.

D’accord…

Boh après tout, comme il l’avait déjà fait remarquer avant, un poisson qui était capable de respirer à l’air libre sans avoir besoin d’eau n’aurait pas été la chose la plus bizarre à laquelle il avait pu être confronté ces derniers temps.

Bref, passons.

Sinbad et Anwar échangèrent un regard perplexe avant de hausser les épaules, presque blasés à force.

Il valait mieux ne pas poser de question, même s’ils ne comprenaient rien à ce qui était en train de se passer.

« Vous êtes ? Demanda avec politesse le capitaine du Providence à l’inconnue.

- Je me nomme Kuji et je suis une déesse.

Une déesse.

D’accord.

À nouveau, tout à fait normal.

- Bonjour, euh… fit le médecin du Providence. Comment doit-on vous appeler au juste ?

- Juste Kuji voyons, ne faisons pas de manières entre nous, surtout que je suis là pour vous.

- Pour nous ? Fit Sinbad, les sourcils froncés, surpris.

- Vous êtes là pour aider Sinbad à se libérer de sa malédiction ? Lui demanda Anwar avec espoir.

Kuji lui envoya un sourire amical et empli de gentillesse.

Et Anwar en eut la certitude, elle était là pour ça et pour rien d’autre, après tout qu’y-avait-il donc de plus important que de faire en sorte que Sinbad…

- Alors en fait pas du tout je suis là parce que vous êtes trop chous, adorables, et que je suis la déesse des shippeurs.

- La quoi ? Demanda Sinbad, interloqué.

- C’est quoi un shippeur ? Ça veut dire quoi être la déesse des shippeurs ?

- Je suis la déesse des gens qui disent « Chipeur arrête de chiper ».

- …

- …

- Non je blague, je suis la déesse des gens qui shippent d’autres gens en couple. Genre vous. Parce que vous êtes beaucoup trop shippables. Et que vous vous aimez, et Sinbad a littéralement sorti Anwar du placard alors bon. Sortez du déni s’il vous plaît.

Ils la regardèrent avec stupéfaction.

- Quoi ?

- Gné ?

Deux réactions que n’importe qui aurait eu à leurs places.

- Normalement ça devrait prendre plus de temps dans une fic sérieuse avec sans doute du drama, surtout avec cette autrice en particulier (Kuji fusilla Angie du regard (ne me demandez pas comment c’est possible vu qu’en théorie on ne se trouve pas au même endroit et encore moins sur le même plan d’existence mais j’ai déjà explosé toutes les limites de la logique dans ce recueil) qui se contenta de lui faire coucou en souriant d’un air faussement innocent) mais là on a pas le temps et l’avantage de l’absurde c’est qu’on peut faire n’importe quoi.

- Mais… l’interrompit Sinbad, vous êtes venue seulement pour ça ?

- Oui ! En même temps vous êtes mon OTP alors forcément j’ai fait le déplacement.

- Vous êtes au courant qu’on est déjà ensemble ?

- Encore mieux ! Exulta-t-elle. C’est Marina qui va être contente.

- Qui ? Demandèrent-ils d’une même voix.

- Une personne merveilleuse. Allez je vous laisse, je dois passer dans Magnificent Century : Kösem afin d’aider Atike et Farya à sortir du déni, c’est le dernier ship chouchou d’Angie. Au revoir et soyez heureux les bébous je vous aime fort ! »

Puis elle disparut et Sinbad et Anwar ne purent rien faire d’autre que se regarder en se demandant ce qui venait bien de se passer.

Chapter Text

Emma avait rarement vu le docteur Whale être aussi en colère.

Non, en fait elle avait tort, il n’était pas seulement en colère.

Il était furieux.

Depuis un certain temps, des gens arrivaient à Storybrooke.

Là n’était pas le problème, il ne s’agissait pas d’habitants du monde sans magie qui risquaient à tout moment de découvrir l’existence de la ville ainsi que ses bizarreries, ses personnages de contes de fée et de révéler leur existence au reste du monde, ce dont ils ne voulaient absolument pas.

Non, ce n’était pas ça.

En fait, il s’avérait désormais qu’apparemment, à peu près n’importe quel personnage de fiction, provenant d’une série, d’un film, d’un manga, d’un roman, d’une bande dessinée, d’un… bref vous avez compris quoi. Une bonne partie d’entre eux s’avérait être réelle, bien que vivant dans d’autres mondes.

Et désormais il arrivait que des portails s’ouvrent entre la ville et ces mondes en question.

Ce qui en soit n’était pas un problème, enfin sauf quand ils récupéraient des méchants divers venant d’autres univers et bien décidés à conquérir la ville/le monde/s’en prendre à quelqu’un en ville/insérer autre motivation de méchant aléatoire.

Parce que bien évidemment, les méchants de contes de fée ce n’était pas suffisant comme menaces !

Mais passons, là n’était pas le problème.

Le problème, c’était Soliman.

Oui, oui, Soliman le Magnifique, parfaitement, le sultan de l’empire ottoman lui-même (encore que ça aurait pu être un autre vu que dans cette dynastie ils semblaient être limités à une dizaine de prénoms maximum), en provenance de Magnificent Century, il s’était installé depuis peu en ville avec sa famille.

Et le contraste était saisissant entre leur vie dans leur univers et celle à Storybrooke, ça en devenait drôle.

Mais Emma n’avait, pour l’heure, pas la moindre envie de rire.

« Il me fatigue, lâcha le médecin. Dieu, qu’il m’épuise.

Il se tourna vers Hürrem.

C’était une chance que Soliman soit chez lui, trop malade pour se lever, parce qu’il semblait à deux doigts de vouloir faire avaler son carnet à quelqu’un et s’il avait été en face de lui, sans doute aurait-il fait subir ça au dirigeant.

- Madame, reprit-il, votre mari doit probablement être le pire patient que j’ai jamais eu de toute ma carrière. Et j’ai exercé pendant vingt-huit ans à Storybrooke avant la fin de la malédiction et j’ai continué après alors ça en dit long ! Alors la prochaine fois qu’il demande à sortir alors qu’il doit se reposer tout comme moi son médecin je le lui recommande, et qu’il manque de tomber malade à nouveau à cause de ça, arrêtez-le ! Ou sinon je vous jure que la prochaine fois je l’attache au lit moi-même, c’est compris ? »

Le docteur Frankenstein qui passait un savon à la femme d’un sultan mort en théorie depuis des siècles…

Ah qu’il était loin le temps où Emma pensait que les choses ne pouvaient pas devenir plus bizarres à Storybrooke.

Chapter Text

Poe aimait toujours beaucoup regarder Ranpo enquêter.

Son petit-ami était tout simplement brillant, et le voir réussir à tout comprendre en seulement quelques secondes grâce à sa super-déduction là où personne d’autre n’y arrivait avait quelque chose d’unique, de presque magique.

Il était incroyable, fantastique, il était…

« J’ai faim.

Il était aussi incroyablement Ranpo si tant est qu’un nom puisse devenir un adjectif.

Poe fouilla dans ses poches et grimaça.

D’ordinaire, il faisait en sorte de prévoir assez de sucreries pour Ranpo pour des cas comme celui-ci, mais cette fois-ci, il avait oublié et le détective, avait, sans surprise, déjà terminé les gâteaux qu’il avait emportés avec lui.

L’enquête était encore en cours (bien que déjà résolue par Ranpo, évidemment, c’était Ranpo après tout) mais ils n’avaient eux-mêmes plus grand-chose à faire désormais.

La voix du membre de l’agence des détectives le tira de ses pensées.

- Poe ?

- Oui Ranpo ?

- J’ai faim.

Comme presque toujours…

Sérieusement c’était à se demander où son corps mettait tout ce sucre.

- J’avais entendu la première fois. »

Il réfléchit, songeur, à un moyen de trouver une solution à ce problème.

Hum…

Il n’y avait pas de magasins à proximité, ou de pâtisserie, rien qui aurait permis au détective d’acheter quelque chose à grignoter en attendant de rentrer à l’agence.

Autrement dit, ils étaient dans une impasse.

Puis un sourire illumina le visage de Ranpo.

« Oh je crois que j’ai trouvé, dit-il en désignant du doigt une banderole sur laquelle était inscrite « concours de pâtisserie ». »

Poe faillit éclater de rire parce que franchement…

Vouloir s’incruster dans un concours de pâtisserie afin de manger des gâteaux sans avoir rien à faire, surtout après une enquête ?

Ça aussi c’était vraiment Ranpo.

Chapter Text

Angelica R sursauta en réalisant qu’elle ne se trouvait plus chez elle, mais dans le monde étrange dans lequel ses personnages adoraient la kidnapper, surtout ces derniers temps.

Hum…

C’était étrange tout de même que la situation se soit répétée si souvent ces derniers temps.

« Oh, fit-elle en les reconnaissant, encore vous ? Qu’est-ce que vous faites ici ? »

Elle était bien plus calme en sachant qu’il ne s’agissait que du voleur et du pirate.

Ça aurait pu être pire, elle aurait pu être confrontée à Rumplestiltskin, à Emma, à Kaz ou encore à Kôyô une fois de plus si celle-ci décidait qu’elle avait changé d’avis et qu’elle voulait en fin de compte la tuer ou bien pour lui demander un nouveau bocal de cornichons, les possibilités étaient infinies.

Mais non, c’était bien Killian Jones et Neal Cassidy qui étaient en face d’elle et ils n’avaient pas l’air plus énervés que ça, seulement… profondément agacés, ce qui était en réalité l’expression qu’ils arboraient généralement en sa présence (enfin je suppose vu que je ne les ai jamais rencontrés en vrai), et c’était plutôt… rassurant.

Du moins le supposa-t-elle.

« Mais, protesta Neal, c’est vous qui nous avez fait venir !

Angie cligna des yeux, perplexe.

- Quoi ?

- En fait techniquement, ajouta le pirate, sarcastique, vu que c’est vous qui écrivez, c’est le cas à chaque fois, on intervient jamais vraiment.

- Je… peu importe, comment ça ?

- On est pour la thérapie, explicita Baelfire. La thérapie de couple.

- La… Ah ! C’est aujourd'hui. Oui. C’est vrai. Merde. J’avais… oublié.

Ils la fixèrent avec un air mi-blasé mi « sérieusement meuf ? » et elle eut soudainement envie de se cacher très, très loin.

(Parce que franchement, que serait une bonne crackfick sans le moment où je m’auto-troll, je vous le demande !)

- Bon ben… entrez alors dans ce cas-là.

Ils levèrent tous les deux les yeux au ciel face à tant d’amateurisme, c’était si affligeant.

(Et en même temps, ben…

Je suis une amateure…

Je suis pas psy aux dernières nouvelles…

Pourquoi j’ai signé pour ça moi déjà ?

Ah oui, le prompt et parce que c’est rigolo.)

- C’est vraiment obligé que ce soit vous ? L’interrogea Neal. Non parce que c’est pas que je vous aime pas… encore que si c’est vrai je vous aime pas. Enfin je vous connais pas mais franchement vu tout ce que vous me faites subir en fic c’est…

- Oh vous allez pas recommencer à vous plaindre, si ? Je vous l’ai déjà dit, je vous sauve plus que je ne vous tue ! En théorie, j’ai pas fait de stats et je suis nulle pour ça mais je suis quasiment sûre que c’est le cas. On peut dire qu’en fait je suis plus sympa avec vous que vos propres scénaristes, nah !

Puis la réalisation frappa soudainement son cerveau composé de deux neurones.

- Attendez vous venez pour la thérapie de couple ? Donc vous êtes en couple ? Vous avez dépassé le stade du déni ? Sans mon aide ? Bravo je suis si fière de vous !

- Oui ben rêvez pas trop, lui lança Killian, c’est valable pour ce texte uniquement, vous attendez pas à ce que ça soit aussi facile pour les autres.

- Oh mais j’y compte pas je vous connais, vu comment vous êtes chiants ça risque pas d’arriver, vous vous rappelez de la galère que c’est de vous caser ensemble dans De la lumière ? Franchement si y avait pas le tag et si j’étais pas aussi prévisible je pense que les lecteurs seraient même pas au courant que vous êtes supposés finir ensemble.

- Oui on est au courant, lui rétorqua Neal, sarcastique, après tout ce n’est pas comme si vous vous en plaigniez absolument tout le temps dès que vous en avez l’occasion, oh wait a minute.

- En même temps je me traîne cette fic depuis septembre 2020 pardon si ça commence à faire long. Bon, on va commencer !

- J’aurais préféré aller voir Archie, glissa Killian.

- Pareil, approuva son petit-ami.

- Vous êtes d’accord sur au moins une chose, c’est déjà un bon début ! Bref, allons-y ! »

§§§§

« Et donc, vous êtes là, pour ?

Ils la regardèrent comme si elle était complètement stupide.

- Vous êtes bouchée ou quoi ? Lâcha Neal, légèrement exaspéré, on est là pour la thérapie de couple.

- Oui, continua Killian, et surtout parce que c’est vous qui contrôlez tout ce qu’on dit ou fait.

- Ah oui c’est vrai. C’est flippant dit comme ça, j’aimerais vraiment pas être à votre place.

- J’avoue que ça m’arrangerait si on pouvait échanger nos rôles, au moins ne serait-ce qu’une seule fois, suggéra le pirate.

- Déjà fait désolée, c’est arrivé dans le texte 17 donc c’est trop tard et il est hors de question que je recommence ça vu comment l’expérience m’a vidée. Et puis c’est de votre faute aussi, vous n’aviez qu’à être là avec les autres et à participer.

Le voleur la fixa avec un regard incrédule.

- Vous… C’est littéralement vous qui avez décidé de ne pas nous inclure là-dedans, ne faites pas comme si on avait sciemment choisi d’être absents.

- Oh… A nouveau, c’est correct. C’est bien au moins vous suivez et vous faites un tant soit peu attention au peu de chronologie qui parsème ce recueil absurde.

- C’est votre recueil, alors c’est vous qui devriez faire gaffe à ce que vous écrivez, l’interrompit le pirate avec un air blasé et las.

- Certes, certes… Mais du coup vous n’avez toujours répondu à la question. Vous savez, la raison de votre présence ici et maintenant, dans ce cabinet.

En constatant que Neal, sans doute fatigué de devoir toujours répondre à la même question avec le même résultat, était à deux doigts de se lever pour l’étrangler (ce qui aurait mis fin à la thérapie avant même qu’elle n’ait eu le temps de commencer), Angie décida d’expliciter.

- Je veux dire, si vous êtes là, c’est pour une thérapie… mais pourquoi en avez-vous besoin ?

- Vous n’auriez pas pu être plus claire tout de suite ? Râla Killian. Ça nous aurait pris beaucoup moins de temps.

- Roh mais ça aurait été moins drôle voyons.

Vu la tête de Neal, qui avait toujours l’air de vouloir l’étrangler, il n’était pas du même avis.

- Donc, une raison ? Histoire que ce texte ressemble vraiment à une vraie thérapie, que ça justifie le thème et le fait que vous me paierez à la fin.

- Alors on va se mettre d’accord tout de suite, clarifia aussitôt Neal, il est hors de question qu’on vous paie pour ça. Déjà qu’on est bien gentils d’être là et de se plier à cet exercice absolument ridicule, on va pas en plus payer.

- De toute façon vous n’avez pas vraiment le choix d’être ici. Et franchement tout le monde est radin dans ce recueil, snif.

- Vous n’êtes pas une vraie thérapeute de toute façon, lui rappela Crochet, alors dans le fond ça ne change pas grand-chose. Et puis c’est quant même votre faute si on est là. Vu qu’on est en couple parce que votre cerveau l’a décidé. Heureusement que c’est pas une thérapie relative à tous les traumas, les dramas et les trollages que vous nous avez infligés sinon c’est vous qui devriez nous payer pour être là en fait.

- Arrêtez d’avoir raison ça commence à être agaçant. Donc. Une raison ?

- Le fait qu’il veuille tuer mon père, ça compte comme raison ?

Angie le regarda avec consternation.

(C’est sans doute la tête que je dois avoir quand j’écris De la lumière et que je constate qu’ils sont pas prêts d’être casés ensemble ces deux crétins.)

- Vous… vous êtes ensemble alors qu’il veut toujours tuer Rumplestiltskin ?

- Ben quoi, ça vous dérange ? Ça fait du drama, ça vous plaît d’habitude le drama, ironisa Neal.

- Oui, mais, protesta-t-elle, quand c’est logique ! Par exemple quand j’écris du SwanQueen je fais en sorte qu’il y ait pas de problème de vengeance entre elles, ben avec vous c’est pareil ! Tout se perd de nos jours, plus personne ne sait faire de bon drama et même les personnages s’y mettent.

- Hé, intervint le capitaine, vous avez décidé de ne pas être logique dans ce recueil, je vois pas pourquoi on pourrait pas ne pas l’être nous aussi !

- …

- …

- Est-ce que… est-ce que vous venez sérieusement de me renvoyer mon argument en plein dans la figure ?

- Totalement, lui rétorqua le marin. Vous n’avez pas le monopole de la connerie mademoiselle R !

- D’accord… Soit, si vous voulez. Donc vous êtes en couple mais l’un des deux veut tuer le père de l’autre, c’est… fun.

- Ça résume plutôt bien la base de notre ship, approuva Neal.

- Ouais m’en parlez pas, je hais mon cerveau d’avoir décidé de se fixer sur vous deux plutôt que sur des gens plus faciles et avec moins de drama tout en en ayant quant même un peu parce que faut pas déconner non plus, genre le CaptainCharming.

- Vous savez qu’il y a le Snowing et le CaptainSwan qui sont là alors quitte à faire plus simple, vous avez pas choisi ce qu’il y a de plus facile comme exemple, lui fit remarquer le pirate.

- Boh je m’en fous les couples du canon ça se casse, vous voyez moi je le fais tout le temps. Et bon ça ferait encore plus de déni pour les deux et le déni c’est cool. Ah et ça casserait encore plus l’arbre généalogique, surtout si y a du Swanfire dans le lot et ça c’est fun.

Neal haussa un sourcil surpris.

- Attendez mais c’est pas à cause du déni que vous passez votre temps à râler et à vous plaindre que ça avance pas pour nous deux dans De la lumière ?

- Alors non ! C’est à cause du drama ! Et des traumas ! Et de la colère et du fait que vous vous entendez pas et qu’un des deux veut tuer le père de l’autre. C’est pas pareil ! Le déni ce sera pour plus tard quand vous vous serez à peu près réconciliés. Normalement. Enfin y aura d’autres trucs qui vous gêneront mais je vais pas en dire plus à ce sujet, ça spoilerait les chapitres pas encore sortis – et même pas encore écrits pour certains.

- Merveilleux, lâcha Killian d’une voix emplie de sarcasme, je plains nos équivalents de cette version de l’univers, s’ils savaient ce qui les attend.

- Et moi alors ? Se plaignit Angie. C’est moi qui souffre en utilisant mon cerveau pour les obliger à coopérer, eux ils font rien du tout !

- On souffre à cause de vous, la contredit Neal, et c’est déjà bien suffisant comme ça.

- Bien. Si vous n’avez rien d’autre à ajouter je pense qu’on va s’arrêter là.

Ils la regardèrent avec un air consterné, semblable à celui qu’elle arborait plus tôt.

- Vous êtes vraiment à chier comme thérapeute.

- Oui je sais. Au revoir ! »

Chapter Text

Les Légendes avaient, au cours de leurs aventures, vu de nombreux futurs divers et particuliers.

Mais franchement, un futur dans lequel Gary, leur Gary devenait président des États-Unis ?

Ça c’était franchement… improbable.

« Complètement con oui, lâcha Constantine, incrédule.

- Boh, on a probablement eu pire, dit Sara, plutôt blasée, et franchement c’est quant même mieux qu’Al Capone maire de Chicago. »

C’est sûr que vu comme ça…

Et de loin ça avait l’air bizarrement…

Bien ?

Non vraiment, apparemment ce n’était pas vraiment une catastrophe (et pourtant connaissant Gary, enfin connaissant les Légendes en général, puisqu’il en restait une et en tant que tel il avait une forte capacité à foirer tout ce qu’il entreprenait. Avant de réussir. La plupart du temps. Avec de la chance.), ce n’était pas une aberration temporelle, la trame temporelle n’avait pas été changée d’après Gideon.

Non, Gary avait juste été élu président (un alien président. Tiens comme dans Supergirl d’ailleurs. Encore que est-ce que ça comptait encore maintenant qu’il n’y avait plus de multivers ? Est-ce que c’était avant ou après la fin du multivers ? Est-ce qu’il y avait deux présidents du coup ? Est-ce que ces questions ont encore un sens ? Oh après tout on s’en fout.) et…

Apparemment il ne faisait pas trop de conneries et tout allait bien.

(Enfin, ils n’étaient là que depuis trois heures, tout avait le potentiel de merder à un moment ou à un autre, ça restait une Légende.

Et surtout ça restait Gary.)

Sauf une chose.

Il n’y avait plus de café.

Et pas seulement plus de café dans des cas comme « oh zut la cafetière est vide il faut en refaire » ou « mince on en a plus, il faut aller en racheter », non, rien de tout ça.

Il n’y avait plus de café nulle part.

Impossible d’en trouver dans un seul endroit de la Terre, dans l’espace, dans la galaxie, non, nulle part, la pénurie était mondiale, interstellaire même.

Dans le futur, pour une raison qu’ils ignoraient, mais sans doute liée au fait que Gary allait devenir président, le café allait complètement et entièrement disparaître.

« Noooooooonnnn tout mais pas ça ! »

Ils n’eurent même pas besoin de se retourner pour savoir que c’était Nate qui venait de hurler.

Après tout, quelle tragédie pour lui, comment allait-il donc pouvoir continuer à être captain historien et à faire ses recherches s’il n’avait plus de café pour pouvoir travailler et rester éveillé pendant 48 heures de suite ?

(Non en fait Nate tu fais pas ça, tu dors parce que c’est nécessaire pour genre survivre ou alors tu bois du thé parce que c’est bon ça le thé, contrairement au café qui lui est franchement dégueulasse, et…

Et je vais me taire sinon je sens que je vais dériver et c’est pas franchement le but du texte.)

Aussi, les Légendes durent se résoudre à retourner dans le passé pour le changer et empêcher Gary de faire disparaître le café de leur plan de l’existence.

Chapter Text

Au pays des fanfictions de drôles de choses se passaient.

(Oui je sais, ce pays n’existe pas, mais là on va dire que si comme ça les 64466543 personnages issus de mes différents fandoms peuvent vivre ensemble sans avoir à expliquer comment c’est possible et sans que l’univers ne se fissure face à tant de contradictions.)

Désormais, quand un couple s’embrassait, tout le monde fondait.

Mais si, vous voyez, comme quand vous voyez quelque chose ou quelqu’un de très chou et que vous êtes en mode « moh c’est trop mignon je fonds ! », ben là…

C’est exactement pareil.

Enfin presque…

C’est-à-dire qu’ils fondaient, littéralement, qu’ils mouraient, dans d’atroces souffrances, pour ensuite ressusciter parce que pourquoi pas hein.

Donc ils fondaient, un peu comme si quelqu’un était en train de les dissoudre dans de l’acide, ce qui ne doit pas être agréable du tout même si je n’en ai jamais fait l’expérience de ma vie (et j’espère que ça n’arrivera jamais), tout fondait, leur corps, leurs bras, leurs os, leurs…

Ah oui merde c’est vrai ici c’est du crack pas de l’horreur, alors on va s’arrêter là niveau description en fait désolée.

Hum…

Et dans un monde normal, dans une fic ordinaire et logique, ça donnerait lieu à du drama, une atmosphère glauque, sombre, sanglante et meurtrière, et…

(Ouais je veux lire ça en fait.)

Bref.

Sauf que ah ah !

Nous ne sommes pas dans une fic logique, rappelez vous qui écrit actuellement cette chose !

Aussi, les gens s’embrassaient tout à fait normalement, toujours, tout le temps, comme si ça ne réduisait pas l’humanité à néant à chaque fois pendant au moins quelques secondes, avant de les faire revenir à la vie.

(Franchement maintenant que j’y pense ce serait une super méthode de torture, bien douloureuse et abominable et…

Ah oui c’est vrai j’écris pas de torture et c’est pas le texte pour, passons.)

(Par contre si tous les couples s’embrassent en même temps est-ce que personne ne fond et que ça annule les effets de ce truc vu que ceux qui embrassent leur moitié ne sont pas touchés ?)

(Ou alors est-ce que c’est possible de fondre en même temps que tu embrasses quelqu’un si d’autres personnes s’embrassent au même moment ?)

(Et ils font comment ceux qui sont pas en couple au juste pour échapper à ça ?)

(Je pense que je ne vais pas poursuivre plus longtemps cette réflexion parce que sinon y a Jean-Jacques mon porte-manteau révolutionnaire adoré qui va venir gueuler et vouloir encore faire la révolution parce que c’est pas normal de pénaliser comme ça les personnes célibataires, asexuelles et/ou aromantiques ou autres, et déjà que j’ai du mal à le contrôler alors autant ne pas en rajouter.)

("Do you hear the people sing ?
Singing a song of angry men ?
And of angry coat rack !!")

(JEAN-JACQUES ON EST PAS DANS LES MISÉRABLES ET JE T’AI PAS AUTORISE A CHANGER LA CHANSON COMME CA D’AILLEURS TU FAIS CHIER !)

(On remercie Leia pour cette idée merveilleuse.)

Ainsi, ça ne dérangeait pas Sara et Ava de s’embrasser, même si le monde entier fondait autour d’elles, de même que Gwyn et Alun, ainsi que Nate et Ray (ou Ray et Nora, ou Ray et Mick, ou n’importe quelle composition du polycule qui vous plaît le plus parmi tous ces personnages.) et en même temps ils sont tous trop chous alors franchement ça vaut le coup de souffrir pour ça.

…

Enfin je dis ça mais je changerais probablement d’avis si je devais fondre à chaque fois qu’ils s’embrassent.

Les couples étaient nombreux, dans divers fandoms différents, Emma et Regina, Neal et Killian, Sam et Ryan, Justin et Dylan, sans parler bien sûr de Yara et Sansa, Theon et Robb, Lilith et Blanche-Neige, Belle et Raiponce (version Contes des royaumes. Oui il y a trop de versions de ces deux personnages) et tellement d’autres couples que je ne pourrais pas citer parce que je ship beaucoup trop de couples.

Bien sûr, Atike et Farya s’embrassaient aussi, de même qu’Osman et Meleksima (sur lesquels j’écris pour la première fois et c’est du crack lol), Kösem et Ahmed, Hümasah et Zulfikar et tant d’autres.

Et évidemment, Dazai et Chûya ainsi qu’Atsushi et Akutagawa n’y échappèrent pas (chut j’ai le droit ici c’est de la crackfic donc on va dire qu’il n’y a pas de déni cette fois. Si seulement ça pouvait être plus simple…), sans oublier enfin Ranpo et Poe.

Et ça recommença, encore et encore, tout le monde s’embrassa et fondit dans la joie, la bonne humeur et les hurlements de douleur !

Chapter Text

D’ordinaire, Apophis et Rê évitaient de se croiser.

D’un autre côté, c’était tout à fait normal, personne n’avait spécialement envie de rencontrer son ennemi juré, la personne contre laquelle il se battait en permanence et qu’il tentait de tuer par tous les moyens possibles.

Non personne n’avait envie de ça, surtout en dehors du travail.

Mais bon, la destruction du monde c’était plutôt fatiguant, ça prenait du temps et de l’énergie, et parfois la routine c’était fatiguant et même un serpent pouvait, comme tout le monde, avoir envie de faire une petite pause de temps en temps !

Et ça pouvait inclure d’aller faire les courses.

Oui, même en étant un serpent, sans avoir de main ou de pied ou quoi que ce soit d’autre pour pouvoir porter un sac ou pousser un caddie (à part s’il le pousse avec sa tête mais ça doit pas être très pratique).

Bon ça va c’est peut-être un serpent mais aussi un peu un dieu donc on va dire qu’il est tout à fait capable d’utiliser sa magie ou autre chose ou je ne sais quoi afin de prendre ce dont il a besoin sans la moindre difficulté.

Et non je ne sais pas ce qu’un dieu serpent du chaos peut bien avoir besoin d’acheter dans un supermarché, des trucs de méchant sans doute, vous en avez de ces question bon sang !

Donc, Apophis était dehors, sur le point d’aller faire ses courses.

…

Oui je sais, normalement il est censé soit être enfermé soit vouloir détruire l’univers mais admettons que là il est en pause parce que pourquoi pas.

Et en entrant dans le supermarché il tomba nez à nez avec…

Rê, ce que vous devez probablement déjà savoir si vous avez lu le titre de ce chapitre et la liste des défis.

Rê et Apophis se rencontrant donc en train de faire des courses.

Tout allait bien.

Dans d’autres circonstances, ils se seraient sûrement affrontés, de toute évidence, mais une sorte de trêve existait durant ces moments hors du temps et de la réalité où plus rien n’avait de sens.

(Ça… résume plutôt l’ensemble de ce recueil.)

Aussi ils se contentèrent de se saluer avant de continuer leurs courses chacun de leur côté.

Et bien évidemment, parce que c’est drôle, l’événement se reproduit, encore et encore et encore et encore et…

Oui vous avez compris.

Je vous ai déjà dit que la répétition c’était drôle ?

Oui ?

Ah…

Tant pis alors, je vous le redis dans ce cas-là.

Et à la fin, à force de se croiser et de se parler, ils n’avaient finalement plus trop envie de s’entre-tuer ou de s’affronter ou même de détruire le monde, et finirent même par devenir amis sur Facebook.

Et c’est ainsi que le monde fut sauvé grâce à un supermarché.

Chapter Text

Avant cela, Belle n’avait jamais rencontré d’habitants du royaume de Yokohama.

(Oui maintenant, c’est un royaume et plus une ville et c’est inclus dans le reste de la Forêt Enchantée comme ça j’ai pas à chercher de raison sur pourquoi ils sont tous là ou à lancer une malédiction pour réunir tout ce monde ça introduirait du drama et on ne veut pas de drama ici.)

(Pas dans ce recueil du moins.)

(Et non je n’ai pas choisi qui dirige ce royaume, vous n’avez qu’à choisir l’option qui vous semble la plus chaotique.)

Et ce, encore moins depuis qu’elle avait quitté son royaume, son père et les siens pour rejoindre Rumplestiltskin dans son château en tant qu’otage.

Elle avait entendu parler d’eux, bien sûr, comme tout le monde, et elle savait qu’il arrivait à Rumplestiltskin de partir parfois de son palais pour s’y rendre et conclure des marchés avec eux, que ce soit avec la mafia, la Guilde ou parfois, comme dans ce cas précis, avec les membres de l’Agence des détectives armés.

(J’ai pas parlé des anges en décomposition parce que j’avoue que l’idée d’un duo entre Rumplestiltskin et Fiodor me terrifie totalement.)

En effet, devant elle se trouvait Edogawa Ranpo, qui s’était déplacé depuis Yokohama afin de demander de l’aide au Ténébreux qui semblait apparemment être le seul à pouvoir tirer l’Agence du pétrin dans lequel elle s’était fourrée.

C’était dire à quel point il était désespéré…

Et la jeune femme savait déjà que l’immortel allait en profiter, qu’il ferait tout pour, en revanche elle savait une chose que Ranpo ignorait.

C’était que le sorcier avait au moins autant besoin voire peut-être plus que le détective de passer ce pacte.

Il avait besoin de l’aide de Ranpo, de sa super déduction afin de trouver l’endroit exact où se trouvait son fils dans le monde sans magie, mais c’était une chose qu’il n’avait pas dit à ce dernier bien sûr.

Il fallait qu’il continue de croire que Rumplestiltskin pouvait parfaitement se passer de ce marché, qu’il ne lui était pas nécessaire ou vital.

Et si elle ne le connaissait pas, elle aurait pu se laisser avoir, alors elle supposait que, tout aussi bon détective soit-il, le jeune homme ne s’en rendrait sans doute pas compte.

(Ah ah si elle avait su.)

Aussi, quand le Ténébreux tendit au détective un contrat d’une longueur interminable (probablement presque aussi longue que ma liste de livres à lire ou de séries à regarder) et que Ranpo le prit, elle fronça les sourcils en le voyant mettre ses lunettes avant de commencer à le lire.

Personne ne lisait jamais les contrats en passant un marché avec Rumplestiltskin, et encore moins en intégralité, tout le monde savait ça !

(Pourtant il faudrait, d’ailleurs il faut toujours lire les petits caractères quand on passe un contrat avec quelqu’un sinon un démon risque de vous voler votre âme, c’est les Légendes qui m’ont appris ça !)

Mais c’était ce qu’il était en train de faire, et au vu de ses nombreux froncements de sourcils, ce qu’il lisait ne lui plaisait pas.

Ça ne surprenait pas Belle, les contrats que le Ténébreux faisait signer aux gens étaient toujours tortueux et fourbes.

Son jugement tomba plusieurs minutes plus tard, sans appel, les surprenant tous les deux.

« Hum… Non. Je suis navré mais ça ne me convient pas.

Jamais Belle n’avait vu le visage de l’immortel perdre ses couleurs aussi vite.

Jamais personne n’avait refusé de signer un contrat avec lui avant cela, personne ne contestait les contrats en question tout court, c’était impensable, inadmissible, intolérable, innommable, c’était…

Bref vous avez compris.

- Quoi ? Laissa-t-il échapper, sortant de sa réserve habituelle.

Ranpo quant à lui, semblait totalement sérieux.

(Pas à l’image de ce recueil qui part en permanence dans tous les sens, dans le n’importe quoi et le nawak comme… comme genre maintenant.)

- Votre contrat. Absolument rien ne va là-dedans et tout a l’air d’être fait pour me piéger. D’ailleurs il était incroyablement long et ennuyeux à lire, j’ai failli m’endormir trois fois, les romans de Poe sont bien plus distrayants et imaginatifs.

En entendant cela, les yeux de Belle se mirent à briller d’intérêt.

Elle ne savait pas exactement qui était ce Poe au juste, mais la perspective de découvrir de nouveaux livres l’intéressait beaucoup, peut-être qu’une fois la négociation terminée, elle pourrait discuter avec Ranpo pour en apprendre plus sur ce Poe et ses fameux ouvrages…

- Mes contrats, siffla Rumplestiltskin, semblant incroyablement vexé (et ça aussi c’était rare qu’elle le voit ainsi), ne sont pas faire être divertissants, ils sont simplement faits pour être pratiques.

- Ah vous appelez ça être pratique ? Lui rétorqua aussitôt le détective. On ne doit pas avoir la même définition de ce mot dans ce cas-là, il y a des pièges à toutes les phrases, des conditions à respecter dont vous n’avez pas parlé, et je ne parle même pas du fait que vous gardez vos motivations cachées.

- Mes… motivations ? Balbutia le sorcier, stupéfait.

- Oui, vous avez besoin que j’utilise ma capacité de super déduction afin que je vous dise où se trouve votre fils Baelfire. »

Ce ne fut qu’en entendant cette phrase que Belle réalisa subitement à quel point le détective était exceptionnel.

Être tatillon sur certains points du contrat et pinailler au sujet de plusieurs détails, c’était quelque chose qui se comprenait et que n’importe qui pouvait faire.

D’ordinaire, les gens qui venaient voir Rumplestiltskin étaient juste bien trop désespérés pour le faire et signaient leur contrat sans se poser de question.

Mais que Ranpo ait accès à une information de ce type qu’il était censé ignorer, et que personne ne savait hormis elle-même et Rumplestiltskin lui-même a priori, c’était…

Elle ne savait même pas comment il avait compris, comment il avait su.

Peut-être n’y avait-il pas d’explication en fin de compte, peut-être ne s’agissait-il que de Ranpo et de ses incroyables pouvoirs.

Les rumeurs disaient vrai, sa capacité était réellement incroyable, et il avait réussi à laisser Rumplestiltskin bouche bée, ce qui n’était pas un mince exploit.

Rumplestiltskin soupira, vaincu.

« Très bien… qu’est-ce qui pourrait vous pousser à signer ce contrat ?

- Changez le. Intégralement. Enlevez toutes les conditions annexes, tous les pièges, tout ce qui rendrait notre alliance compliquée pour mon Agence et moi, bref tout ce qui ne va pas, je vous ai fait une petite liste. Contentez-vous de m’aider et de seulement me demander de vous aider à retrouver votre fils.

(D’ailleurs ça veut dire que j’ai cassé le canon et que Rumplestiltskin va probablement retrouver Baelfire plus vite ou du moins différemment c’est beau quant même, même quand il est pas là j’arrive à le caser, on dirait Marina avec Osman.)

Quelques secondes à peine après avoir prononcé ces mots, Ranpo tendait une liste presque aussi longue que le contrat lui-même au Ténébreux qui grinça les dents mais acquiesça.

- Très bien. Autre chose ?

- Hé bien maintenant que vous le dites… Est-ce que vous pourriez utiliser votre magie pour me permettre de posséder un stock illimité de glace à la pistache ?

Rumplestiltskin et Belle se regardèrent, incrédules, pour être sûrs qu’ils avaient bien entendu ce qu’ils avaient entendu.

- Je… je suppose que ça pourrait se faire, lui indiqua Rumplestiltskin avec perplexité.

Ranpo sourit.

- C’est super ! »

Le Ténébreux cligna des yeux à plusieurs reprises, stupéfait.

Est-ce que…

Est-ce qu’ils étaient tous comme ça à Yokohama ?

Chapter Text

Rumplestiltskin était un être effrayant et redoutable, cela, tout le monde à Storybrooke s’accordait sur ce point.

Cependant, le Ténébreux avait un secret, un secret sombre, terrible, terrifiant et innommable.

Un secret qu’une seule autre personne en ville connaissait en dehors de lui.

Un secret qui, malheureusement pour lui, n’allait pas tarder à être révélé.

§§§§

Le Ténébreux n’était pas de très bonne humeur.

Et cette fois-ci, ce n’était pas à cause d’une attaque de méchant quelconque, ou parce qu’il s’était disputé avec son fils, Belle ou un autre membre de sa trop grande famille, ni même parce que quelqu’un lui avait marché sur le pied.

(Quoi ?

N’importe qui serait de mauvaise humeur après ça !)

Non, il râlait à cause d’une personne, le capitaine Crochet.

Là aussi, non pas parce qu’il avait encore essayé de le tuer, chose qu’il ne faisait plus depuis, euh… (je sais pas vu qu’il y a pas de continuité mais on va dire que ça fait déjà un moment), hé bien suffisamment longtemps pour qu’ils ne soient plus ennemis, mais parce qu’il…

Est-ce que j’ai vraiment besoin d’une raison après tout ?

Après tout, ils s’aiment pas, alors à quoi bon chercher un contexte franchement ?

Bref, il était pas content, parce que, parce que…

Parce que c’est Rumplestiltskin et qu’il est jamais content ?

(On me signale que le Ténébreux vient de balancer sa canne sur l’autrice en signe de protestation.)

(Non ne me demandez pas comment c’est possible vu qu’ils ne sont physiquement pas au même endroit mais bon qu’est-ce que vous voulez que je vous dise, on a bien un porte-manteau qui parle dans ce recueil alors on est plus à ça près.)

(RÉVOLUTION !)

(Oui bonjour Jean-Jacques, merci pour cette intervention fort utile.)

Et du coup à cause du pirate, il avait envie de bouder.

Sauf qu’il ne pouvait pas.

Parce que s’il boudait alors horreur, malheur, il…

Il allait se transformer en crocodile.

Et personne, non, personne ne voulait voir ça.

(Ah si moi ce serait super rigolo.)

« Et moi aussi, intervint le brun. »

Et il souriait.

Donc il avait fait exprès, parce qu’il savait.

Parce qu’il y avait déjà assisté avant par le passé et qu’il voulait que tout le monde sache.

Le salop.

Aussi, après seulement quelques secondes, l’improbable se produisit.

Rumplestiltskin devint un vrai crocodile.

Tout ça parce qu’il avait boudé et rien d’autre (et oui ça aurait sans doute dû arriver avant et tout le monde devrait être au courant depuis le temps, mais on va dire que non et de toute façon tout ça n’a pas de sens) et les regards médusés de Neal, de Belle, de Henry et du reste de l’assistance se posèrent sur lui.

Et alors la connexion se fit dans l’esprit d’Emma.

« Ah mais c’est pour ça le surnom de crocodile !

- Oui, confirma Killian, vous ne croyiez tout de même pas que c’était uniquement à cause de sa peau écailleuse, si ?

Vu le silence qui régna juste après, c’était le cas.

- Je trouve tout cela extrêmement humiliant, intervint Rumplestiltskin, toujours sous sa forme de crocodile.

(Oui il parle après tout j’envoie bien des pangolins qui parlent aux gens pour leur annoncer qu’ils sont âmes-sœurs, et oui il n’a pas pu retrouver sa forme normale malgré ses pouvoirs parce que je l’ai bloqué sous cette apparence parce que je suis l’autrice et que je fais ce que je veux.)

- Oh ça va, intervint Angie, vous êtes en crocodile, ça pourrait être largement pire, vous auriez pu devenir une souris. Tiens d’ailleurs ça me rappelle, une souris verte, qui courait dans l’herbe…

- ANGIE ON A DÉJÀ EU LA DANSE DES CANARDS N’EN RAJOUTEZ PAS ! La coupa Rumplestiltskin-crocodile (je me demande s’il s’entendrait bien avec Killian-pangolin tiens) avec rage.

- Vous étiez pas là et c’était même pas votre fandom ce jour-là de toute façon, comment vous pouvez être au courant ?

- Depuis quand est-ce que quoi que ce soit a le moindre sens au sein de tout ce foutoir ? Lui rétorqua-t-il.

- Ah oui c’est pas faux. Bon moi j’y vais alors à plus !

- Mais mais mais… mais revenez, mais vous allez pas me laisser comme ça quant même ! S’exclama le Ténébreux toujours changé en crocodile.

- Ah ben si pourquoi ? »

Puis elle partit, et Rumplestiltskin-crocodile poussa un vagissement (j’ai cherché et oui c’est ça le cri du crocodile autrement c’est lamentement ou pleur alors autant lui donner celui qui est le plus ridicule possible) de protestation et de rage.

Ce qui ne l’aida aucunement à retrouver sa forme originelle.

Chapter Text

Angelica poussa un cri de surprise.

En même temps, devant elle se trouvait Osman II en personne !

Du moins sa version télévisée.

« Euh… Sultan Osman ? Je peux savoir ce que vous foutez ici au juste ? Ah non par pitié me dites pas que vous êtes venu vous plaindre, j’en ai eu assez des gens qui râlent dans ce recueil (Killian, Neal, Emma, Rumple et d’autres débarquent pour faire coucou pendant un total de 45 secondes avant qu’Angie ne les vire de là avec un bon coup de pied au cul) (c’est faux je ferais jamais ça), d’ailleurs je vous ai jamais trollé moi ! Et en plus j’ai même jamais écrit sur vous pour l’instant, la seule fois où je l’ai fait c’était une crack-fic où je venais engueuler Mehmed parce que c’est un connard ! Ah si et vaguement dans mon Sur Votre 31 pour vous sauver la vie. Vous allez quant même pas vous plaindre pour ça, non ?

- Hein ? Ah non je suis pas du tout là pour ça en fait.

- Alors pourquoi vous êtes là ?

- Parce que c’est ce qui est marqué dans le script.

- …

- …

- Qui a écrit ce script que je l’étrangle ?

- A priori vous, sauf s’il y a un scénariste fantôme chez vous.

- Ça irait bien avec tout le bordel déjà existant j’ai envie de dire. Bref, vous êtes là pour ?

- Pour échapper à mon canon de merde, je suis venu demander l’asile politique.

- Mais… pourquoi vous êtes venu chez moi et pas chez Marina ?

- Pour changer un peu de Dunkerque et la Bretagne ça a l’air cool alors je me suis dit pourquoi pas.

- Oh. Euh… Dans le vrai monde de la vraie vie véritable je serais en train de paniquer à l’idée d’héberger un quasi-inconnu chez moi mais là on va dire que ça passe parce que… fanfiction et crack, voilà. Et je suppose que vous voulez emmener Akile, Meleksima et les enfants ?

- Yep, tout le monde si possible, si aucun d’eux n’avait à mourir ce serait cool.

- Ça me va franchement et à nouveau vu que vous êtes genre six j’ai clairement pas la place chez moi mais vous avez de la chance là on n’est pas chez moi.

Non là ils étaient sur un bateau parce que pourquoi pas et bon c’est un bon moyen de fuir après tout.

- Oui c’est vrai.

- Okay on fait comme ça, vous vivez, Marina est contente, moi aussi, tout le monde est content. Est-ce que tout ceci a un sens ? Clairement pas. Mais on s’en fout.

Puis elle le regarda avec un air calculateur.

- Dites j’aurais une question.

- Oui ?

- Est-ce que par le plus grand des hasards, vous pourriez m’amener, une fois que vous serez dans le futur de votre canon où vous avez survécu, votre sœur Atike et la princesse Farya ? Ce serait pour leur parler de déni.

- Ça peut se faire je suppose.

- Yes ! On fait comme ça alors. »

Et c’est ainsi qu’Angie se retrouva, tout comme Marina dans une autre temporalité, à héberger un sultan, ses compagnes et leurs enfants.

Chapter Text

Le prince Mustafa passait actuellement une bonne journée.

Certes, il savait que la dernière décision qu’il avait prise était dangereuse et risquée et que, si jamais son père en entendait parler, quelque chose de terrible pouvait se passer, mais il avait confiance.

Il savait que Bayezid ne révélerait jamais son secret.

Aussi, il ne comprit pas ce qu’il lui arrivait quand il entendit la porte de sa chambre s’ouvrir avec fracas, sans que personne ne se soit annoncé au préalable ou n’ait frappé, laissant passer une femme en furie.

Pensant au début qu’il s’agissait peut-être de son épouse ou de sa mère ou encore d’une autre des servantes du harem venue pour le prévenir de quelque chose de grave, il fronça les sourcils en ne la reconnaissant pas.

Elle était pourtant habillée comme une des kalfas, et…

« Bonjour, annonça-t-elle, c’est Angelica, je suis venue pour râler parce que chacun son tour et OH BORDEL MAIS ELLE EST MAGNIFIQUE CETTE ROBE !

Mustafa la regarda avec un air incrédule.

Qu’est-ce que quoi ?

Se tenant en face de lui, la brune ne faisait plus du tout attention à sa présence, s’extasiant sur la robe sublime qu’elle portait actuellement, semblable en tout point à celles que les personnages portaient dans la série (les costumes sont vraiment magnifiques, c’est en parti pour ça que j’ai regardé la série en plus du scénario et parce que Marina. Ça et les meufs sublimes et badass mais je pense que la précision était pas franchement nécessaire), loin de ses vêtements habituels du vingt-et-unième siècle.

(On dit merci à Leia pour l’idée.)

- J’aimerais tellement avoir des robes comme ça dans le vrai monde de la vraie vie c’est si beau.

Elle en pleurait presque d’émotion et Mustafa haussa un sourcil perplexe.

- Excusez-moi, mais qui êtes-vous ?

- Je suis Angie, je suis venue parce que t’es un abruti.

- Pardon ?

- Oui je sais je sais, on ne parle pas à un shezade comme ça, je me serais sûrement fait exécuter dans d’autres circonstances, rien à foutre, je ne fais que dire la vérité, c’est pas de ma faute si t’as perdu ton cerveau en cours de route durant la série. Ou si t’as hérité de celui de ta mère. Bref.

Elle se rapprocha de lui et commença à le secouer violemment (on va oublier mon absence de force physique dans les bras pour ce cas là en particulier vous serez gentils) avant de lui hurler dessus à plein poumons.

- MUSTAFA. ON. ÉCOUTE. LES. CONSEILS. DES. AUTRES. QUAND. ON. VEUT. SURVIVRE ! Et j’ai mis que des majuscules parce que comme ça c’est encore plus vrai. Vraiment Mustafa je t’aime beaucoup mais t’es un crétin. T’es stupide. Tu prends des décisions de merde. Merde même ta mère a plus de bon sens que toi à certains moments alors qu’elle aussi elle est souvent conne. Et puis d’accord, Hürrem et Rustem ont comploté. D’accord, ils ont tout fait pour que tout ce qui pouvait se passer mal pour toi se passe mal. MAIS CA CHANGE RIEN AU FAIT QUE TU VAS MOURIR A CAUSE DE TA PROPRE CONNERIE !

À ce stade il devait probablement avoir déjà les tympans crevés.

Il se figea.

- Comment ça je vais mourir ?

- Oh je vais essayer de l’empêcher. Peut-être. Sûrement. Je sais pas trop, j’y ai pas vraiment réfléchi, en fait je suis venue ici pour gueuler un bon coup j’avais pas pensé à la suite des événements. Donc oui, arrête de faire n’importe quoi. Arrête de ne pas écouter les conseils des autres et de n’en faire qu’à ta tête, ça te fait tomber tout droit dans les pièges de tes ennemis et dans la gueule du lion. Arrête de faire des trucs dans le dos de ton père ou des choses qu’il approuverait pas. Parce qu’à ce stade il va te buter. Et je serai triste. Et tu ne veux pas que je sois triste pas vrai Mustafa ?

- Euh… non, répondit-il, préférant choisir la prudence.

- Très bien. Bien, maintenant que c’est fait, je repars. Et, Mustafa…

- Oui ?

- En avril ne te découvre pas d’un fil.

- Gné ?

- Merde, j’étais censé sortir quelque chose de profond et de philosophique, de fortement spirituel et impactant qui puisse t’inspirer sauf qu’en fait je me suis foirée. Tant pis. Allez je vais aller voir Selim pour lui dire d’arrêter de picoler et pour lui faire un câlin parce que je sais ce que ça fait d’avoir d’avoir un frère chieur et on pourra bitcher sur le fait qu’on aime pas Bayezid. Même si je le supporte un peu plus maintenant. Bref à plus mec ! »

Mustafa ne comprit rien à cette rencontre mais ne put s’empêcher de se dire qu’il était temps pour lui de repenser tous ses choix de vie.

Chapter Text

Gary était rarement en charge du Waverider.

Correction.

Gary n’était jamais en charge du Waverider.

Déjà parce qu’il s’agissait de Gary, et qu’il était hors de question de lui confier une responsabilité pareille, ensuite parce que parmi les Légendes, la seule qui gérait le vaisseau temporel c’était Sara vu que les autres auraient bien été capables de faire un nombre bien trop grand de conneries s’ils avaient été aux commandes.

… Bon ça ne voulait pas dire que la capitaine du Waverider était à l’abri des erreurs, mais elle était celle qui était la plus à même d’éviter de faire de n’importe quoi.

Ou du moins de faire en sorte de réparer les erreurs en question après coup.

Aussi, d’ordinaire, ce genre de situation ne se produisait jamais, le Waverider était piloté par Sara et personne d’autre et tout allait bien.

… Enfin sauf quand le ou la capitaine devenait maléfique, prenait le contrôle de Gideon et décidait d’essayer de tous les tuer, certes.

Bon ça va c’est arrivé deux fois !

Mais passons…

Tout ça pour dire que Gary n’aurait probablement pas été capable d’expliquer ce qui avait bien pu se passer pour qu’ils en arrivent là.

À savoir qu’un inconnu venu d’une autre Terre (oui à nouveau ici on est dans le déni total à ce sujet. Et j’en ai pas parlé plus tôt mais déni de la fin de la saison 7 aussi comme toujours. Même s’il n’y a pas vraiment de contexte ou de continuité dans ce texte mais je pensais que c’était important de faire la précision.) avait pris le contrôle du Waverider.

Ce n’était pas vraiment la première fois que Dazai faisait irruption dans leurs vies, (pour plus d’information, vous pouvez lire ça : https://archiveofourown.org/works/54318463/chapters/137946445 et oui ici on a pas honte de l’auto-promo) la dernière fois c’était eux qui s’étaient déplacés sur sa Terre, à Yokohama et c’était là qu’il avait entendu parler des autres Terres et du voyage dans le temps.

Et c’était sans doute à ce moment-là précis que les emmerdes avaient commencé.

§§§§

Au début, tout avait bien commencé.

Le détective était venu les voir (ils ne savaient toujours pas comment il avait trouvé le moyen de quitter sa Terre, sans doute avait-il trouvé un utilisateur de capacités qui pouvait ouvrir des brèches entre les mondes) pour leur dire que l’agence avait besoin de leur aide.

Ils y étaient allés, avaient réglé le problème en question (sans empirer les choses ce qui pour des Légendes relevait de l’exploit), avaient retrouvé avec plaisir les membres de l’agence des détectives, avaient même célébré leur victoire avec eux, avaient fait une bataille de peinture, ils avaient mangé, ils s’étaient baladés en ville.

Et puis cet enfoiré de Dazai avait piqué le Waverider.

Avec Gary dedans.

Oupsi.

§§§§

En rétrospective, Gary aurait sans doute dû réaliser que ça finirait par arriver.

Quand Dazai avait entendu parler du voyage dans le temps et du fait qu’il était possible de changer le passé, l’alien avait vu une drôle de lueur dans ses yeux qu’il n’avait pas réussi à identifier.

Maintenant, alors que l’ancien membre de la mafia venait de lui expliquer ce qu’il avait l’intention de faire, il avait compris.

Il voulait sauver son ami Oda.

Quitte à détruire le temps lui-même.

(Ah ah ! J’avais dit qu’il n’y aurait pas de drama dans ce recueil, pas vrai ?

J’ai menti.)

(Non c’est pas vrai c’est juste que ce con de Dazai est ingérable et n’en fait qu’à sa tête et refuse de faire le con cette fois-ci et a décidé de foncer tout droit vers le drama parce que pourquoi pas.)

§§§§

Un tremblement de terre.

Cet abruti avait provoqué un putain de tremblement de terre.

Il avait crashé le Waverider.

(Bon elle aussi elle l’avait fait par le passé mais ça n’avait rien à voir, elle avait le droit contrairement à lui.)

Sara allait l’étrangler, enfin si Fukuzawa ne s’en chargeait pas avant, c’était une évidence.

Ou Kunikida.

Déjà, comment il avait réussi à pirater le vaisseau et Gideon et à en prendre le contrôle, il n’était pas le capitaine, il n’était pas théoriquement censé en être capable !

(Alors de un c’est le crackvril. Donc tout est possible. Et de deux…

C’est Dazai.

Je suis sûre qu’il en serait canoniquement capable pour de vrai.)

Donc non seulement il avait volé leur vaisseau, il avait tenté de changer le passé, son propre passé et en plus il avait réussi à bousiller une partie de Yokohama (les habitants devaient regretter la baleine géante soudainement qui ne s’était pas écrasée sur les bâtiments, elle) en échouant à remplir son objectif qui plus est et c’était à eux de réparer les dégâts qu’il avait causés…

Une vraie Légende en devenir…

(Non ce n’était même pas une option, même si la blonde avait le sentiment que Kunikida aurait adoré pouvoir se débarrasser de Dazai, même si c’était seulement temporairement.)

Bref, après lui avoir passé un savon pour avoir volé son Waverider, Sara avait fini par soupirer.

Ils avaient réussi à sauver le village d’Amaya.

Ils avaient aidé Zari à sauver sa famille.

Ils avaient permis à Gwyn de sauver Alun.

Ils pouvaient bien faire ça aussi pour lui.

Même si la prochaine fois, il valait mieux qu’il demande avant de faire n’importe quoi.

(Invalide, c’est Dazai donc quelque que soit l’option possible, il choisira toujours de faire n’importe quoi.)

Ah et du coup Oda survit parce que j’avais envie, voilà.

Chapter Text

Il ne fallut à Ranpo qu’un seul coup d’œil à Dazai pour réaliser qu’il était défoncé aux champignons.

Encore une fois.

Il n’aurait pas dû être étonné et en fait il ne l’était pas vraiment, Dazai avait l’habitude de faire ça plutôt souvent et dans d’autres circonstances, Ranpo n’y aurait pas prêté attention.

Sauf que là ce n’était pas le bon moment, il était en plein rendez-vous avec Poe (et rendez-vous comme dans rendez-vous amoureux, oui, ils sont sortis du déni parfaitement, j’en suis la première surprise, mais d’un autre côté ce sont probablement les moins boulets de la liste des boulets de Yokohama) et en le voyant se diriger vers eux, il eut aussitôt un mauvais pressentiment.

Pas besoin d’être un génie ou de la super-déduction pour comprendre ce qui allait se passer, après tout il s’agissait de Dazai, évidemment qu’il n’avait pas d’autre intention que de les embêter, Poe et lui, et le détective ne savait pas trop s’il était juste trop défoncé pour ne pas avoir conscience du fait qu’il allait les déranger ou s’il le savait et le faisait justement exprès, voire un mélange subtil des deux mais ça ne lui plaisait pas.

Alors qu’il allait prévenir Poe de la menace qui allait foncer sur eux, il réalisa qu’il était déjà trop tard en voyant son collègue s’asseoir à leur table.

Avant que Ranpo n’ait pu dire ou faire quoi que ce soit, l’ancien membre de la mafia commença à parler.

« Poe, mon cher ami, j’ai eu une idée brillante.

Ranpo en doutait fortement, toutes les idées que Dazai avait jamais eues sous l’influence des champignons hallucinogènes n’avaient rien de génial.

Lui, comme à peu près tout le monde à l’Agence, à part peut-être Atsushi, et Kenji qui était bien trop gentil pour son propre bien, lui aurait demandé de partir aussitôt.

Mais le connaissant, pas Poe, non il allait l’écouter poliment.

Et Ranpo allait devoir subir les absurdités de Dazai durant un temps encore indéterminé.

Ah, qu’est-ce qu’il ne ferait pas pour son petit-ami franchement…

- Je vous écoute monsieur Dazai, lui répondit Poe avec un air curieux.

- Je voudrais te proposer une idée de scénario, un roman à l’histoire incroyable, magnifique, que dis-je, sublime !

- Qu’est-ce que tu as encore inventé ? Lui lança Ranpo.

Un sourire illumina le visage du détective.

- Les aventures d’un grille-pain qui parle et de ses amis les objets vivants qui parlent eux aussi ! Un grille-pain qui part sur Mars !

Okay…

Même si Ranpo avait encore eu le moindre doute à ce sujet, il en avait désormais la certitude.

Dazai était complètement et irrémédiablement défoncé.

Il retint un soupir.

- Je… pardon ? Laissa échapper Poe, stupéfait.

Est-ce que Dazai savait au moins quel genre de roman écrivait Poe ?

Sans doute pas, et même si ça avait été le cas, dans l’état où il était, ça n’aurait sans doute pas fait la moindre différence pour lui.

- Tellement de potentiel ! Continua Dazai, comme s’il ne l’avait pas entendu. Des personnages humains deviennent parents, sauf que leur sonotone (parlant évidemment. Tous les objets parlent dans cette histoire) tente de contacter l’espace, et le bébé est enlevé et transporté jusqu’à Mars !

Alors que Poe ouvrait la bouche, sans doute pour demander à Dazai comment le bébé allait bien faire pour respirer dans l’espace sans oxygène (c’est expliqué dans le film, il a une bulle magique d’oxygène ou je sais plus quoi, cherchez pas à comprendre), Ranpo secoua la tête.

- N’essaie pas de donner de sens à ce qui n’a aucune logique, lui chuchota-t-il et Poe se tut face à cet argument imparable.

- Et ensuite le grille-pain, accompagné de tous ses amis dont une couverture (parlante elle aussi parce que bien sûr), part jusqu’à la planète Mars afin de chercher le bébé et ils font le voyage dans un panier à linge alimenté par un micro-onde lui-même fonctionnant grâce à du pop-corn !

En voyant la terreur dans les yeux de Poe, Ranpo comprit que jamais il n’écrirait une histoire pareille.

(Ce serait marrant d’imaginer Poe écrire du crack tiens.)

- Je… tout ça m’a l’air très bien, prétendit l’auteur, mais…

- Je n’ai pas fini ! Clama Dazai, toujours aussi shooté qu’avant. Ce fameux grille-pain tout puissant en traversant l’espace avec ses amis objets parlants rencontre ensuite une tribu de ballons qui chantent ! Puis ils atterrissent sur Mars et ils découvrent que le bébé est aux mains d’appareils électroménagers qui veulent détruire la Terre !

Détruire la Terre…

Oui c’était totalement le genre de Poe d’écrire un texte avec une destruction imminente du monde, bien sûr.

- Soyez bienvenus, camarades opprimés, disent-ils au grille-pain et à ses amis, poursuivit Dazai avec enthousiasme, parce qu’ils veulent faire la RÉVOLUTION DES OBJETS !

Il hurla en prononçant ces derniers mots et Poe sursauta, tandis que même Ranpo perdait sa contenance.

Mais qu’est-ce qu’il avait fumé franchement ?

(Probablement la même chose que quand il a sorti à Atsushi que les bambous poussent sur des bancs de boue, et que les champignons poussent dans des champs de pignons.

Oui c’est Dazai quoi.)

- Et c’est à ce moment-là que Jean-Jacques le porte-manteau révolutionnaire débarque et que… (ah oui merde non c’est moi ça c’est pas dans le film désolée). Et ensuite il y a un débat entre un frigo géant et un grille-pain sur Mars afin de décider de l’avenir de l’humanité.

Ranpo n’avait même plus envie d’essayer de comprendre.

- C’est alors que le grille-pain est élu président de Mars par les autres objets de la planète, les missiles sont désamorcés et la Terre est sauvée, de même que le bébé qui est ramené chez lui par le grille-pain ! Fin ! »

Puis, sans doute épuisé et peut-être parce que les effets des champignons s’estompaient (je sais pas je me suis jamais droguée donc aucune idée de comment ça marche), il s’écroula sur la table et s’endormit.

Bon…

Tout ça pour ça.

Mais bon, raisonna Ranpo, au moins il allait les laisser tranquilles pendant au moins quelques heures avec un peu de chance.

Chapter Text

« En fait t’es Batman.

Normalement, Oda se serait attendu à ce que cette réflexion improbable et sortie de nulle part vienne de Dazai.

Mais non, pour une fois ce n’était pas de sa faute.

Non, cela venait d’un des enfants dont il s’occupait qui, dans le plus grand des calmes, venait de sortir cette phrase qui n’avait aucun sens.

Sous le coup de la surprise, Oda sursauta et s’étouffa avec son curry avant de se mettre à tousser.

- Pardon ?

- Tu es Batman, répéta l’enfant avec conviction.

Oda le regarda fixement pendant quelques secondes, perdu.

- Euh… c’est-à-dire ?

- Ben Batman il adopte tout plein d’orphelins, non ?

- Je… je crois oui ? Mais quel rapport ?

Batman était aussi un super-héros, ce qu’il n’était pas alors pourquoi les comparait-il ?

- Tu nous as adoptés. Et Bruce Wayne il adopte plein d’enfants donc t’es comme Batman. »

Oda regarda par la fenêtre, ne trouvant plus le moindre sens à cette conversation et il vit un vol de différents oiseaux, des corbeaux, des pélicans, des mouettes, et au milieu, il y avait…

Une chauve-souris ?

En plein jour ?

Il savait qu’il était à Yokohama et que les choses étaient bizarres voire absurdes, mais quoi ?

Il détourna le regard des oiseaux et de la bestiole qui n’avait clairement rien à faire là et…

D’accord.

Il était Batman.

Bien sûr.

Puis alors qu’il voyait une nouvelle chauve-souris devant lui, il fronça les sourcils avant d’observer son assiette de plus prêt.

Qu’est-ce que…

« Dazai, je peux savoir ce que t’as foutu dans mon curry au juste ? »

Seul un éclat de rire lui répondit.

Chapter Text

Au palais de Topkapi, les choses étaient censées bien se passer.

Enfin aussi bien que quand on vivait dans une série (oui on en est qu’à la deuxième ligne et le quatrième mur vient déjà de se faire atomiser, ici on n’a pas le temps) où le drama règne en maître au moins autant que les sultans et les sultanes règnent sur l’Empire et qu’on avait un taux de mortalité proche des 99 %.

Et oui, c’était ça d’être un shezade et potentiel futur sultan et souverain, on risquait de crever à n’importe quel moment, surtout si le scénario et l’Histoire étaient pas de votre côté.

Mais bon, tout allait bien en théorie.

Oui quand le texte commence par ce genre de phrase c’est que ça va pas durer très longtemps d’habitude.

Aussi, quand Osman vit la porte de sa chambre exploser juste sous ses yeux et à quelques mètres de lui, il laissa uniquement échapper un soupir blasé avant de reposer son livre.

« Vous pourriez éviter d’entrer de cette manière à chaque fois que vous venez à Istanbul tout de même, vous n’avez pas la moindre idée d’à quel point ça nous coûte cher de tout faire réparer après chacun de vos passages.

Angie (parce que oui, qui d’autre ?) fronça les sourcils.

- Hein ? Mais je croyais que ça se réparait tout seul, par magie ! Je suis pas architecte moi, j’y connais rien et j’avoue que ce détail ne m’a jamais traversé l’esprit.

- Oui ben maintenant vous savez. Donc vous êtes là pour ?

- Ah. Oui. Je suis là pour voir votre connard de frère.

- Je vous demanderais bien lequel vu que j’en ai cinq mais on sait tous que vous parlez de Mehmed.

- C’est bien vous pigez vite.

- En même temps ça fait déjà deux fois que vous venez, je vais finir par avoir l’habitude à force.

- RÉVOLUTION ! Hurla une voix dépassant du sac de l’autrice de fanfictions, une voix difficile à identifier et qui n’était clairement pas humaine.

Osman sursauta.

- Qu’est-ce que quoi ?

- Ah oui merde, désolé, j’ai emmené Jean-Jacques avec moi, c’est mon porte-manteau révolutionnaire, il s’est incrusté quand j’ai dit que j’irais pas à la fac et il m’a proposé qu’on y aille ensemble pour tout cramer et comme je préférais éviter qu’il fasse n’importe quoi ben il est là.

- Oh… Je vois… Enfin je suppose. Attendez vous avez de la place dans votre sac pour y mettre un porte-manteau ?

- Si on commence à se poser des questions sur la logique du fonctionnement des choses, on va plus s’en sortir.

- PEUPLE ! IL EST TEMPS POUR TOI DE TE LEVER ET DE TE DÉBARRASSER DE TES CHAÎNES ET DE…

- Oui bon ta gueule Jean-Jacques, c’est pas le moment. Bref. Il est où ce con ?

- Le « con » il est juste à côté de vous, lui rétorqua Mehmed qui se trouvait désormais dans la même pièce qu’eux.

- Ah oui coucou vous. Je dirais bien que vous vous êtes téléporté de nulle part mais j’ai bien fait la même chose y a cinq minutes et j’ai explosé votre porte sans que personne vienne pour comprendre ce qui se passe et maintenant elle est réparée parce que je l’ai décidé donc on est plus à ça près.

- Vous êtes toujours comme ça ? Lui demanda le fils aîné de Kösem, clairement agacé.

- Comme quoi ?

- Aussi bavarde et incapable de vous taire, parlant beaucoup trop.

- Ah ah. Lol. J’ai foiré mon putain d’entretien à la con parce que je suis une quiche pour parler aux gens dans le vrai monde de la vraie vie alors laissez-moi être exubérante ici même si c’est pas pour de vrai. Et de toute façon je vous emmerde, c’est ma crackfic, mon self-insert, je fais ce que je veux.

- Au secours… Marmonna Mehmed.

- Vous savez que je peux littéralement vous couper la parole ?

- C’est-à-dire que vous êtes venue pour me gueuler dessus, laissez-moi au moins parler pour me défendre sinon je vais vraiment servir à rien.

- Ouais c’est pas faux. Même si à mon humble avis vous servez déjà à rien. Et puis ce serait moins marrant comme ça. Bref par où commencer. Ah oui, vous êtes un frère de merde. Et je peux le dire maintenant que j’ai vu la série en entier. Et je sais ce que c’est d’avoir un frère chiant, même s’il est clairement moins pire que vous et que son potentiel de chiantise est proportionnel à sa présence donc en ce moment ça va vu qu’il est jamais là vu que lui il arrive à avancer et à faire des trucs alors que moi je stagne eeeettttt je suis en train de digresser non ?

Le prince la regarda avec un air perdu tandis qu’Osman observait l’interaction avec fascination.

Ce n’était pas tous les jours que quelqu’un s’engueulait avec Mehmed pour lui après tout.

(Enfin si, Marina le fait, h 24 mais là c’est moi donc c’est un peu plus rare.)

- Est-ce que vous êtes venue jusqu’ici pour me gueuler dessus parce que votre vie c’est de la merde ?

- Ferme tout de suite ta gueule espèce de petit con, ma vie c’est pas de la merde, hein, j’aime ma vie, j’aime le fait de pouvoir écrire, lire, regarder des séries et tout, le problème c’est que je foire tout ce que j’entreprends parce que l’univers me hait au moins autant que je hais Ibrahim et croyez-moi ça en dit long. J’aimerais bien pouvoir juste écrire dans mon coin et faire ma vie tranquillement mais en fait je peux pas parce que… fuck. Voilà. Et t’es un emmerdeur de toute façon alors je suis quant même venu pour te hurler dessus. Parce que t’es un con et qu’Osman mérite mieux qu’un frère comme toi. Du coup on va conclure vite ce texte sinon je vais me remettre à déprimer. Ou plutôt déprimer encore plus fort parce que j’ai pas fini en fait. Bref. »

Et alors Angie envoya son poing en plein dans le visage de Mehmed et lui explosa le nez.

(J’aimerais tellement pouvoir faire ça dans la vraie vie.)

(Mais bon j’ai pas du tout de force dans les bras ah ah.)

(Mais ça vous le saviez déjà parce que j’arrête pas de le dire.)

(Vous aviez remarqué que j’aimais les running-gag ?)

(Bref.)

« Ah, ça fait du bien. Allez salut vous deux ! »

Puis elle partit en faisant comme si elle ne s’était pas du tout explosé la main en le frappant.

Chapter Text

Buffy était habituée, depuis longtemps déjà, à vivre une vie étrange.

Elle, Willow, Alex et Giles avaient par le passé affronté bien des ennemis étranges, et en tant que Tueuse, elle avait fait face à bien des choses particulièrement bizarres, absurdes, insensées.

Mais ça, tout de même !

Les Bisounours, sérieusement ?

Depuis quand ces trucs existaient, déjà (oui les vampires aussi existaient. Détail, ça lui semblait tout de même déjà moins improbable que… que ça.), et surtout… depuis quand les Bisounours étaient maléfiques et décidaient d’un seul coup d’attaquer Sunnydale ?

Parce que, parce que…

Parce que pourquoi pas, supposa-t-elle, déjà lasse à l’idée d’un nouveau combat contre des créatures qui n’étaient même pas censées exister.

Armée de sa glace magique (oui. Une glace magique. Parce que à nouveau, après tout, pourquoi pas) que Giles avait réussi à leur trouver elle ne savait trop au juste comment (tout ça n’avait déjà aucun sens, elle n’allait pas se poser plus de questions que ça. Pourquoi des glaces au juste, elle n’avait pas envie de le savoir non plus), elle s’élança avec les autres dans la bataille contre les terribles… Bisounours.

Hé ben…

En tant que Tueuse, elle avait de tout évidence connu des moments bien plus épiques que celui-ci.

Chapter Text

« Bonjour !

La voix inconnue sortit Akutagawa de sa séance de bronzage et il fronça les sourcils, décontenancé.

Il ne pensait pas croiser quelqu’un sur cette plage, c’était là que la mafia l’avait envoyé quand il avait demandé à prendre des vacances, comme ça il pourrait tenir la promesse qu’il avait faite à Atsushi et ne tuer personne et il avait bien besoin de quelques jours de RTT.

Venir en Espagne lui avait semblé être une bonne idée sur le moment, là où il était, les lieux auraient dû être déserts, afin qu’il ne soit pas dérangé mais manifestement, ce n’était pas le cas.

Il se retourna et vit un jeune garçon d’une dizaine d’années qu’il n’avait jamais vu de sa vie.

- Bonjour ? Lui répondit-il d’une voix hésitante alors qu’un sourire radieux apparaissait sur le visage de son interlocuteur.

- Je m’appelle Henry, et vous, vous êtes qui ?

- Je… euh… Mais qu’est-ce que tu fais là d’abord ?

- L’autrice m’a envoyé là en RTT parce que je sers plus trop à rien dans sa fic en ce moment vu que je suis littéralement pas là. Henry Mills, je viens du fandom Once Upon a Time, et de la fic De la lumière, je sais pas si vous connaissez. Bon au moment où elle écrit ça la situation a été réglée depuis longtemps et je suis revenu dans l’intrigue, mais théoriquement je suis bloqué au Pays Imaginaire et tout le monde me recherche.

- L’autrice ? Le fandom ? De quoi est-ce que tu parles ?

- Oh. Vous êtes novice en explosion du quatrième mur non ? C’est bizarre je croyais que ça arrivait fréquemment dans votre univers.

- Surtout dans la version Wan en fait, répondit machinalement Akutagawa. Minute, comment je sais ça au juste ?

- Oh je vois, Angie a dû avoir pitié de vous et elle a décidé de vous éviter de galérer pendant trop longtemps, histoire que vous soyez pas trop paumé.

- Qui est Angie ? Demanda le mafieux, perdu.

- Notre tortionnaire, lui répondit Henry avec tout le sérieux du monde, et une volée de jurons en breton, en italien et en allemand lui répliquèrent, lancée par une voix féminine qui sortait de nulle part.

(C’est faux je ne parle pas breton et j’ai tout oublié de mes cours d’italien et d’allemand, honte sur moi.)

- Je ne suis pas sûr de comprendre, répondit Akutagawa, perplexe.

- Oh, vous comprendrez vite, lui répondit le garçon, comme s’il en avait l’habitude, ce qui était très certainement le cas, alors, poursuivit Henry en s’allongeant sur un transat qui était sorti de nulle part, et plus rien n’avait de sens. Dites-moi, je vous parle de comment j’ai atterri dans la Forêt Enchantée en entrant dans une mine, et vous, vous me dites ce qui vous amène ici ?

Akutagawa le regarda d’un air stupéfait.

- Pardon, quoi ? »

La conversation aurait le mérite d’être intéressante et instructive, à défaut d’être logique…